G.H.C. Numéro 58 : Mars 1994 Page 1023
RÉPONSES
2 Jean-Honoré-Marie GIRAUD, négociant à Pointe-à-Pitre
o Basse-Terre (St-François) 13 b 14 12 1781 p Jean-
Pierre Cazenave, receveur du domaine, m Marie-Anne
Prévost son épouse
+ 1830
x (en France) 1802
3 Thérèse-Charlotte-Gabrielle DUPÉRIER
o Pointe-à-Pitre 10 b 29 12 1785 p Jacques-Julien
Pichon, grand-père maternel, m Catherine-Charlotte
Huillard veuve Hubert
+ Pointe-à-Pitre 22 11 1816
4 Jean-Honoré GIRAUD, chirurgien major au régiment
d'Armagnac, maître en chirurgie à Basse-Terre en 1784,
chirurgien major par intérim de Pointe-à-Pitre en 1786
o Toulon (83) 16 5 1754 (! Francs-Maçons aux Amériques
Loge La Paix de Pointe-à-Pitre, 1787 à 1789)
x Basse-Terre St-François 9 7 1781
5 Marie-Anne CAZENAVE
o Basse-Terre 25 3 b 6 4 1754 p Saturnin Pincevoir
m Marie-Claire Cazenave épouse de Thomas CLAISSEN
bx Pointe-à-Pitre 16 brumaire XIV (7 11 1805) Charles
VAUTOUT DESLISARDIES, avocat au parlement de
Bordeaux, notaire en Guadeloupe où il réside depuis
vingt ans, fils de + Pierre V. LASSER D., avocat en
parlement, et Marie-Elisabeth NADAL de SAINTRAC
(témoin au mariage, son oncle maternel Jean NADAL de
SAINTRAC, juge au tribunal de 1ère instance de
Pointe-à-Pitre; cf GHC pp. 34 à 36 et 66 à 69)
o Thivier (Dordogne) ca 1763
6 Raymond DUPÉRIER, négociant à Pointe-à-Pitre
+ 1785/1788
x Port-Louis 25 11 1783
7 Marie-Thérèse PICHON
o Petit-Bourg 8 1, ondoyée en danger de mort, b 21 7
1759 p Pierre Neau-Dubreuil, ancien capitaine
commandant du quartier, m Elisabeth Mollard épouse de
M. Neau Descotières, ancien capitaine commandant le
quartier du Lamentin
ax NN LEPREUX
cx Pointe-à-Pitre 22 12 1788 Messire Alexandre-Joseph-
Hippolyte de LACHAU DUPALAIS, lieutenant en second au
régiment de la Guadeloupe, fils d'Henri, écuyer,
conseiller du roi, contrôleur provincial, juge des
gabelles du Bas-Dauphiné, et dame Marie-Dorothée de
LOQUIN
o St-Auban dans la baronnie du Dauphiné (05) 5 4 1761
+ 3 nivôse XIII/ (alors à Laragne, Hautes-Alpes)
(le dossier Colonies E242 d'où nous tirons une partie
des renseignements sur lui, indique, dans de sa
permission de mariage, que la veuve Dupérier "est
bien alliée et d'une famille très honnête de cette
colonie. Ce mariage est très avantageux pour lui,
tant pour la fortune que par les convenances")
8 Honoré GIRAUD, chirurgien major des gardes de la marine
au département de Toulon
9 Marie-Anne DOUMAT (?)
10 Jean-Pierre CAZENAVE, commis principal et receveur des
domaines du roi, faisant fonction de directeur en
l'absence du directeur général (1781)
+ 1781/1805
x Basse-Terre 15 11 1751 (illisible sur microfilm)
11 Marie-Anne PRÉVOST
+ 1781/1805
12 François DUPÉRIER, négociant du lieu de Mugron (40)
13 Françoise LA TASTE
14 Julien-Jacques PICHON, officier de milice, habitant du
Port-Louis
(x sans doute à Goyave, où étaient les Huillard de
Beaulieu, mais début des registres en 1759)
15 Marie-Anne-Catherine HUILLARD de BEAULIEU
+ Port-Louis 3 2 1788, 59 à 60 ans
30 Jacques-François HUILLARD de BEAULIEU, conseiller du
roi, greffier en chef du conseil supérieur
+ Mont-Carmel 2 (+) 3 7 1744 (sous la marche au pied de
l'autel chapelle Ste-Anne)
31 Marie-Anne-Catherine MOLLARD
(d'une très ancienne famille de Guadeloupe, originaire
de Dieppe au début du XVIIe)
B. et Ph. Rossignol
93-148 GAMASSIA (Guadeloupe, 19°)
Nous avons consulté les tables décennales des registres de
Trois-Rivières de 1854 (arrivée des premiers "indiens de
l'Inde", engagés par contrat, dont l'immigration s'arrêta
en 1885) à 1894 aux trois noms de BHIMINI, GAMASSIA, MANDA
et n'avons trouvé que deux naissances d'enfants GAMASSIA
qui doivent être frère et soeur de Louis né en 1898 :
Sylvestre-Etienne le 10 1 1889 et Marie-Madeleine le 26 12
1892. Rappelons que si, de 1870 à 1894, on a le microfilm
des tables à Paris, les registres correspondants sont à
Aix-en-Provence. Il faudrait vraiment retrouver l'acte de
décès de GAMASSIA ou de son père BHIMINI.
Qui pourrait répondre à la question de notre correspondant
sur les numéros attribués à son ancêtre et le frère de
celle-ci ? Où sont les registres concernant ces indiens
immigrés aux Antilles et auxquels renvoient probablement
ces numéros (à moins qu'il ne s'agisse du numéro du
contrat d'engagement, ce qui voudrait dire, comme c'est
probable, que la famille entière s'est engagée) ? Sur
l'immigration indienne aux Antilles, on lira avec profit
les pages de Guy Stehlé dans le volume 5 du Dictionnaire
Désormeaux et, mais nous ne l'avons pas, la thèse de
Singaravélou sur les Indiens de la Guadeloupe.
B. et Ph. Rossignol
94-2 LEBORGNE (Guadeloupe, 18°)
voir réponse 94-17.
94-8 LACOSTE (St-Domingue, 18°)
La famille LACOSTE apparaît dans les registres de Jacmel
(qui vont de 1709 à l'an XI) à partir de 1718 (dans les
tables, elle est à L et parfois à D "DELACOSTE"). Elle
venait du quartier voisin de Baynet, dont les registres ne
commencent qu'en 1718 : nous ne pouvons donc pas y
retrouver le mariage des parents de Charles ni le baptême
de leurs premiers enfants. Quant aux registres du Petit-
Goave, quartier d'origine de la mère de Charles, ils ne
sont conservés que depuis 1763. En ce qui concerne les
COLIN, la recherche est compliquée par le fait que le nom
n'apparaît que très peu dans les tables et pas plus en
marge des actes où on lit seulement Qn (quarteron) pour le
mariage et le baptême du premier enfant ou 3n (tierceron)
pour les suivants; signalons que ce n'est pas le cas pour
le baptême PAILLET et le décès de Marie-Françoise PAILLET
laquelle devait donc être blanche et ses filles aussi,
d'autant qu'aucune mention de couleur n'est portée dans
les actes les concernant directement, alors que c'est bien
indiqué pour François-Nicolas COLIN et ses enfants.
Voici la synthèse des recherches faites :