G.H.C. Bulletin 92 : Avril 1997 Page 1956

RÉPONSES

  des parties contractantes  l'impossibilité  à  tout  bon
  français patriote de pouvoir avoir dans ce moment aucune 
  communication avec l'isle de la Martinique, sa patrie  à
  cause de la diversité  des  sentiments  qui  règne  avec
  celle-ci et qui pour cela exposerait à une  mort  inévi-
  table quiconque voudrait y aller, il n'a pu, à cause  de
  ces considérations, y faire publier ses  bans,  le  tout
  mûrement examiné, j'ai passé outre et j'ai uni au  sacré
  lien de mariage..." 
 1.3. Marie Jeanne Bonifay
  o ca 1748    + Fort Saint Pierre 31/8/1828, ayant vu 
    naître ses arrière-petits-enfants Gédéon Auguste (mon 
    arrière-grand-père) et Charles Jules de Catalogne
  x à Fort Saint Pierre 22/6/1767 Antoine Rives, 
    négociant, fils de Guillaume et de Marie Caveau,
    o ca 1740 à Bordeaux  + Fort Saint Pierre 14/5/1775
  d'où :
  1.3.1. Marie Marguerite Rives
   o Fort St Pierre 16/5/1768  + Fort St Pierre 20/1/1815 
  1.3.2. Antoine Gaëtan Rives
   o Fort Saint-Pierre 26/1/1771
   x Capesterre de Marie Galante 8/1/1793 Marie Rose 
     Poirier Baucage, fille de Pierre et de Marie Anne 
     Duclair
     o et demeurant dans la paroisse
   d'où postérité à Marie Galante.
  1.3.3. Adélaïde Félicité Rives
   o Fort Saint-Pierre 9/2/1773 
   x Fort Saint-Pierre 30/6/1801 Joseph René Paul Carbonel, 
   d'où une fille unique :
   1.3.3.1. Marie Louise Joseph Carbonel
    x Augustin de Catalogne 
  1.3.4. Jeanne Marguerite Rives
   o Fort Saint-Pierre 26/3/1775 
 1.4. Jeanne Rose Bonifay 
  o ca 1761          + 22/1/1772 
 1.5. Félicité Bonifay 
  Marraine d'Adélaïde Félicité Rives, sa nièce, 28/4/1773 
 1.6. Jean Baptiste Bonifay
  Il signa en 1768 la demande de lettre de cachet contre 
  son frère François Gaëtan,
 1.7. Marguerite Bonifay
  Elle signa en 1768 la demande de lettre de cachet contre 
  son frère François Gaëtan,
 1.8. Véronique Bonifay
  o ca 1752              + Fort Saint-Pierre 7/1/1817
 1.9. François Gaëtan Bonifay
  Mauvais sujet contre lequel fut sollicitée le 5 juillet 
  1768 une lettre de cachet, dont ci-joint le texte :
  Dossier Colonies E 38 Gaëtan Bonifay
    "Nous soussignés parents, amis et alliés de la  famille
  Bonifay, pénétrés de la plus vive  douleur  de  ce  qu'il
  nous  reste  pour  toute  ressource  pour  prévenir   les
  malheurs  dont  la  perversité  du  caractère  du   Sieur
  François Gaëtan semble nous menacer  que  celle  de  nous
  porter à la plus dure extrémité.  Sur  les  conseils  qui
  nous ont été donnés,  nous  sommes  assemblés  pour  nous
  déterminer à solliciter une Lettre de Cachet  pour  faire
  enfermer le Sieur François  Gaëtan  dans  une  maison  de
  force, en exposant  aux  yeux  des  puissances  l'affreux
  tableau des vices, des excès et la dépravation totale  de
  ses moeurs, le débordement honteux  de  la  vie  la  plus
  dissolue, les indignités, les bassesses dont chaque  jour
  peut fournir une époque connue  de  tout  le  public  qui
  dans ses murmures taxait l'espoir que nous nous  formions
  d'un heureux retour d'une indifférence qui  tôt  ou  tard
  seroit aussi funeste  que  déshonnorante  pour  toute  la
  famille en leur exposant aussi d'un  autre  côté  que  ce
  n'est  qu'après  avoir  mis  en  usage  tout  ce  que  la
  douceur, les motifs de tendresse pouvaient nous  inspirer
  pour le ramener aux devoirs de l'honnête  homme,  que  ce
  n'est qu'aprés  avoir  inutillement  eprouvé  differentes
  mortifications et gradué le  genre  des  châtiments  pour
  maintenir la fougue de ses  déportements,  que  ce  n'est
  qu'après nous  être  convaincu  par  experience  que  ces
  précautions  déjà  usées  ne  sauraient  nous  mettre   à
  couvert de l'orage affreux qui menace toute  la  famille,
  que nous nous sommes unanimement  et  de  concert  reunis
  pour  implorer  l'autorité  supérieure  et  attester   la
  sincérité et la vérité des faits que nous denommons  dans
  ces présentes en faisant  en  sorte  d'éviter  un  détail
  trop affligeant 
     Fait à Saint Pierre le 5 juillet 1768
   Gajetan Bonifay, père
   Magairite Dunis Bonifay, mère
   Jean Baptiste Bonifay, frère 
   Joseph Bonifay, frère
   Marguerite Bonifay, soeur
   Duman, beau-frère
   A. Rives, beau-frère
   Fransoie Gamie, parent                 B. de Catalogne

QUESTIONS

97-56 DEYMIER (St-Domingue, 18°)
J'aimerais  avoir  tous  renseignements  sur  le  sort  des
personnes  suivantes  (fiches  établies  par  les  "Amitiés
généalogiques bordelaises") :
- Louis DEYMIE, 15 ans, de Bordeaux, par i  pour  Port-au-
Prince le 6 8 1787 sur "Le  Prince  de  Condé",  capitaine
Duplantier;
- François DEYMIER, 25 ans,  de  St-Bazeille  (Aquitaine),
parti pour affaires pour St-Domingue, le 27  8  1771,  sur
"La Belle Iris", capitaine Priallo.                E. Léon
NDLR Ces noms ne figurent pas dans Moreau de St Mery; par 
contre en page  614  de  GHC  est  mentionné  un  "DEYMIÉ"
négociant à Bordeaux en 1785.
97-57 LAFFRA (Antilles ?)
Au  cours  de  recherches  ou  de  relevés  effectués  aux
Antilles, auriez-vous noté la présence de  mon  patronyme,
avec ou sans variantes d'écriture (LAFFRA, LAFFRAT, LAFRA, 
LAFRAT) ? En effet, il  m'a  été  rapporté,  sans  que  je
puisse le  vérifier,  qu'il  se  pourrait  qu'une  branche
lointaine ait pu y transiter ou y vivre.       J.J. Laffra
97-58 de BEAUMONT (St-Domingue, 18°)
Dans l'indemnité de Saint Domingue, Jean Baptiste, Gabriel 
et  Marie  Françoise  Fourcand  sont  portés   comme   les
héritiers de Joseph de Beaumont. Quels sont les liens  qui
existent entre la famille Fourcand (ou  Fourcauld)  et  ce
Mr. de Beaumont ? La seule information que je  détiens  au
sujet de cet individu, me vient du livre de Jean  Fouchard
"Le Thêatre à Saint Domingue" où il mentionne,  Joseph  de
Beaumont parmi les grands propriétaires qui  se  partagent
au fils des ans les maisons de  Jérémie.  (chapitre  :  La
Comédie à Jérémie).                          I.A. Fourcand


Page suivante
Retour au sommaire



Révision 20/01/2005