G.H.C. Bulletin 92 : Avril 1997 Page 1957
QUESTIONS
97-59 RUZ (Cuba, 19°)
Une de nos ancêtres, María Adolfina Clemencia Isaura RUZ,
est née à La Havane le 27 septembre 1861, puis est venue
en France épouser un parisien. Où m'adresser pour obtenir
une copie de son acte de naissance ? B. de Nercy
97-60 DULAC, COURTOIS, LARIGOT (Marie-Galante, 18°-19°)
Je recherche l'ascendance de Germain DULA , né à Marie-
Galante, probablement à la Capesterre, vers 1740-1750,
peut-être fils de Thomas DULAC et Marie Victoire COURTOIS.
Germain DULAC est décédé à Grand-Bourg vers 1800. Il avait
reconnu le 21 messidor an V (9 7 1797) plusieurs enfants
naturels, nés de son union avec la mulâtresse Marie dite
LARIGOT. Je recherche également l'ascendance de Marie,
elle-même décédée à Grand-Bourg le 4 ventôse an XII (24
février 1804). P. Frisch
97-61 BOYER (Guadeloupe, 18°-19°)
Je cherche une éventuelle alliance et descendance d'Ernest
BOYER, né à Pointe-à-Pitre en 1820. Il était fils de
Pierre (o Bordeaux 17 11 1786) qui épousa à Pointe-à-Pitre
le 6 août 1823 Jeanne POYEN, fille de Denis et feu
Augustine de VIPART. Ernest fut reconnu par ses parents
après leur mariage.
Pierre BOYER et Jeanne POYEN eurent-ils d'autres enfants
après 1823 ? B. Guillot de Suduiraut
97-62 GASCON (Bayonne, Ste-Lucie, Guadeloupe, 18°)
Je recherche l'ascendance de :
Edouard Eustache GASCON, Docteur en médecine
o ca 1800 Bayonne (64) + ?
x 13 mai 1834 Castries, Ste Lucie Marie Pauline Talentia
LAFFITTE
o 3 juin 1810 Castries, Ste Lucie
+ 4 janvier 1856 Castries, Ste Lucie
Je sais qu'il était fils de Jean Marie GASCON, Docteur en
Medecine et de Genevieve OLIVE. Merci d'avance. L. Roger
NDLR Cette question s'adresse à nos amis de la région de
Bayonne. Louis Roger vit aux U.S.A.
97-63 BOCCALIN (St-Domingue,(18°)
Je remercie M. J. de Cauna pour son information au sujet
de la famille Boccalin (p. 1728), j'ai toujours pensé que
ce nom de famille était francais. Pourrais-je avoir des
informations sur Jacques Boccalin ? Où peut-on consulter
les articles qu'il a mentionnés ? I.A. Fourcand
NDLR Pour la dernière question il faudrait voir avec une
bibliothèque proche e chez vous pour un prêt inter-
bibliothèque. La bibliothèque du Congrès à Washington
possède certainement ces articles.
97-64 DAVRAINVILLE (Martinique, U.S.A., 19°)
Henry Davrainville, âgé de 16 ans, arriva à Philadelphie
le 11 11 1822 venant de la Martinique. Je suppose qu'il y
est né vers 1805. Je serai reconnaissant à toute personne
qui pourrait me donner des informations. @G. Davrainville
97-65 FOURCAND et variantes (St-Domingue, 18°)
Toutes les familles de Jérémie qui ont porté les patro-
nymes Fourcand, Fourcauld, Fourcaud, Fourcault et Fourcant
sont tous des membres de la même famille (à l'exception du
Sieur Michel Foucault, propriétaire aux Boucassins,
paroisse de l'Arcahaye). Ils étaient tous grands proprié-
taires terriens à Jérémie, aux Abricots, à la Nouvelle
Plymouth, à la Guinaudée, à la Voldroghe, à la Grande
Rivière de Jérémie et à Cavaillon. Serait-il possible, à
un lecteur de consulter les indemnités pour voir si l'on y
trouve les différentes variantes d'orthographe mentionnées
plus haut ? I.A. Fourcand
97-66 MAISONNEUVE (Guadeloupe)
Ma famille (MAISONNEUVE), installée à la Guadeloupe depuis
le XVIIIe siècle, serait partie de Nantes : auriez-vous
des renseignements à me fournir sur ce sujet ?
