G.H.C. Bulletin 88 : Décembre 1996 Page 1825
COMPLÉMENTS
de Patrick Galigny de Bonneval : GALIGNY de BONNEVAL (p.
1126; NDLR N'oubliez pas de rappeler la page !)
Les enfants de Jean Pierre de GALIGNY sr de BONNEVAL (II)
et Claire DUPLANTADIS sont :
1 Dominique Michel de GALIGNY de BONNEVAL
o Sélestat (67) 30 9 1705
2 Denis de GALIGNY de BONNEVAL, lieutenant colonel du
corps royal d'artillerie
o Sélestat 16 9 1708
+ Fort-Louis du Rhin (67) 9 6 1780
x Hélène Sophie de FALK
3 Johanna Paula de GALIGNY de BONNEVAL
o Sélestat 23 1 1711
Opération cartes de sûreté Philippe de Chastellux
La Bibliothèque généalogique informatise, depuis
1991, les 200.000 cartes de sûreté (ou cartes de civisme)
délivrées aux hommes parisiens de plus de 15 ans depuis le
19 septembre 1792 jusqu'à la fin 1794 ou le début 1795
(suivant les commissariats).
Les cartes de sûreté elles-mêmes, données aux
individus, n'ont bien sûr pas été conservées mais, heureu-
sement, on a aux Archives nationales les listes, tenues au
moment de la délivrance des cartes, d'une trentaine des
sections de Paris. Ces registres se trouvent en 24 cartons
de la sous-série F7, de F/7/4785 à F/7/4808-4824.
Seulement 110.000 cartes ont été saisies informati-
quement mais le travail de saisie manuelle aux Archives
nationales est pratiquement terminé. Sur 110.000 cartes,
87 mentionnent que la personne est née ou a vécu aux
Antilles.
Quand l'opération des cartes de sûreté sera finie,
nous informatiserons les 130.000 actes de notaires de 1793
puis les hôpitaux et autres registres concernant Paris à
l'époque révolutionnaire. Déjà, une équipe de 8 personnes
travaille au CARAN pour recopier manuellement quelque 500
ou 1.000 actes d'une étude parisienne. Si quelqu'un désire
se joindre à l'équipe, il sera le bienvenu.
Les cartes étaient parfois rouges, lorsque les
personnes étaient suspectées; les cartes blanches étaient
délivrées à d'autres personnes. Il est fort probable que
les expressions "avoir carte blanche" et "se faire
blanchir" viennent de cette époque.
PUBLICATIONS
La Révolution de Haïti
Mémoire pour servir à l'histoire
de la Révolution de St-Domingue
général Pamphile de LACROIX
présenté par Pierre Pluchon
Editions Karthala, série Relire, 1996, 190F
Réimpression intégrale, avec introduction, notes et index
biographique. Nous ne pouvons en dire plus, n'ayant pas vu
l'ouvrage, mais nous ne doutons pas de l'intérêt de cette
réédition, étant donné celui qui l'a menée à bien.
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES
Histoire et Sociétés n° 64
(signalé par Philippe de Chastellux)
- De la cour de Navarre aux isles d'Amérique (première
partie) par Michel de Gouberville : les TAILLEVIS de
PERRIGNY, à St-Domingue (voir les index de GHC).
Neptuna, revue des Amis du musée de la marine
n° 203 3e trimestre 1996
(signalé par Jean-Paul Hervieu)
- Ivan Ivanovitch de TRAVERSAY par Madeleine du Chatenet :
Jean Baptiste PRÉVOST de SANSAC de TRAVERSAY, né en 1754 à
la Martinique et décédé en Russie en 1831, officier de
marine français, ministre de la Marine pendant 18 ans du
Tsar Alexandre I. Il est à l'origine "de la prestigieuse
épopée des navigateurs russes autour de l'Antarctique"
dont l'empreinte figure toujours sur les atlas : "Iles du
marquis de Traversay, Ile Pierre Ier, Terre Alexandre".
- La pathologie à bord des vaisseaux de l'Ancien Régime
par Gérard A. Jaeger : les maladies des équipages des
flottes des XVIIe et XVIIIe siècles.
Revue Historique, n° 597, janvier-mars 1996, PUF
(signalé par Jean-Paul Hervieu)
- "Esclaves et gens de couleur libres de la Martinique
pendant l'époque révolutionnaire et napoléonienne : trois
instants de résistance" par David Geggus. Des faits
précis, des chiffres, le tout appuyé sur de nombreux
documents d'archives tant britanniques que françaises et
des livres et thèses en français et en anglais. Ces trois
révoltes étant celles de St-Pierre (1789), de Jean KINA à
Fort-Royal (1800) et St-Pierre de nouveau (1811), à une
époque (pour les deux dernières) où la Martinique était
anglaise, il fallait un historien à l'aise dans la langue
et les fonds d'archives tant anglais que français pour
mener à bien cette étude.
La revue française de généalogie
11 rue de Wattignies, 75012 Paris; le n°, 20F
n° 105, août-septembre 1996 :
- Peut-on protéger les travaux généalogiques ? (Légis-
lation) Thierry Foyard, avocat au barreau de Paris.
n° 106, octobre-novembre 1996 :
- Supplément central de 16 pages sur "Généalogie et
Informatique" Xavier Guyot
Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique
Cahier n° 56, septembre 1996, 35F
30 rue Boissière 75116 Paris
- St-Domingue, notes généalogiques, 20ème série E. Arnaud
- Table des "notes généalogiques"
- Une piste pour les POTHUAU E. Bruneau-Latouche
- Aperçu sur la santé aux Antilles R. du Chaxel
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