G.H.C. Bulletin 95 : Juillet-Août 1997 Page 2026
De Louisbourg à Cayenne en passant par...
et peut-être aussi... ?
8 Laurent POUPON, officier marinier sur "l'Alcide", établi
à Port-au-Prince en 1786
o Montélimar 27/02/1750
9 Marguerite LE MAIRE ou MAGÉ (?)
10 Jean Baptiste MÉRAND (cf. GHC 56, janvier 1994, p. 962
et 965)
o Sainte-Gemme (17) 13/08/1762 (NDLR St-Genis ? cf. GHC
p. 962)
x Cayenne 19/03/1792
11 Marguerite Claudine MATHEVET (cf. GHC 56 pp. 962-967)
o Cayenne 18 b 27/12/1765 (GHC p. 962)
14 Nicolas GROSJEAN
o Fontenois la Ville (70) 18/12/1773
+ Sinnamary 05/12/1815
x 28/06/1809
15 Catherine MERCKEL
o Sinnamary 15/12/1792
+ Sinnamary 05/12/1815
16 Claude POUPON, soldat invalide
17 Marie Madeleine MOREAUX
22-23 ascendance MATHEVET (cf. GHC 56)
30 Antoine MERCKEL
o Rupertsberg, évêché de Buchsel près Spire
+ Sinnamary 03/06/1806
x 03/10/1786
31 Marie VÉCO (ou VÉCOT)
62 François VÉCOT (famille de Canadiens)
o Ile Saint-Jean 16/08/1745
x Sinnamary 04/07/1767
63 Marguerite GUÉDRY (famille d'Acadiens)
o Canada ca 1749
+ Sinnamary 11/09/1778
124 François VÉCOT
o Canada ca 1715
+ St-Malo (35) 04/11/1758, 43 ans
x Ile Saint-Jean 13/05/1743
125 Anne Marie ARSENEAU
+ St-Malo (35) novembre 1758
126 Pierre GUÉDRY
+ Rochefort (17) 09/11/1759
127 Agnès TRIEL
+ Rochefort (17) 19/11/1758
COMPTE RENDU DE LECTURE
Michel A. Rateau
Le tour du monde d'une femme seule
Agnès Chabrier
Albin Michel, Paris, 1959
L'auteur confie au lecteur, de façon très globale, ses
impressions de voyage. Les pages 277 à 300 traitent des
"Antilles françaises". Aucun nom n'est cité mais la
description de l'atmosphère des années 1950 et l'on
retrouve ainsi, par exemple, le nom d'hôtels aujourd'hui
disparus.
Qu'est devenu Arnoul MARTIN de CASSIEUX de MAURIAC ?
Micheline Thouvenin
Les MARTIN de CASSIEUX de MAURIAC étaient seigneurs
de Sainte-Sabine (en Périgord) et de Concots (en Quercy).
Arnoul (1706-1773), fils d'Antoine et de Suzanne de
BAUDET de CARDOU, avait épousé en 1749 à Baurech, près de
Bordeaux, Eléonore DUDON, fille d'un procureur général du
parlement de Bordeaux. Il en eut huit enfants (1).
Quelques jours avant sa mort, en 1773, il rédigea un
testament clos qui ne devait être ouvert qu'au cas où les
héritiers ne s'entendraient pas et n'accepteraient pas de
vivre en indivision. En effet, la règle en pays d'oc
n'était pas le droit d'aînesse : l'héritier universel
était choisi et n'était donc pas forcément l'aîné ni un de
ses fils. Personne ne connaissait la teneur d'un
"testament clos", car il avait été rédigé par le testateur
lui-même, sans aucun regard du notaire, clos, cousu et
cacheté, et seul l'extérieur portait les signatures du
notaire et des témoins du dépôt et de la couleur du fil
utilisé pour le coudre, des cachets de cire et empreintes
de blason. Souvent, devant un "testament clos", personne
n'en demandait l'ouverture, de peur de ne plus jouir de sa
part d'indivision.
Dans ce cas précis, rien ne fut fait; en conséquence,
l'indivision fut la règle car aucun des huit enfants (nés
entre 1750 et 1760) n'était majeur en 1773. En 1776, Louis
(né en 1757), qui n'a que 19 ans, agit comme seigneur et
chef de famille. Sa mère ne semble pas être décédée; une
seule ligne dans le registre des impôts semble indiquer
qu'elle s'était remariée et avait en conséquence perdu
tous droits sur les biens de son premier mari et sur ses
enfants (dont la tutelle avait dû revenir aux oncles
paternels prêtres, Pierre à Padirac et Arnoul à Cabans).
En 1792, Louis est parti, émigré, après avoir été
maire du village en 1790 et 1791. L'inventaire des biens,
obligatoire alors, fut fait en présence des deux soeurs,
Suzanne (née en 1750) et Cécile (née en 1753), qui
affirment que seul un septième des biens peut être pris
(François, jumeau de Cécile, est décédé jeune), car il y
a, outre Louis l'émigré, elles-mêmes, trois frères prêtres
(en fait réfractaires) et Arnoul (né le 27 août 1754),
parti depuis 19 ans "aux Iles".
Sur le relevé des embarquements de Bordeaux fait par
les "Amitiés généalogiques bordelaises", on trouve un
Arnaud-François MARTIN, 20 ans, de Toulouse, parti le 15
novembre 1773 pour Port-au-Prince. Ses oncles maternels
habitant Bordeaux comme avocats en parlement et lui étant
mineur, il est fort possible qu'il s'agisse de ce jeune
noble de Concots qui n'aurait conservé que son premier
patronyme.
Pour quelles "Iles" est-il parti ? Qu'est-il devenu ?
(1) Société des Etudes du Lot, avril-juin 1992
NDLR Rappelons (mais il n'y a sans doute aucun rapport),
la "trouvaille" de Pierre Bardin (p. 449), dans le
minutier central en 1850, bien tard donc, sur "des MAURIAC
en Haïti". Les parents s'étaient mariés à Torbek et leurs
six enfants étaient nés aux Cayes entre 1831 et 1843.
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Révision 23/01/2005