G.H.C. Bulletin 87 : Novembre 1996 Page 1791
COMPLÉMENTS
de Michel Rampont : La famille RAMPONT de Martinique (p.
1276) : les RAMPONT d'HAUDREMONT; et celle de Ste-Lucie
(p. 1432, 95-103)
Au Marigot (Martinique), le 20 novembre 1730, mariage de
Monsieur Charles RAMPONT d'HAUDREMONT, écuyer, conseiller
du roy, juge à Trinité, natif d'Etain, fils de Maître Jean
Rampont, écuyer, seigneur d'Haudremont, conseiller de son
altesse le duc de Lorraine et son procureur en la ville
d'Etain, avec Mlle Marguerite Rose de MASSIAS, de cette
paroisse, fille de feu Monsieur Simon de Massias,
lieutenant de milice, et de Marguerite LE CONTE.
Marguerite Rose de Massias est décédée après le 29 octobre
1736, date à laquelle elle est marraine, au Marigot, de
Charlotte Marguerite, fille de Simon de Massias fils.
A Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le 26 novembre
1743, après les bans de la paroisse St-Laurent et celle
d'Etain, mariage de Charles RAMPONT d'HAUDREMONT, veuf de
dame Marguerite Rose de MASSIAS, de la paroisse d'Etain au
diocèse de Verdun, avec Mlle Marie Henriette de PAULMIER,
fille de Joseph de Paulmier, lieutenant de cavalerie du
régiment de Condé, et de dame Françoise Gabrielle de LA
VOUTE? de cette paroisse.
Leurs enfants, baptisés à Pont-à-Mousson :
1 Gabrielle Charlotte
b 3 11 1744 (père écuyer, conseiller secrétaire du roi)
parrain, Joseph de Paulmier, écuyer, lieutenant pour
le service de la France dans le régiment de Condé
cavalerie; marraine, dame Françoise Gabrielle de La
Voute, épouse du sieur de Paulmier
2 Charles Alexandre
o 31 10 b 2 11 (père écuyer) parrain Alexandre Rouot,
écuyer, doyen des conseillers du bailliage de cette
ville; marraine dame Louise Edouarde Adam
3 Charles Joseph
o 27 7 1748 (père écuyer, conseiller du roi) parrain
Joseph de Paulmier; marraine Elisabeth Charlotte de
Ligniville comtesse du St-Empire
4 Henriette Charlotte
o 13 7 1749, parrain Christophe Henri Le Lorrain,
professeur de médecine à l'université de Pont-à-
Mousson; marraine Charlotte Blomain
Pour Sainte-Lucie, j'ai contacté l'ambassade de France,
aussi appelée "Mission française de coopération et
d'action culturelle aux Petites Antilles" (P.O. Box 937,
Castries, Saint-Lucia, West Indies) : d'après eux, il n'y
a plus de RAMPONT à Ste-Lucie : ils sont morts ou partis
pour d'autres îles. Impossible d'en savoir plus pour
l'instant, les archives ne seront pas disponibles avant
1998.
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES
Centre Généalogique de l'Ouest n° 88, 3e trimestre 1996
26 rue Léon Jamain, 44000 Nantes
Rubrique "Mariages dont l'époux n'est pas du département" :
Les Touches (Loire-Atlantique, près Nort-sur-Erdre, à 30
km au nord de Nantes), 21 8 1780, mariage de Louis Gabriel
BUCHEY, de l'Anse-à-veau (St-Domingue), et Renée LE CONTE.
RÉPONSES
91-187 DORET (Haïti, 19°)
(voir p. 1723)
Les DORET d'Haïti font remonter leur origine, d'après des
traditions orales, à Louis Isaac Pierre Hilaire DORET (né
à Cognac 13 1 1789, décédé à Paris 1 2 1866), officier de
marine et gouverneur de la Réunion (1849-1852). Il aurait,
lors d'un séjour en Haïti vers 1820, soit contracté
mariage (suivi d'un décès de sa femme ou d'un divorce),
soit eu des enfants naturels qui portèrent son nom, une
fille et deux fils, Néocle et Joseph. Voir in "Revue de la
Société haïtienne d'Histoire", juin 1993, un article de
Michel Doret, haïtien, à qui on peut écrire aux bons soins
de la Société haïtienne d'Histoire, P.O. Box 2459, Port-
au-Prince, Haïti. M. Camus
92-80 POITEVIN de VEYRIèRE (Guadeloupe, 19°)
(voir réponse p. 614, GHC 39, juin 1992)
Le lieu de résidence du père d'Antoine Christophe, indiqué
lors du mariage religieux de ce dernier à Pointe-à-Pitre
le 10 février 1809, doit être lu "Réunion sur Oise", nom
de la ville de Guise, dans l'Aisne, par décret du 15
vendémiaire an II. Mais Guise reprendra son nom le 21
juillet 1795 et le père d'Antoine était décédé à Guise en
1804, deux faits que son fils semblait ignorer en 1809.
Quant au père de la mariée, c'est Manuel Esprit (et non
St-Prit) LÉGIER, "marin de profession", natif de Nice,
fils de François et Madeleine AUDIER, lequel est décédé à
Pointe-à-Pitre le 15 pluviôse XIII (4 février 1805), décès
déclaré le 15 brumaire XIV (6 novembre 1805) par son futur
gendre, alors marchand âgé de 33 ans, qui dit bien être
natif de Guise. J. Chaffanjon
93-73 CAVELIER de LA SALLE (17°)
L'épisode de la maladie de CAVELIER de LA SALLE en 1684 à
St-Domingue est raconté, d'après plusieurs témoins, dans
Pierre Margry, "Découvertes et Etablissements des
Français..." (6 vol., Paris 1876-1886, pp. 486, 496, 501,
592). Celui qui donne le plus de détails est le frère de
Cavelier de La Salle, l'abbé Jean CAVELIER, qui écrit (p.
501) :
"Le Sieur de la Salle tomba malade au Petit-Goave d'une
fièvre chaude, deux jours après y avoir débarqué (soit le
30 septembre 1684). Le père GERY, capucin, lui offrit sa
maison; mais, craignant de l'incommoder, il le remercia et
fut obligé de coucher pendant quelques jours dans un
meschant grenier. Au plus fort de sa maladie, un orfèvre,
qui ne demeurait pas loin du grenier où nous couchions,
touché de le voir en si pitoyable état, m'offrit sa maison
où je le fis porter; mais il y avait, tout proche, des
cabarets dans lesquels on faisait tant de bruit, nuit et
jour, que le malade en était notablement incommodé." Cinq
ou six jours plus tard, ne pouvant supporter le bruit,
Cavelier de la Salle accepta l'offre du père capucin et
alla loger chez lui, "dans un lieu écarté". Il ne fut
rétabli que le 25 octobre et décida alors de partir pour
rechercher l'embouchure du Mississippi. Sur le père GERY,
voir Moreau de St-Méry, "Description...", réédition de
1958, pp. 1169-1170.
Le même Margry nous apprend (tome III, p. 98, d'après le
Journal de JOUTEL) qu'il y avait en 1684 "un petit îlet
qui est proche du Petit-Goave (certainement dans la baie
du même nom) où est la sépulture ordinaire des gens de la
religion prétendue réformée, lorsqu'il en meurt quelques
uns dans ce canton." M. Camus
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Révision 28/12/2004