G.H.C. Bulletin 85 : Septembre 1996 Page 1725
RÉPONSES
96-7 JOUBERT (St-Domingue, 18°)
Voir réponse p. 1637. Aux 5 enfants cités j'ajoute :
- marraine de Rose (5) : Rose FAUCONNIER x Mr MOINEAU
procureur au siège de la dite ville.
- Un autre fils vient s'intercaler après François-Joseph :
François o ca 1759
+ 7.6.1766, 7 ans 4 mois; (+) St Nicolas de Nantes.
- Marie Josèphe Françoise (3)
x 3.2.1785 Le Limbé François Amable de CHAPPOTIN
Par ailleurs, l'inventaire après décès du père, mort à
Paris le 30 septembre 1792 (iad XVIII.27.10.1792) donne
pour héritier outre Françoise épouse de Chappotin :
- Rose Bonne Joubert x Alexandre Thimoleon GRASSET, hab.
St-Domingue
- Reine Joubert x Louis Anne TOUZARD lieutenant colonel du
régiment du Cap.
L'inventaire est très mince. Le défunt habite une maison
27 rue Neuve des Mathurins avec une domestique et possède
une "liasse de papier relative à l'exploitation du défunt
au Limbé". Le père se prénomme François Balthazar, maître
chirurgien, marié à Marie BAVON en 1767; négociant en 1768
habitant Fort Dauphin. A sa mort il était propriétaire
d'une sucrerie au Limbé pour moitié avec Nicolas Sébastien
CANIVET. D'après une note familiale la famille JOUBERT
serait originaire de Blois.
Quelqu'un pourrait-il vérifier cette information ?
D'autres sources et pistes :
- Cm le 28.3.1784 entre Pierre Louis François JOUBERT et
une SOREL, devant Girard, notaire à Jérémie.
- (+) 7.11.1771 St Nicolas de Nantes de Marie FAUCONNIER,
+ hier, 29 ans, x Pierre JOUBERT habitant au quartier de
Limonade, Isle St Domingue
- Joseph JOUBERT, 17 ans, embarqué le 22.3.1694 pour St
Domingue fils de Mathurin, de Nantes.
Dans le fonds Freslon aux A.D. de Nantes on trouve :
- Marie JOUBERT (+) 21.2.1776 St Similien, 58 ans, veuve
de Jean Baptiste DECHAILLE chirurgien
- Rosalie JOUBERT + 24.7.1780 St Nicolas, 53 ans, femme du
sieur Julien LEFORT chirurgien
- René JOUBERT DU VERDIN, chirurgien, fils de René et
Marie Françoise SIMONEAU, de Notre Dame du Mont x Marie
Catherine HUREL (Ste Croix 29.8.1749 et 30.9.1751)
Quant à l'ascendance FAUCONNIER c'est probablement :
1. Marie FAUCONNIER
2/3. André FAUCONNIER o ca 1731; + /1768; x Hélène Rose
LALLEMAND o Lamentin Martinique 6.7.1710. Ils nomment
en 1731 et 1736 leurs nièces LALLEMAND au Lamentin.
6/7. Jean LALLEMAND o ca 1642; + 15.5.1686 maître chirur-
gien à la Martinique, fixé au quartier de Case Pilote;
x Christine QUESMIN o ca 1656 Case Pilote;
elle bx 20.1.1687 Charles BROCARD, veuf de Françoise
ARGENVILLIERS
14/15. Michel QUESMIN dit St Michel o ca 1610; + 1690
x ca 1655 Jeanne PREVOST; + /1680
Cette ascendance est tirée de l'ouvrage sur les GOUYER de
Chantal Cordiez, Maud Riffaud et Eugène Bruneau-Latouche
paru en 1994. Les auteurs émettent une hypothèse sur
l'origine de la famille LALLEMAND : Bécherel au diocèse de
Rennes. En effet Antoine LALLEMAND dit DESCHAMP né à
Becherel, maître chirurgien, fils d'Alain et de Jeanne
THALLOT x 15.5.1691 Léogane, St Domingue, Marie LAROSE,
native des Iles Canaries, fille de Sébastien et Elisabeth
LACROIX. @J. Le Marois
96-18 LE PROUX de LA RIVIèRE (Martinique, 19°)
Je ne connaissais pas la référence que vous donnez en NDLR
sur l'écrivain de la marine à la Martinique (C/8b/13). Il
s'agit probablement de Pierre Eloy LE PROUX de LA RIVIèRE
(1715-1778), employé au ministère de la marine et des
colonies en qualité de "premier commis au Fonds", père de
David Jacques François (1759-1802); sur ce dernier en
revanche, sous-chef des bureaux civils de la marine, il
existe une documentation sous la référence Marine C/7/181.
