G.H.C. Bulletin 92 : Avril 1997 Page 1955
RÉPONSES
97-18 Français émigrés en Argentine
Un des deux fils de Micaela CHAUVITEAU (1817-1851), fille
de Salabert et Serafina et épouse d'Arsène NOGUES, s'est
fixé en Argentine : il s'agit de Gaston NOGUES (1840-
1907), médecin, époux de Clémentine MOLINA (1842-1902).
Ils eurent 14 enfants dont 8 restèrent célibataires; il
existe une descendance sur place, en particulier de Jules
Gaston (o 1879), médecin. E. Boëlle
97-25 CLÉDOU (Antilles, Guadeloupe, ?, 19°)
Merci de votre réponse (p. 1893) mais elle apporte une
nouvelle question : sait-on comment et par qui les patro-
nymes ont été attribués aux "nouveaux libres" en 1848 ?
Est-ce par l'autorité civile qui établissait les
registres, par les anciens maîtres ou bien ont-ils été
choisis par les intéressés eux-mêmes ?
En effet notre patronyme, très peu répandu (5 ou 6
familles, à ma connaissance, en dehors de la mienne), est
localisé dans le grand Sud-Ouest. Un "clédou", en
béarnais ou en occitan, désigne un portail, une petite
barrière; je ne pense pas que ce soit le hasard qui ait
amené cette famille de "nouveaux libres" à recevoir ce
patronyme, tout à fait étranger à la Guadeloupe.
Y a-t-il des études, des ouvrages, qui abordent cette
question ? M. Clédou
NDLR Pas d'ouvrages sur le sujet, hélas; plusieurs
articles ou paragraphes dans GHC. Nous envisagions un
dépouillement des registres subsistants mais cela ne
semble pas soulever l'enthousiasme, bien au contraire.
Votre information est intéressante; nous essaierons quand
nous en trouverons le temps, de consulter le registre des
nouveaux-libres de l'Anse-Bertrand, heureusement conservé,
pour voir qui est l'officier d'état civil et quels autres
patronymes il a attribués : il était peut-être du sud-
ouest ! C'est bien l'officier d'état civil, en effet, qui
attribuait les noms, le problème étant de savoir selon
quels critères; il lui arrivait d'entériner un surnom ou
patronyme que l'individu portait déjà mais sans que ce
soit officiel.
97-29 DESSALINES d'ORBIGNY (St-Domingue, 18°-19°)
Je précise que je ne descends pas du grand naturaliste
Alcide d'ORBIGNY mais bien de son frère, Edouard, lui-même
naturaliste, mais moins notoire et filleul de Jean Jacques
AUDUBON, initié par leur père, Charles-Marie, à l'ornitho-
logie. D. Béraud
97-29 DESSALINES d'ORBIGNY (St-Domingue, 18°-19°)
Louis de MONS d'ORBIGNY (1770-1867) était un grand ami de
Salabert CHAUVITEAU. Ils se sont rencontrés et écrit en
particulier depuis Ballston Springs (Saratoga) (U.S.A.) en
1810, lors de cures de L. de Mons d'O. qui n'avaient pas
l'air de lui réussir.
Ce dernier avait alors quitté Cuba et n'y est revenu,
après des mois d'hésitation, qu'en 1811. Il avait sur
place un beau-frère, (prénommé Bruno ?) qui semble avoir
géré les biens restés à Cuba.
"Luis Mors d'Orbigoy. (page 1894) n'est qu'une version
espagnolisante du nom réel. Quant à SALABERT, il s'agit
selon toute vraisemblance de Salabert CHAUVITEAU, qui n'a
rien à voir avec les familles SALABERRIA et SALABERRY.
Nous retrouvons L. de Mons d'O., en France en 1821, lors
du retour en France de Salabert, toujours ami intime de la
famille.
Il habitait en Touraine, à Joué les Tours, où il décéda en
1867. E. Boëlle
97-36 CHATEAU (Martinique, 18°)
Je vous renvoie à la généalogie de ma question 93-84
(p.840); vous trouverez ci-après des compléments.
Tous les renseignements proviennent des registres de La
Trinité (Martinique), à l'exception des événements ou
personnes en lien avec la paroisse Dennery (Ste-Lucie),
qui m'ont été indiqués par Arnaud Vendryes et des n° 1.5,
1.6 et 1.7, trouvés et complétés grâce à l'amabilité
d'Eugène Bruneau-Latouche.
Jean CHATEAU et Marie Elisabeth ROZIER ont eu plusieurs
enfants dont 7 parvenus à l'âge adulte, d'après un acte
notarié du 17 août 1803 (Me Mollenthiel, Martinique),
portant règlement de succession de Jean-Julien CHATEAU
SAINTE-ROSE. mais le classement des enfants est purement
arbitraire, ne connaissant ni leur date de naissance ni
leur âge au décès; cependant, l'aîné doit être Antoine
René CHATEAU (1.7), mort à Bordeaux à 79 ans environ, donc
né vers 1725, à la Trinité.
Ma question sur l'origine métropolitaine de la famille
CHATEAU reste posée; j'ai un certain nombre de raisons de
penser que la famille ROZIER a une origine bordelaise ou,
du moins, girondine.
Ajouter aux 4 enfants de la page 840 :
1.5 Xavier CHATEAU SAINT-YVES
x Rivière-Pilote (Martinique) 28 5 1776 Marie Emilie
GARNIER-LAROCHE, fille de Louis et Anne Véronique
AMELIN
d'où deux filles
1.6 Jean Julien CHATEAU SAINTE-ROSE
+ Ste-Marie (Martinique) 18 7 1800
1.7 Antoine René CHATEAU
o La Trinité ca 1725 + Bordeaux 12 1 1804 environ 79 ans
x Bordeaux (St-Eloy) 17 2 1759 Jeanne Rose LATASTE,
fille de Romain, conseiller du roi, greffier en chef
de la cour consulaire de Bordeaux, et Pétronille
Henriette RASTOUIL J.C. Ricard
97-52 BONIFAY (Martinique, St-Domingue, 19°)
Il existe au moins deux familles Bonifay ou Bonifaye à
Saint Pierre, l'une au Fort dont je descends et une autre,
celle du notaire, décédé le 15/5/1821 et originaire de
Toulon, qui semble distincte de la précédente, au
Mouillage :
Dans celle du Fort, on trouve un Joseph, mais je ne sais
pas s'il s'agit de celui recherché :
1. Gaëtan Bonifay
o ca 1708 + Fort St-Pierre 29/11/1789
x Marie Deniot ou Deniau (?)
1.1. Anne Bonifay
x Fort Saint Pierre 16/5/1774 Jean Duman, maître
cordonnier
1.2. Joseph Bonifay
o ca 1740 + Fort Saint-Pierre 17/9/1798.
Il est parrain de sa nièce Adélaïde Félicité Rives le
28/4/1773 au Fort Saint Pierre.
Sa date de décès n'est pas très éloignée de celle
indiquée dans la question. Si c'est lui, en fait de
révolte d'esclaves, il s'agirait plutôt des événements
révolutionnaires et en particulier des incidents à Saint
Pierre en juin 1790 entre libres de couleur et
"patriotes", si on en juge par le commentaire de l'état
civil au mariage de son neveu Antoine Gaëtan Rives à
Marie Galante en 1793 :
"Nous ayant été représenté par Antoine Rives, l'une
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Révision 20/01/2005