G.H.C. Bulletin 85 : Septembre 1996 Page 1724

RÉPONSES

94-37 BOLIVAR aux Antilles (19°) (voir réponse p. 1429)
Des détails sur Bolívar en Haïti (aux Cayes et à  Port-au-
Prince) en 1816 se trouvent dans les chapitres  XI  à  XIV
des "Mémoirs of Simon Bolívar, president liberator of  the
Republic of Colombia, and of his  principal  generals...",
du général H.L.V. Ducoudray Holstein,  Groodrich,  Boston,
1829, dans les principales histoires  d'Haïti  (de  Cabon,
Madiou, Beaubrun Ardouin...) et sur  SUTHERLAND  dans  mon
article  sur  "Les  registres  anciens  de  l'état   civil
d'Haïti" ainsi que dans les historiens  haïtiens.  Sur  un
LABATUT,  voir Michel Camus  "Un gascon  remet  en  valeur
l'île de la Tortue".                           J. de Cauna 
94-174 de BOISFONTAINE (St-Domingue ?, 19°)
(voir réponses pp. 1307, 1430, 1573-1574)
Indemnité de St-Domingue :
- LEMERCIER-DUQUESNAY Marie Claudine Françoise  "veuve  en
1ères noces du sieur ANDRÉ et baronne de  BOISFONTAINE  en
2des noces" est héritière, avec neuf autres membres de  la
famille LEMERCIER-DUQUESNAY (Jeanne Marie épouse  ONFFROY,
Charles, Marie-Guillaume, Philippe-Armand, Antoine-Joseph, 
Jean-Baptiste-Henri,  Jacques-Urbain,  Victor-Achille   et
Marie-Françoise épouse DUVERGER), de leur  père  et  aïeul
Philippe LEMERCIER-DUQUESNAY, ancien  propriétaire  de  la
cotonnerie et hatte "La Désolée" aux  Gonaïves.  Ils  sont
indemnisés pour 2.675 F (habitation de faible  valeur,  la
"Savane Désolée", qui conserve ce nom  aujourd'hui  encore
en Haïti, est un lieu particulièrement aride).     
- En 1832, pour une autre propriété aux Gonaïves  (terrain
en étangs et saline dite "André" au bourg), elle est  dite
"veuve en 2des noces du baron de  BOISFONTAINE"  et,  pour
deux autres propriétés, toujours aux  Gonaïves  (caféterie
Lefèvre Dufossé à la rivière  de  la  Brande"  et  terrain
Vincent  Camelle),  "épouse  en  2des   noces   du   sieur
BOISFONTAINE".
- Par ailleurs, on trouve  (en  1830)  "BARON-BOISFONTAINE
Pierre et son épouse Marie MONTEUIL", qui étaient proprié- 
taires d'une caféterie et d'une briqueterie  dites  Baron-
Boisfontaine à la Grande Rivière du Nord; 1.625 F; ayants- 
droit, Baron-Boisfontaine Pierre Joseph, Pierre,  Rose  et
Adélaïde veuve HARPER, héritiers de leurs père et mère, et 
Clément BEQUET par jugement du tribunal de La Rochelle.
     Il est donc confirmé que ces  titres  de  "baron"  et
"baronne" ont été portés abusivement  sur  l'indemnité  de
St-Domingue à la place du nom patronymique de l'époux.  La
famille DUQUESNAY subsiste en Jamaïque.        J. de Cauna
95-33 CAILLET (Guyane, Guadeloupe, 19°)
(cf. réponse p. 1698)
Charles Nicolas Henri CAILLET est en vie en août 1861;  il
déclare le décès de sa fille Jeanne Eugénie LAVAULT le 22. 
Sa  fille  légitime,  Marie  Gabrielle  Joséphine  CAILLET
épouse en secondes noces  Jules  Prosper  LÉONARD,  le  28
décembre 1899 à Paris (9ème).                D. Quénéhervé
95-33 CAILLET (Guyane, Guadeloupe, 19°)
En p. 1699, 2e colonne  (A1.3),  je  trouve  le  patronyme
BRÉDILLARD : assez rare  aujourd'hui,  il  est  essentiel-
lement concentré dans la proche région de  Moret-sur-Loing
(77) et à Paris; tous les porteurs du  nom,  trouvés  dans
les mariages de Moret (1671 à 1812) descendent  du  couple
de Michel BRÉDILLARD x Barbe  BERGERON,  qui  ont  vécu  à
Moret-sur-Loing vers 1650. Je pourrais donc éventuellement 
compléter cette branche.                         J. Cousin