G. Maisonneuve
NDLR Nous connaissons six familles de ce patronyme en
Guadeloupe : pourriez-vous nous communiquer les rensei-
gnements que vous avez réunis, afin de pouvoir les
compléter éventuellement et tenter de répondre à votre
question ?
97-67 ROQUES, CADIOT (Martinique, St-Domingue, 18°)
Trois collatéraux de mon ascendance, natifs de Condom
(Gers), sont partis de Bordeaux pour les Iles. Qui aurait
rencontré ces noms ?
- Jean ROQUES, 25 ans, parti pour la Martinique le 27 10
1764 sur "Le Maréchal de Richelieu";
- Joseph Léonard ROQUES, 18 ans, parti pour St-Domingue le
13 3 1752 sur "Le St-Jacques";
- Géraud CADIOT, 27 ans, parti pour Le Cap le 1 6 1753.
Pourquoi sont-ils partis ? Comment se passait la traversée
et combien de temps durait-elle ? A l'arrivée, étaient-ils
recensés ? M. Dupoujolade
NDLR Nombreux départs pour les Iles de façon continue, de
plusieurs régions de France et pour des causes différentes
selon les individus : c'est à voir cas par cas et en
général on ne connaît pas la cause (voir notre conférence
au Congrès de Bordeaux en 1991). Pas de recensement à
l'arrivée (et pas de recensements nominatifs aux Iles au
XVIIIe siècle). Les patronymes ROQUES et CADIOT sont
présents aux Antilles mais pour l'instant nous n'en savons
pas plus sur ces personnes précises.
97-68 Déportés de la Guadeloupe en 1802
Après le rétablissement de l'autorité de la métropole sur
la Guadeloupe en 1802, le décret du général Richepance, en
date du 17 juillet de la même année, ordonnait que soient
déportés tous les noirs et hommes de couleur qui avaient
porté les armes durant la période révolutionnaire. Existe-
t-il une liste de ces déportés de la Guadeloupe, indiquant
également le lieu de leur déportation ?
Je m'intéresse en particulier à Jean-Baptiste MAJOR,
mulâtre libre, qui fut sergent-major dans la compagnie des
carabiniers en garnison à Grand-Bourg de Marie-Galante
entre 1794 et 1802. Je sais seulement qu'il est décédé
quelque part en France entre 1837 et 1858 et je recherche
son acte de décès.
Les déportés recevaient-ils une assistance du gouvernement
et, dans l'affirmative, existe-t-il un registre de ces
aides indiquant le montant qui aurait été accordé à Jean-
Baptiste MAJOR ? P. Frisch
NDLR Les "secours" étaient accordés aux "réfugiés et
déportés" mais les documents sont dispersés et il n'y a
pas de liste générale récapitulative; nous mettons votre
question au rang des "recherches à faire"...
97-69 Colonie pénitentiaire (Guadeloupe, 19°)
Dans "Guadeloupe - Martinique dans les revues illustrées
du XIXe siècle" (cf. GHC p. 1848) est reproduit l'extrait
d'un article de "L'Illustration" du 21 mars 1857 sur la
fabrique de lits en fer de M. BRAG qui a fondé "à la
colonie pénitentiaire de Petit-Bourg, une vaste usine où
elle emploie à cette fabrication un grand nombre de jeunes
détenus qu'elle dote ainsi d'une profession honorable et
lucrative..." Quel lecteur de GHC en saurait plus à ce
sujet ? E. Littée
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Révision 20/01/2005