G.H.C. Bulletin 91 : Mars 1997 Page 1922
RÉPONSES
95-146 MARIE et BOLLE (Guadeloupe, 19°)
C'est en réalité à St-Pierre (Martinique) qu'a eu lieu, le
14 juillet 1841, le mariage de Louis Rose François MARIE,
employé du Gouvernement (o Fort St-Pierre 30 8 1817),
fils de feu Pierre Alexandre MARIE (de son vivant
négociant, ancien officier de marine (+ Ile de Porto-Rico
24 3 1832) et de feue Marie Rose PARSONS (+ St-Pierre 15 7
1840), avec Marie Louise Julie BOLLE (o Fort St-Pierre 1 8
1820), fille naturelle de demoiselle Marie Joseph LOINTAIN
(+ St-Pierre 8 9 1826), reconnue le 2 2 1836 par François
BOLLE, négociant, alors âgé de 51 ans.
Je signale par ailleurs, également à St-Pierre :
- 19 7 1836, mariage de Jean Baptiste Mathieu COQUERAN et
Paule Eléonore MARIE, née en 1813, fille de Pierre
Alexandre et Rose PARSON;
- 15 5 1844, naissance de Marie Rose Julia MARIE, de Louis
Rose François et Marie Louise Julie BOLLE.
- 31 8 1853, mariage de Jean Baptiste Victor Léon GRILHAUT
DES FONTAINES avec Marie Françoise Elisabeth BOLLE, née à
St-Pierre 10 11 1829, fille de François et de Marie
Alexandrine DANEY, cette dernière + St-Pierre 13 11 1831.
A. Gallet de Saint-Aurin
96-21 LHÉRISSON (Haïti, 18°)
En complément à ma question, voici ce que j'avais noté à
Aix (Greffe de Jacmel, G2/155, f° 8 à 16, 21 mai 1791) :
"Réquisition des frères de dame Marguerite PIRONNEAU
épouse du sieur Jean LHÉRISSON, décédée sur son habitation
des Côtes de Fer, au bourg du Baynet"
Jean LHÉRISSON est né à Bordeaux, le 15, et baptisé le 17
avril 1739 paroisse St-André (fils de François et Marie
LAFITTE); il épousa au Baynet le 4 juin 1782 Marguerite
BLANCHARD; je souhaite savoir si le couple eut des
enfants. M. Lérisson
96-46 VILAIN (Martinique, 18°-19°)
(pages 1607, 1637, 1701) Je précise que la famille VILAIN
XIII, d'après renseignements pris en Belgique, s'est
surtout épanouie non à Malines, comme le dit le Diction-
naire de la noblesse française de St-Simon et Séreville,
mais à Alost (Aalst), au nord-ouest de Bruxelles. Il
semble impossible pour le moment, d'après réponse des
archives de Malines, d'établir un lien entre les VILAIN de
la Martinique et les VILAIN XIII de Belgique, si même ce
lien (d'après la tradition familiale) existe. Cependant,
l'origine flamande me semble probable, mais ce peut être
une autre famille que les VILAIN XIII. De plus, une lettre
aux archives d'Alost est restée sans réponse. J. Bonnet
96-179 GARNIER-LAROCHE, BOREL (Mart., Guad., 19°)
Merci des réponses en pages 1856-1857. Quelques petites
précisions :
1.2.4 Jean Louis Gaston BOREL
(o Fort-de-France 3 12 1864)
+ Pointe-à-Pitre 22 6 1945
x 1911 Suzanne MICHAUX
o Le Moule 1 11 1872
+ Pointe-à-Pitre 4 9 1965
J. Bonnet
97-3 Club des Jacobins (Martinique, Ste-Lucie)
En dépit des publications, la documentation sur les clubs
est assez dispersée et rien ne prouve qu'ils ont été
affiliés au club des Jacobins.
Les recherches doivent s'orienter vers la série Colonies
C/10c (Ste-Lucie), fin 1792 et 1793, à Félicité (ex
Castries), création sous l'influence de LACROSSE.
A la Martinique, série C/8a, en 1793, on connaît surtout
les clubs de République Ville (Société des Amis de la
République et de la Convention) (ex Fort-Royal) et de
Saint-Pierre (Club de la Marseillaise), créés avec la
participation de LEBORGNE qui se disait le "Marat des
Antilles". J'ai aussi relevé l'existence d'un club au
Lamentin.
Un des documents les plus connus sur l'action de ces clubs
est une lettre des royalistes ou planteurs, adressée au
gouverneur ROCHAMBEAU (C/8a/102, f° 135) :
"Lamentin, 23 avril 1793
(...) Bientôt parurent des proclamations menaçantes (...)
les Planteurs ne doutèrent pas qu'entourés de gens effer-
vescents sans propriétés (...) vous n'eussiez été trompé
(...) Mais ce qui les tint dans une continuelle inquié-
tude, ce furent les Clubs composés en partie d'hommes
tombés du ciel ou plutôt sortis de l'enfer (...) C'est
dans les assemblées nocturnes que les meilleurs citoyens
de la colonie ont été dénoncés, c'est là que les projets
les plus incendiaires ont été développés au bruit des
clameurs (...), c'est là qu'on n'entend parler que de
liberté et d'égalité dans un pays qui ne peut exister que
par des esclaves (...). PERCIN s'arma chez lui dans projet
d'attaquer, il ne voulait (...) que se tenir sur la défen-
sive. Cette salutaire précaution fut un prétexte nouveau
pour les clubistes (...)" L. Elisabeth
97-7 Lycée Carnot à Pointe-à-Pitre
Voir mon "Guide historique des noms de rue de Basse-Terre
et Pointe-à-Pitre", pp. 211-212. (GHC p. 816)
R. Enoff
97-7 Lycée Carnot à Pointe-à-Pitre
Les sources les plus accessibles sont dans le Bulletin
Officiel de la Guadeloupe. L'essentiel se trouve dans une
publication rest e confidentielle "Lycée Carnot, 1883-
1893". Plus facile à trouver est le volume 6 du travail de
Jules Ballet intitulé "La Guadeloupe. L'instruction à la
Guadeloupe de 1880 à 1900" réédition Basse-Terre, Archives
départementales, 1982; texte établi et annoté par René
Abou.
Dès 1874, pour des raisons d'économie, l'armée envisage la
fermeture des hôpitaux militaires de Basse-Terre et de
Pointe-à-Pitre. En janvier 1881, les conseillers généraux
décident la création d'un lycée de garçons. Lors du vote
du budget pour 1882, ceux de Basse-Terre veulent placer le
Lycée dans leur ville, au chef-lieu de la colonie. Après
avoir insisté sur le caractère malsain de Pointe-à-Pitre,
ils proposent un site salubre, l'hôpital militaire du Camp
Jacob. Leurs adversaires l'emportent en faisant ressortir
que le projet ne sera rentable que s'il y a suffisamment
d'élèves.
Un premier emplacement ayant été jugé insuffisant, le
Conseil général opte pour le site de l'hôpital militaire.
Le 5 mars 1882, l'Etat accepte la cession du terrain "à
condition que la salle des morts resterait placée au lieu
où elle se trouvait". Après négociations, le décret du 26
décembre 1882 autorise, sans réserve, la cession des
bâtiments et du terrain à la colonie pour 450.000 francs
et, combat laïque oblige, l'établissement d'un nouvel
hôpital, qui disparaît en 1905, à l'emplacement de l'école
communale tenue par les frères de Ploermel. Enfin le
décret du 12 mai 1895 donne au lycée de Pointe-à-Pitre le
nom de Lycée Carnot. L. Elisabeth
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Révision 20/01/2005