G.H.C. Bulletin 99 : Décembre 1997 Page 2113
COOPÉRATION
Rentré en France en 1808, et non 1812 comme il le
prétendra plus tard, il suivit Louis XVIII en 1815 à Gand
où il eut une conduite trouble. Il fut éloigné à Bruxelles
par la police et y fut emprisonné huit jours.
A sa mort, et lors d'une demande de pension de sa veuve,
il fut estimé que M. de MAUGER "a vécu en Angleterre et en
France d'une manière qui contrastait avec son rang et sa
naissance" (S.H.A.T. dossier Mauger, lettre du chef d'état
major du ministre de la Guerre). La pension fut refusée
sous le prétexte que le temps de service (30 ans) n'était
pas atteint.
de Ste-Croix Lacour : Ascendance des DORMOY (p. 2055)
La publication de ce complément d'ascendance me remémore
une énigme sans réponse à ce jour (erreur du copiste ?) au
sujet de Marie Anne LEFEBVRE, épouse du premier DORMOY de
Guadeloupe, Pierre Charles GERVAIS d'ORMOY :
A Basse-Terre St-François, on trouve, le 9 février 1768,
le mariage d'Henry Laurent CLAYSSIN (par la suite
CLAÿSSEN) avec Marie Anne LEFEVRE, "veuve en 1ères noces de
François RIDE". A la même période, cette dame est mariée
avec Barthélemy DESSANS, qui a quelques 25 ans de plus
qu'elle et qui meurt le 10 mars 1768. Quand Marie Anne
épouse en 3èmes noces (ou 4èmes ?) Charles DORMOY, le 10
mars 1768, elle est grosse de 8 mois : sa fille naît le 30
avril suivant. Le moins que l'on puisse dire, c'est
qu'elle n'aimait pas beaucoup la solitude; elle eut des
enfants de trois mariages.
Qu'en pensez-vous (j'ai cherché sans succès le décès de M.
Clayssin) ? Trois ou quatre mariages ?
de Guy Stéhlé, Rodolphe Enoff et Eliane Delin Adolphe
BELOT (note 1, rue d'Arbaud à Pointe-à-Pitre)
(NDLR : nous faisons une synthèse des trois réponses)
La rue d'Arbaud existait bien à Pointe-à-Pitre et tenait
son nom du gouverneur (comme le "Champ d'Arbaud" à Basse-
Terre). Elle s'appelait auparavant "Grande rue" et, depuis
1928, "rue Achille-René Boisneuf". Pour plus d'infor-
mations, voir le "Guide historique des noms de rue à
Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre" de Rodolphe Enoff (dont
l'index correspond aux noms actuels seulement : cf. GHC p.
816, juin 1993).
Elle apparaît comme rue d'Arbaud sur de nombreuses cartes
postales de PHOS ou de CAILLÉ (G. Stéhlé).
Plusieurs membres de la famille LÉGER (famille de Saint-
John Perse) habitaient rue d'Arbaud et c'est là, au coin
de la rue de Nozières, qu'on peut visiter le musée Saint-
John Perse. Voici ce qu'écrivait à sa soeur Marcel Léger
(1878-1934), de passage à la Pointe-à-Pitre, un premier
décembre (1925, 26 ou 27 d'après le contexte) : "La Grand-
Rue est devenue rue Achille-René Boisneuf, du nom de l'ex
député; notre demeure familiale, à côté de l'ex Crédit
Foncier, en face de la mairie, appartient à je ne sais
plus qui mais continue à avoir bel aspect." (E. Delin)
On trouvera des plans de Pointe-à-Pitre à différentes
périodes de son histoire (1775, 1863, etc.) dans "La
Guadeloupe, étude géographique", thèse de Guy Lasserre,
publiée en 1961.
de Pierre Bardin : Nos morts au champ d'honneur (pp. 1988,
2065)
Rolande Hlacia devrait pouvoir trouver l'endroit où a été
inhumé le caporal Henri Eugène SERRE, du 131e régiment
d'infanterie : son numéro matricule au corps est 5067;
mort pour la France, tué à l'ennemi à Reuilly (Aisne) le
15 juillet 1918; né à Paris le 13 mars 1892; transcrit à
Paris 11ème le 11 juin 1919 (n° du registre d'état civil
4220/27).
Le dossier doit se trouver aux Archives de Paris,
boulevard Serurier.
NOTES DE LECTURE
Pierre Baudrier
Anuario de Estudios Americanos. Tomo XII.- Sevilla : E. E.
H. A., 1955.- XII-989 p.- (Publicaciones de la Escuela de
Estudios Hispano-Americanos de Sevilla; CIV (N. general).
Serie 1.a: Anuario)
Debien, Gabriel.- El Espíritu de Santo Domingo de Lory,
1780, págs. 287-319
M. Debien tire parti du manuscrit 2.933/I de la biblio-
thèque municipale de Nantes pour publier, d'après LORY, un
exposé général sur Saint-Domingue. En introduction appa-
raissent la raison commerciale Plombert et Lory et les
patronymes LORY de BERNARDIèRE, GALBAUD DU FORT. Claude
LORY DU GAZON, négociant et capitaine de milices au Cap,
est l'époux d'une HOLSTEIN. Il aurait été à Nantes en
1785, si j'ai bien compris, car l'article est en espagnol,
et aurait adhéré à la loge Saint Germain (Cf. GHC, p.
2014, réponse 97-79).
Torres, Bibiano.- La Isla de Vieques, pp. 449-466
Parmi les informations bibliographiques qui terminent ce
tome XII, "Antillas Neerlandesas y Suriname", par Joanna
Felhoen Kraal, aux pages 695-734. Claude de Bonnault
traite le Canada aux pages 763-775 et l"'Historia de las
Antillas" est abordée aux pages 764-765. Il cite :
- Dermigny, L. et Debien, G. : La Révolution aux Antilles.
Journal maritime du commandeur de Villevielle, commandant
de la frégate la Didon 1790-1792, en "R. H. A. F." [Revue
d'histoire de l'Amérique Française], Montréal, Vol. IX,
núm. 1, págs. 55-73 ; núm. 2, págs. 250-271 [En fait, la
publication de l'article avait débuté dans le volume VIII]
- PetitJean Roget, Jacques : Les femmes des colons à la
Martinique aux XVIème et XVIIème siècIes-, "R. H. A. F.",
Montréal, Vol. IX, 1955-1956, págs. 176-235.
- Massio, R. : La Bigorre et la Guadeloupe au XIXème
siècle, "R. H. A. F", Montréal, Vol. IX, 1955-1956, págs.
376-391
A la page 822, la bibliographie nord-américaine
mentionne : Smelser, Marshall: "The campaign for the sugar
islands, 1759". Chapel Hill 1955. University of North
Carolina Press. 212 págs., mapas e índices. L'ouvrage fera
l'objet d'un compte rendu aux pages 917-8 de ce tome XII.
L'Angleterre y aurait la part trop belle.
La revue bibliographique du Pérou a un paragraphe
"Estudios genealógicos" qui nous signale des généalogies
imprimées SORIA, BOLíVAR, BUSTAMANTE de LA FUENTE.
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Révision 27/01/2005