G.H.C. Bulletin 87 : Novembre 1996 Page 1795

RÉPONSES

96-80 RABOTEAU (Antilles, Guyane, Louisiane)

  A l'état de l'indemnité, il figure pour  une  moitié  de
  maison, emplacements  et  salines,  dans  le  bourg  des
  Gonaïves, dont son fils est seul héritier.
  x Angélique Louise Jeanne LOUIS, catholique,  native  du
    Cap.
  D'où :
2.1 Pierre Antoine Augustin RABOTEAU
    o St-Nicolas de Nantes 6 1 1790; p sr. Pierre RABOTEAU 
      aïeul, de la ville de La Rochelle; m dame GRIMPERET, 
      née Angélique Marguerite de LAFON, de la ville du 
      Cap, représentée par dame KöCHLIN, née Marie 
      Magdeleine de JARNAC)
3 Autres RABOTEAU
- "Thomas RABOTEAU, dit La Verdure,  caporal  d'ordonnance
  dans la Cie de M. DUNIERL (?), natif de la  paroisse  de
  Ste-Luce, diocèse de Nantes, âgé de 36 ans. L'esquinance 
  dont il a été attaqué ne lui a pas permis de recevoir le 
  Saint-viatique"; inhumé à Fort-Dauphin le 21 août 1735.
- Jean Josué RABOTEAU, négociant à Saint-Marc,  lieutenant
  de milice, compagnie de M. Jean DROUIN
  o La Rochelle ca. 1735, d'Isaac et Magdeleine JOUVEAU
  (+) Saint-Marc 13 7 1772
- Jean Isaac RABOTEAU
  Propriétaire d'une caféterie au Gros Morne, hauteurs  du
  Moulin. Il a pour héritiers deux  soeurs,  Élisabeth  et
  Marie RABOTEAU; deux neveux, Louis Alexandre et  Abraham
  BOTHER; trois neveux et petits-neveux  Emile,  Isaac  et
  Emma RAWSON. C'est vraisemblablement lui  qui  signe  au
  mariage de Pierre Jean RABOTEAU, le 19 février 1787.
- Théodore RABOTEAU
  Procureur de l'habitation  des  héritiers  POIRIER,  qui
  figure sur une liste, établie  en  septembre  1793,  des
  propriétaires d'esclaves domestiques dans la paroisse de 
  Saint-Marc (AN DXXV...).
- Michel RABOTEAU
  Propriétaire pour une moitié (avec Jean Pierre et  Louis
  Clair BOURDON) de la caféterie RABOTEAU  et  BOURDON  au
  Grand-Goave (sud de Saint-Domingue).
  Quatre ayants-droit en 1832 :
  RABOTEAU Marie Constance, épouse LAMBERT
  RABOTEAU Esther Claire, épouse CLUZET
  de LONGUEVILLE Suzanne Dorothée
  de LONGUEVILLE Bénigne Françoise, épouse VALENTIN.
  Pas de lien de parenté indiqué.
  Pour celui-ci, à la différence des trois précédents,  on
  ne voit pas   non plus de lien de  parenté  avec  Pierre
  Jean et Antoine Augustin RABOTEAU.     P. H. Gaschignard
N.B.  Les dossiers des Secours aux réfugiés de St-Domingue 
à Nantes se trouvent partie aux archives  départementales, 
partie aux archives municipales, y compris pour la famille 
RABOTEAU-POIRIER (cf. NDLR p. 1640).
96-97 PAGèS (St-Domingue, 18°-19°)
(compléments à la réponse p. 1703)
Pierre PAGèS, le pacotilleur décédé le 17 mai 1782, devait 
être de Promilhanes (Lot, canton de Limogne).
Je puis ajouter Jean PAGèS, natif d'Albas (Lot, canton  de
Luzech), qui part de Bordeaux  en  juillet  1743  pour  la
Martinique, à 39 ans.                        L. Bourrachot
96-129 GARNIER-LAROCHE (Guadeloupe, 19°)
Intrigués par la réponse donnée en page 1731 et aidés  par
un autre membre de GHC, après recherche vaine  à  Fort-de-
France, c'est à St-Claude (en Guadeloupe) que  nous  avons
retrouvé le mariage cherché,  le  25  mai  (et  non  le  5
novembre)  1842.  L'acte  est  difficilement  lisible  sur
microfilm (trop pâle). Les époux sont : 
- M. Jules GARNIER LAROCHE, 26 ans, natif  de  Fort-Royal,