NDLR Merci,  mais Charlotte Brédillard ne doit  pas  faire
partie de l'ascendance recherchée.
95-42 DU BOS, DUBOS, DUBOSC (St-Domingue, Cuba, 19°)
Plusieurs familles de ce nom à St-Domingue au XVIIIe :
- au Borgne (Nord), Mathurin DUBOSC(Q), propriétaire de la 
caféterie Dubosc; son fils  Pierre  Frédéric;  sa  petite-
fille Aline-Zoé; valeur 23.400 F (indemnité 1828).
- à Bricourt, paroisse St-Louis du Sud :  Antoine  DUBOSC,
associé à Louis CANDALLE dans  la  caféterie  Candalle  et
Dubosc; ayants-droit, Jean Dubosc, Dominique Marie  GELAS,
Marie Anne Françoise LEFèVRE (d'origine gasconne); 13.000F
- au Cap Tiburon (Sud), la veuve DUBOSCQ de CARBEN,  Marie
Claire LAROQUE-TURGEAU épouse  en  2des  noces  de  Joseph
LARELLE, propriétaire d'une caféterie de 11.263 F.
Les Cayes et Aquin étant proches de Bricourt m'incitent  à
orienter vers la caféterie Candalle  et  Dubosc  dont  les
propriétaires étaient béarnais ou landais.     J. de Cauna
95-125 LANGLOIS (St-Domingue, 18°)
Plusieurs familles de  ce  nom  à  St-Domingue  (mais  pas
d'Etienne Langlois au Cap) :
- LANGLOIS de LA ROUSSIèRE (Arcahaye, Léogane)
- LANGLOIS de CHANCY (Aquin, apparentés aux LAVECH-DUCLOS)
- LANGLOIS née MILHAU (Marmelade, le Limbé)
- LANGLOIS née MALFAIT (St-Marc, Arcahaye)
- LANGLOIS née BRUNAUD (Jérémie)
- LANGLOIS née LISSALDE (Les Cayes)
- LANGLOIS née PAVAGEAU (Croix-des-Bouquets)
- LANGLOIS-DESFOSSES (Dondon).                 J. de Cauna
95-149 BERTIER (St-Domingue, 18°)
Antoine BERTHIER était propriétaire de  deux  emplacements
contigus avec constructions, rue de l'Artibonite ou Grande 
rue n° 290 et 291, dans la  ville  de  St-Marc;  6.600  F;
indemnité de 1828. S'il s'agit bien du même, l'orthographe 
est différente.
On relève d'autres BERTHIER à St-Domingue :
- BARA Aglaé  épouse  BERTHIER,  caféterie  à  Léogane  et
maison  à  Port-au-Prince,  comme   ayant-droit   sur   la
succession d'André PUJOL et Françoise Madeleine BLANC  son
épouse (1831). 
- BERTIER  Marie  Adélaïde  veuve  GRAS,  ayant-droit  sur
14/15e de caféterie à la Nouvelle Plymouth  (Jérémie),  de
la succession de son beau-frère Jean Joseph GRAS (1833).
- BERTIER Antoine Claude, seul ayant-droit sur une  maison
à Jérémie et deux caféières dites "des Bonnes Gens", à  la
Rivière des Roseaux, et "Mon Espoir", aux Cayemittes (même 
paroisse) (1833).
En France, mais venant des isles :
- Un Esther BERTHIER,  ancien  condisciple  de  TOUSSAINT-
LOUVERTURE, l'accueille à Bayonne en septembre  1802  (cf.
Jacques  de  Cauna  "Bayonne  et  St-Domingue  au   XVIIIe
siècle", in "Revue de la Société des Sciences, Lettres  et
Arts de Bayonne", n° 144, 1988, p. 98).,
- Un Nicolas BERTHIER, noir,  est  esclave  domestique  du
sieur FOSSECAVE à Capbreton en 1735 (cf. J. de Cauna  "Des
esclaves à Capbreton au XVIIIe siècle", in "Bul. C. G. des 
Landes", n° 35, 3e trimestre 1995).            J. de Cauna
95-157 LEGOUT-GERARD (St-Domingue, 18°-19°)
L'arrière-grand-père du peintre (Fernand Marie Eugène) est 
Pierre LEGOUT, propriétaire à Cavaillon  d'une  moitié  de
caféterie dite  Legout;  valeur 287,50F  x  4  x  10;  ses
ayants-droit sont ses 4 enfants, Legout-Gérard  Jean Louis
Eugène (grand-père du peintre), Legout Anne Sophie,  veuve
VINCELLIN en 1ères noces et en 2des du sieur BARASCAT,  L.
Marie Elisabeth Augustine  épouse  LATASTE  et  L. Eugénie
épouse MARCHAL (indemnité 1832).               J. de Cauna


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Révision 28/12/2004