Vous précisez qu'une lettre de VILLARET-JOYEUSE, du 1er
frimaire XI (22 11 1802), fait état des ravages causés par
la fièvre jaune; or c'est de cela qu'est mort David
Jacques François à Fort-Royal (le 24 décembre 1802) : où
trouver des documents précisant la mission officielle de
l'amiral et la composition de la délégation qui l'accom-
pagnait (personnel civil et militaire) ? F. Bonnard
NDLR Voyez peut-être (au CAOM d'Aix-en-Provence, cf. GHC
66, décembre 1994, p. 1199, 67, janvier 1995, et surtout
68, février 1995, pp. 1265-1267) la série B (Correspon-
dance au départ); l'Etat général des fonds tome III
(Marine et outre-Mer) indique, pour les "Colonies occiden-
tales" 249 et 250, an X; 254 et 255 (tables seulement) an
XI; 277 (instructions remises aux agents du gouvernement
dans les différentes colonies 1789-1804). Ou encore les
séries Colonies D/2c (troupes et personnel civil) 215
(Martinique, revues, contrôles et mouvements des troupes,
1777-1826), 233 et 234 (officiers des colonies,
enregistrement analytique des brevets accordés, 1791-
1803), 250 à 252 (matricules du personnel civil de
l'administration des colonies 1749-1814); D/2d (personnels
militaire et civil, listes) 17 à 19 (Martinique, listes
générales, états divers, revues d'officiers civils et
militaires, 1790-1809). Vous pouvez consulter les
microfilms (et ceux de C/8 a et b) à Aix ou au CARAN
plutôt que de les faire venir en consultation, d'Aix (pas
de Paris) à Bordeaux car il y en a beaucoup à regarder,
d'autant plus que, selon notre expérience, les intitulés
de l'Etat général des fonds ne correspondent pas toujours
à ce qu'il y a dans chaque carton et, surtout, la série D
est incomplètement microfilmée (cf. GHC p. 1266). En
C/8b/13, il ne s'agit que de deux lettres envoyées à Le
Proux de la Rivière concernant son travail, le 1 5 1770 et
27 12 1772. Qui a d'autres suggestions à faire ?
96-30 NAUDAR (Marie-Galante, Guadeloupe, 19°)
Merci de la réponse en page 1606 : je cherchais Reinette
NAUDAR depuis des années !
Il reste un doute sur la relation entre Reinette de
Pointe-Noire et Reinette NAUDAR de Grand-Bourg; mais un
faisceau d'indices fait penser qu'il s'agit de la même :
- Son fils aîné, Joseph, est fils de Casimir DUCLAIN
(affranchi le 22 5 1846 à Capesterre de Marie-Galante où
il est décédé le 28 2 1904), nègre à talent, maçon, appar-
tenant à C. Brumant, marchand, implanté à Marie-Galante et
Pointe-à-Pitre. Casimir Duclain et Reinette Naudar ont dû
faire connaissance à Pointe-à-Pitre. En outre, Jean
François NAUDAR, fils de Reinette, figure le 8 4 1853 sur
le registre de Grand-Bourg, se marie à Pointe-Noire et ses
enfants naissent à Pointe-à-Pitre : le lien Grand-Bourg,
Pointe-à-Pitre, Pointe-Noire est donc établi.
- Pourquoi Reinette NAUDAR s'est-elle fait inscrire avec
ses enfants sur le registre d'individualité si elle était
déjà libre ? A Grand-Bourg, les inscriptions sur ce
registre commencent dès 1848; or la famille de Reinette ne
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Révision 28/12/2004