G.H.C. Bulletin 82 : Mai 1996 Page 1637

RÉPONSES

95-165 MUZARD (Bordeaux, Cuba, Amériques, 18°-20°)
- 24 11 1855 (V2E/9921, mairie du 3e arrondissement) :
Mariage   d'Alexis    Victor    Amédée    THEVENIN-ROBERT,
carrossier, demeurant à la Villette, 14 rue de Lille, fils 
de Victorine Thévenin-Robert et d'un père non dénommé
et Anne-Marie MUZARD, sans profession,  demeurant  42  rue
des Petites-Ecuries, fille d'Edouard Antoine,  décédé,  et
Françoise Alexandrine FAURES.
Cm chez Me Thion de la Chaume, notaire à Paris, 17 11 1855
                                                 P. Bardin
96-7 JOUBERT (St-Domingue, 18°)
(voir aussi la Coopération sur les BEAUVARLET p. 1616)
Marie Françoise Reine JOUBERT étant de Fort-Dauphin, c'est 
bien là que nous avons trouvé  quelques  éléments  de  son
ascendance (registres de 1707 à l'an XI, avec  lacunes  de
1737 à 1746, 1756 à 1759 et 1764 à 1766) :
Tout d'abord, Marie FAUCONNIER, sa mère,  avait  au  moins
une soeur, Elisabeth, qui, orpheline de père  et  mineure,
se maria le 19 mai 1760 avec Jean  MINIèRE,  procureur  au
siège royal de Fort-Dauphin, né à Nantes, fils de +  Jean,
contrôleur des actes au bureau de  St-Philbert,  et  Marie
PINCLERNET (?).
Elisabeth FAUCONNIER était sous l'autorité  de  son  beau-
frère et tuteur, Joseph JOUBERT jeune, maître  chirurgien.
Elle était native du Cap (mais  les  registres  n'en  sont
conservés que de 1777 à  1789)  et  fille  de  feu   André
FAUCONNIER et Rose LALLEMAND : voilà donc les parents  des
soeurs FAUCONNIER.     
Elisabeth, veuve de  Jean  MINIèRE,  devenu  procureur  et
receveur des octrois, se remaria le 16 5 1768 avec Nicolas 
GROULIER, avocat en parlement,  demeurant  au  Cap,  né  à
Mont-Marsan en Guyenne, diocèse de Daire (sic  :  Mont-de-
Marsan, Landes), fils de Jean, bourgeois de Mont-de-Marsan 
et Marie BONNET.
On ne retrouve pas à Fort-Dauphin (et encore moins au Cap, 
voir plus haut  les  lacunes)  le  mariage  du  chirurgien
Joseph JOUBERT avec Marie FAUCONNIER, ni les  baptêmes  de
leurs premiers  enfants  (lacunes  1756-1759).  Voici  les
enfants trouvés :
1 François Joseph JOUBERT
  o ca 1758
  + 2 6 1763, 4 ans 11 mois; parents résidant à Maribaroux
2 Jean Pierre JOUBERT
  o ca 1759
  + 18 10 1761, 2 ans 2 mois. Témoin son oncle François 
Joubert
3 Marie Josèphe Françoise JOUBERT
  o 19 1 1762; baptême suppléé 22 8 1763; p Me François 
     Legras, conseiller au conseil supérieur du Cap,
m Marie Nogé veuve de Nicolas Cunq, habitant
4 Françoise Hélène Modeste JOUBERT, jumelle
  o 7 11 1766 b 24 2 1767; p Jean François Joubert jeune, 
     oncle, maître en chirurgie, m Hélène Veyrier épouse 
     du chevalier Dortie (?)
5 Rose Jeanne Victoire JOUBERT, jumelle
  o 7 11 1766 b 24 2 1767 (p et m illisibles sur 
microfilm)  
Marie Françoise Reine peut être le n° 3 ou  bien,  plutôt,
être née avant 1760 ou entre 1764 et 1766.
Quant à l'origine métropolitaine  des  JOUBERT,  on  a  le
choix des hypothèses par les décès suivants (de la famille 
ou pas ?), outre Nantes (voir Coopération p. 1616) :
- 18 1 1749 Jean JOUBERT, o Limoges, 45 ans
- 18 8  1752  Marie  Charlotte  LAPIE  veuve  de  François
JOUBERT, native de Versailles, 60 ans, demeurant à  L'Acul
des Pins
- 22 4 1785 Jean JOUBERT, né à  Ste-Radegonde  diocèse  de
Saintes en Saintonge, décédé au Platon,  environ  43  ans;