fils de + Jean Louis Bernard Chery, habitant  propriétaire
à la Martinique, et de Marie  Josèphe  Adélaïde  ARSONNEAU
DORVILLE, présente, épouse en secondes noces  de  M.  Jean
Joseph Victoire (?) CHRISTEN MONTIGNY, lieutenant  colonel
au 1er régiment de marine, chevalier de St-Louis et de  la
Légion d'Honneur, demeurant à Basse-Terre, et
- Mlle Rose Elisabeth Emilia BOSSANT,  23 ans,  native  de 
Basse-Terre, "propriétaire domiciliée en cette commune  de
Basse-Terre Extra-muros", fille de + sieur  Jean  Baptiste
Marie Léon, avoué à Basse-Terre où il est décédé le 22 mai 
1830, et de + dame Elisabeth Jeanne Charlotte  BEAUDEQUIN,
aussi décédée à Basse-Terre le 24 janvier 1837. 
     Les témoins (Louis Julien Delrieu, 40  ans,  avoué  à
Basse-Terre;  Gaetan  Junior  Valeau,  oncle  maternel  de
l'épouse  mariée,  38  ans,  négociant  à  Pointe-à-Pitre;
Pierre Castellin (?), 34 ans, vérificateur  de  l'enregis-
trement à Basse-Terre, et François Antenor  Vallée,  beau-
frère de l'épouse (?), 32 ans,  chef  d'institution  domi-
cilié en cette commune) "affirment que le sr Jules GARNIER 
porte aussi depuis son enfance le nom de LAROCHE quoiqu'il 
n'en soit pas fait mention dans l'extrait de naissance."
                                       B. et Ph. Rossignol
96-127 DUBUC (Martinique, 17°-19°)
En  complément  à sa première demande,  Louise Hent Saint-
Prix  cherche  d'autres  informations  sur  les DUBUC  qui 
peuvent être trouvés dans la généalogie signalée  en  NDLR
page 1704.                                    B. Rossignol
96-132 ROBERTSON (Martinique, 19°)
Ce qui me surprend, c'est que le fils  d'Ambroise,  qui  a
une belle signature, ne mentionne pas ROBERTSON à côté  de
ses prénoms Ambroise Nelson. Qui plus est, certains de ses 
enfants portent à leur naissance "AMBROISE", d'où rectifi- 
cation ultérieure. Comment  avoir  l'acte  confirmatif  de
liberté du 6 (ou 10 ?) messidor XI par Villaret, capitaine 
général, et Bertin, préfet colonial, qui m'éclairerait sur 
l'apparition du patronyme ?                   E. Robertson
NDLR  Voir l'article de Leo Elisabeth  p. 572  (mai 1992), 
qui n'indique malheureusement pas si ces actes sont ou non 
conservés et, si oui, où on peut les trouver.
96-136 Comte de POULLAIN (Grenade, 18° ou 19°)
Il existe aux archives départementales de Lot  et  Garonne
un important fonds d'archives  d'une  famille  de  POULAIN
dite de TRÉMONS ou de  BELESTAT,  dont  plusieurs  membres
vécurent à la Grenade  (cote  34J).  J'en  avais  fait  un
inventaire  partiel,  espérant  pouvoir   inventorier   et
exploiter par la suite la correspondance du  XIXe  siècle,
en français et en anglais. 
Le "comte de POULAIN" est probablement  Joseph  Alexandre,
qui fut garde du corps de Monsieur  frère  du  roi  (futur
Louis XVIII) et passa ensuite à l'île de la Grenade où  il
épousa, le 13 juin 1785, Marie Françoise  Adélaïde  BESSON
de BEAUMANOIR, dont il eut un  fils  puis,  d'une  seconde
union, huit enfants. 
Son frère Charles, dit abusivement "le vicomte de TRÉMONS" 
(il n'y a pas eu d'autre titre de noblesse dans la famille 
que celui de chevalier), ne voulut pas revenir en  France,
fut fait prisonnier par les Anglais  sous  la  Révolution,
vécut en Angleterre et se mit plus tard au service du  roi
du Danemark.


Page suivante
Retour au sommaire




Révision 28/12/2004