G.H.C. Bulletin 91 : Mars 1997 Page 1921
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES
Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe
Archives départementales, BP 74, 97102 Basse-Terre cedex
n° 109, 3e trimestre 1996
- Contribution à l'étude du cannibalisme chez les Amérin-
diens Gérard Lafleur
- Archéologie amérindienne en Guadeloupe : recherches
récentes et perspectives André Delpuech, Corinne Hofman et
Menno Hoogland
- La carte archéologique Eric Gassies
- Les femmes caraïbes insulaires : lecture comparée des
chroniques françaises du XVIIe et du XVIIIe siècles sur
les Petites Antilles Henry Petitjean Roget
Mondes et cultures tome LV 1-2-3-4 1995
comptes rendus trimestriels des séances
Académie des Sciences d'Outre-Mer
15 rue La Pérouse, 75116 Paris
Un gros volume mais, cette année, de nouveau, rien sur les
Antilles et la Guyane; en revanche les amoureux de
l'Afrique seront comblés. Signalons la "passation" de
présidence de Marie-Antoinette Menier (cf. GHC p. 1695) à
Etienne Crouzet et le départ à la retraite de Mme Gibour,
bibliothécaire depuis 1984, suivi peu de mois après, nous
le regrettons profondément, de son décès, le 5 août 1995.
C'était une fidèle de GHC, très attachée à l'île Saint-
Barthélemy, et c'est grâce à elle que nous échangeons le
bulletin avec l'Académie; certains d'entre vous ont pu la
rencontrer à l'une ou l'autre de nos assemblées générales.
Nous relevons parmi les conférences :
- 3 février 1995 : Joseph Bullet, aumônier de la marine;
un Franc-Comtois à St-Domingue et sur les côtes d'Afrique
Guy Georgy. Né le 13 décembre 1728 près de Besançon, il a
laissé une abondante correspondance et de nombreux
mémoires sur St-Domingue, l'Afrique, la traite, etc. Nommé
à 56 ans curé des Anses d'Arlet de la Martinique, il y
mourut dès le 5 juin 1785. Guy Georgy signale que son
importante oeuvre manuscrite inédite (conservée, pour St-
Domingue où il séjourna de 1760 à 1772, aux archives de la
marine, sous les noms d'abbé Bullet ou de "M. Antoine")
mériterait d'être exploitée... avis aux étudiants et
directeurs de thèses !
- 6 octobre 1995 : Un patrimoine en devenir, les archives
d'Outre-Mer et la recherche Elisabeth Rabut (présentée par
Marie-Antoinette Menier). Historique du Centre des
Archives d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence, les nouveaux
bâtiments et l'évolution de la recherche.
Dans la bibliographie, les deux seuls ouvrages d'histoire
sur les Antilles signalés sont ceux de Nelly Schmidt,
"L'engrenage de la liberté. Caraïbes, XIXe siècle" (Uni-
versité de Provence 1995) et "Victor Schoelcher" (Fayard
1994).
La France généalogique n° 197, janvier 1997
CEGF, B.P. 101, 75862 Paris cedex 18
- L'implexe Françoise Poincaré
- Dots et douaires, contrats de mariage de nos grands-
mères (1ère partie) Michèle Cherbonneau
N'oubliez pas de nous signaler si vous comptez aller au Congrès de
Bourges (8-11 mai)
RÉPONSES
91-166 RIVASSON de LA GRAVE (Martinique, 18°-19°)
"Le 23 juin 1759 a été inhumé dans cet e paroisse (Port-
de-Paix, St-Domingue, quartier de Jean-Rabel) le corps de
Pierre Samuel de RIVASSON, âgé de 27 ans, natif de
Prigonrieux, fils légitime de Jean de RIVASSON et Marie
CHANCEAULME, décédé la veille sur l'habitation de son
oncle Monsieur CHANCEAULME dont il était économe. Le
Guise, curé".
Pierre Samuel était parti de Bordeaux le 18 novembre 1758
sur le "Marquis de Marigny", pour le Cap. L. de Rivasson
91-187 DORET (Haïti, 19°)
(voir réponse page 1853)
Au cours d'une recherche différente, j'ai noté à la Croix
des Bouquets, le 19 novembre 1731, le mariage de Gilles
DORET, armurier, fils de Gilles et Françoise BOURSIN,
natif de la paroisse de Refuveil, diocèse d'Avranches en
Normandie, avec Suzanne ETIÉ veuve de Joseph LEJEUNE et
fille de Jean et Catherine YOU, native de la parois e St-
Sauveur de La Rochelle. P. Bardin
NDLR Reffuveille (50)
91-187 DORET (Haïti, 19°)
(réponse de Philippe Marcie en page 1853) : Isaac DORET
est bien le père de Louis Isaac Pierre Hilaire DORET (qui
fut successivement lieutenant de vaisseau, capitaine,
gouverneur de la Réunion, sénateur) et l'époux d'Eustelle
DURET, restée à Cognac où elle est décédée en 1804.
On peut supposer qu'Isaac DORET a fui la France après 1789
(date de naissance de son fils) en raison de sa profession
de magistrat au siège royal de Cognac : il risquait sans
doute la prison ou la guillotine.
Philippe Marcie cite un testament (1793) puis un inven-
taire (1795) à Philadelphie : est-ce la vil e des Etats-
Unis, alors que le texte laisse supposer qu'Isaac résidait
à Léogane ?
Pour en revenir à son fils Louis DORET, le décès loin de
France de son père qu'il n'avait pratiquement pas connu
(né en 1789) est peut-être le motif qui l'a décidé à
devenir "marin au long cours"; né d'une famille de
magistrat et de prêtres et non d'officiers de marine, il
ne semblait pas préparé à cette carrière. Il souhaitait
peut-être retrouver des souvenirs de son père. Cela lui a
permis de se rendre plusieurs fois dans sa vie aux
Antilles et notamment, une fois au moins, en Haïti, en
décembre 1841, où, commandant de "L'Oreste", il fut reçu
officiellement, avec le capitaine LARTIQUE, commandant du
"Berceau", par le consul de France à Port-au-Prince.
L. Cabon
NDLR Les réponses données par Philippe Marcie viennent
d'un fichier confié par M. Houdaille (p. 1769), fiches qui
ne donnent souvent que des références, pas toujours
faciles à interpréter.
Philadelphie est bien la ville des Etats-Unis, une des
villes où s'étaient réfugiés de nombreux Français fuyant
St-Domingue, qui confiaient leurs papiers au consulat;
Cela constitue un fonds conservé, en partie, dans la série
"Consulats" (G/5/34 bis à 45) conservée au CA M d'Aix-en-
Provence (et consultable au CARAN sur microfilm); nous
essaierons de voir si le testament et l'inventaire y
figurent.
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Révision 20/01/2005