témoin, Joubert cadet.
Signalons pour  finir  un  possible  descendant  de  cette
famille JOUBERT :
le 19 nivôse an VIII (9 1 1800) se marie le citoyen Pierre 
Joseph JOUBERT, aide de camp du général de  brigade  MOYSE
commandant en chef du département du Nord de  St-Domingue,
habitant des  Perches  de  cet  arrondissement,  natif  de
Limonade arrondissement du Cap, 28 ans, fils naturel de la 
citoyenne Marie Françoise. Il épouse la citoyenne Adélaïde 
REIGNEUX, native de la  ville  de  Fort-Dauphin,  28  ans,
résidant au Cap, 28 ans, fille naturelle de  la  citoyenne
Anne Françoise.
Les témoins du  mariage  sont  :  Joseph  Rouinage,  sous-
commandant de la marine au port de Fort-Dauphin,  34  ans,
né à  Léogane  département  du  Sud;  Dominique  Laforest,
préposé d'administration au  port,  47  ans,  né  au  Trou
département du Nord; François Angraud, officier de gendar- 
merie en ville, 24 ans, né à Maribaroux; Dominique  Pierre
Manigat, entrepreneur maçon, 46 ans, né au Trou.
Tous signent, très bien, sauf la mariée. 
                                       B. et Ph. Rossignol
96-34 ROBIOU (St-Domingue, Rép. dominicaine, 18°-19°)
A tout hasard, voici un  renseignement  :  il  y  avait  à
Jérémie un notaire nommé Albert DOBIGNIES (cf DOVIGNE  ?),
époux en premières noces d'Elisabeth  LEGRAND,  originaire
de Houdan, laquelle mourut à Jérémie en 1790. Je  ne  sais
rien d'autre d'eux, si ce n'est que M. Dobignies épousa en 
secondes noces Barbe REY (mon ancêtre) et mourut,  d'après
une tradition familiale orale,  pendant  la  traversée  de
Jérémie à Cuba, vers 1803, pour avoir  bu  de  l'eau  d'un
tonneau  ayant  contenu  du  tabac.  Sa  veuve  épousa  en
secondes noces mon ancêtre Auguste GIRARD.    M.J. Delrieu
96-44 Navires entre les Antilles et autres colonies
Sans   doute   pourriez-vous   consulter   utilement   "Le
mouvement maritime aux  îles  de  Bourbon  et  de  France"
d'Albert Lougnon, Nérac, 1958. Je lis cette référence à la 
page 1103 du  "Dictionnaire  de  "Biographie  Mauricienne,
Dictionary of Mauritian Biography", janvier 1981, n° 37.
                                               P. Baudrier
96-46 VILAIN (Martinique, 18°-19°)
En complément de ma question, je précise que la  tradition
familiale prétend que la famille est  d'origine  belge  et
que le vrai nom serait "VILAIN XIII" (famille  noble  ori-
ginaire de Malmer d'après St-Simon et  Seréville).  Or  je
trouve dans "Personnes et  familles  à  la  Martinique  au
XVIIe siècle" (J. Petitjean Roget  et E. Bruneau-Latouche)
François VILAIN recensé à 18 ans en 1664 dans la  case  de
Jean de BAERE, qui était flamand. François  VILAIN,  né  à
St-Pierre en 1754, est-il son descendant ?  Le premier  du
nom se serait-il embarqué d'un  port  de  Hollande  et  la
famille  noble  actuelle  aurait-elle  connaissance   d'un
François parti pour les îles avant 1664 ?        J. Bonnet 
96-47 Maison CAILLÉ (Guadeloupe, 20°)
Jean Michel Renault, dans son ouvrage "Bons baisers de  la
colonie, la Guadeloupe  en  1900"  (éditions  du  Pélican,
Montpellier 1991) présente en page 65  une  vieille  carte
postale de la Maison Caillé de Pointe-à-Pitre et  l'accom-
pagne d'un petit commentaire rappelant notamment  le  lien
Caillé - Léger (ascendance de St-John Perse).    N. Javary


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Révision 28/12/2004