G.H.C. Bulletin 82 : Mai 1996 Page 1616
Les familles CRASSOUS et CRASSOUS de MÉDEUIL
3 Joseph Charles Gustave CRASSOUS
o Carbet 1871
x Marie Jeanne Marguerite de LAGUARIGUE de SURVILLIERS,
fille de Louis Joseph Oscar et Louise Marie Victoire
Laure CHÉNEAUX (12)
o Sainte-Marie 1873
4 Joseph Ernest CRASSOUS, habitant propriétaire à Basse-
Pointe
o Marigot 14 9 1861
x Marie Rose Jeanne Joséphine Thérèse de COURMONT, fille
de Marie Constant Antoine Rose Edgard, directeur
d'usine, et Rose Jeanne Marie PLISSONNEAU (13)
o Saint-Pierre 16 2 1884
d'où postérité subsistante
Sa descendance semble ne porter que le nom de "CRASSOUS"
5 Ferdinand Gustave CRASSOUS, industriel
o Carbet 24 3 1876 déclaré le 24 4 + 1920
x Laure Jeanne Élisa CHÉNEAUX, fille de Louis Marie
Alfred et Anne Marie Adeline de LAGUARIGUE de
SURVILLIERS (14)
o Macouba 21 8 1882
d'où postérité subsistante
Il semble qu'à l'inverse de ses neveux et nièces,
enfants de son frère Ernest, ses enfants portent le nom
de "CRASSOUS de MÉDEUIL".
NOTES
(1) "L'intermédiaire des chercheurs et des curieux", année
1902, no. 983, p. 591 : article de Théodore Courteaux.
C'est peut-être "Henry CRASSOUS de MÉDEUIL", signalé comme
vivant à New-York en 1902 ?
(2) petite-fille de Pierre SANCEAU et d'Eve BERNON, vieux
nom municipal de La Rochelle
(3) Meschinet de Richemond "Les marins rochelais", pp.
144-149
"Le Marin J. Crassous de Médeuil", article de Meschinet de
Richemond in : la revue poitevine et saintongeaise, année
1891, pp. 335-343
(4) Jean Michel Deveau, "La traite rochelaise", Editions
Karthala, Paris, p. 130
(5) François Masgeraud, "La franc-maçonnerie et les
francs-maçons en Aunis et Saintonge sous l'Ancien Régime
et la Révolution", Ed. Rumeur des Ages, La Rochelle, 1989
(6) P.F.R.DESSALLES, "Historique des troubles survenus à
la Martinique pendant la Révolution", Société d'Histoire
de la Martinique, Fort de France, 1982, p. 33
(7) Dr. Hoefer, "Biographies Michaud et Didot" XII, p. 358
(8) E. Escalle et M. Gouyon Guillaume, "Francs-maçons des
loges françaises aux Amériques", 1993, p. 375
(9) cf. "Le Conventionnel CRASSOUS", article de M. Jean
BOSSU, pp. 19-33
(10) cf. même article que précédemment, p. 27
(11) François Nicolas DUVAL LABRANCHE VALMOND (x 11 2 1782
à Grand'Anse avec Marie Céleste LAVIE) était fils de Jean
Baptiste DUVAL LABRANCHE et Françoise Hélène LA HOUSSAYE
GODARD.
(12) LAGUARIGUE de SURVILLIERS x CHÉNEAUX Saint-Pierre 22
11 1870
(13) Edgard de COURMONT o ca 1850 x Saint-Pierre 1883
(14) Alfred CHÉNEAUX x Sainte-Marie 12 4 1864 Adeline
LAGUARIGUE de SURVILLIERS
COOPÉRATION
de Danièle Rebière : Les BEAUVARLET (pp. 1249-1250)
Adrien Auguste BEAUVARLET, né à Sainte-Rose le 28 janvier
1846 (déclaré le 31), est bien décédé sans alliance mais
pas sans descendance : il vivait avec mon arrière-grand-
mère Emilie Rosalie CALABRE (o Ste-Rose 3 9 1850), dont il
avait trois enfants, tous nés à Ste-Rose : Paul, mon
grand-père (1874), Gabrielle (1876), Clémence (1879). Il
est décédé d'une chute de cheval quand son fils Paul avait
19 ans. Paul a d'ailleurs appelé ses fils Auguste et
Adrien (mon père) CALABRE.
de Bernadette et Philippe Rossignol : Les BEAUVARLET (p.
1523)
Nous avons consulté, parmi les microfilms de la série
Colonies "Consulats" concernant Philadelphie (G/5/42 à 45,
5mi/1438 à 1440, 1789 à 1811), le premier, qui concerne
les années 1789 à l'an III.
On trouve en effet, en 1793, divers actes passés
"devant nous, François DUPONT, consul de la République
française à Philadelphie, état de Pennsylvanie, Jean
Adrien BEAUVARLET, notre chancelier, Jean Baptiste ROUX et
François LABAT, témoins..."
Le 15 juillet 1793, le chancelier est Jean Baptiste LE
MAIRE et, à partir de l'acte suivant, du 30 juillet, c'est
Beauvarlet, dont on trouve la signature jusqu'à un acte du
21 pluviôse III (9 2 1795).
Il n'y a pas d'actes civils dans ce premier registre
mais quelques inventaires après décès accompagnés de
testaments de réfugiés de St-Domingue, dépôts de pièces,
copies d'actes notariés passés dans l'île, la description
d'une cargaison de navire, avec les papiers, et de
nombreuses déclarations de négociants ayant fui "pour se
soustraire au massacre du Cap et à l'incendie arrivé en
cette ville le 20 juin (1793) et jours suivants", qui font
la liste des procurations dont ils étaient chargés et des
billets à ordre et autres pièces abandonnées en fuyant.
Par exemple, le 21 août 1793, déclarations de Jean Pons
Marc
ROUX, "ci-devant marchand de fer au Cap François de
St-Domingue, de présent à Philadelphie, forcé de s'embar-
quer sur "Le Chasseur", de Bordeaux, capitaine Derval
Deguy, faisant partie du convoi arrivé à Baltimore le 10
juillet dernier, qui était mouillé dans la rade du Cap."
Ou encore de Léonard Joseph MAUGARS (6 septembre),
négociant au Cap qui déclare avoir laissé "dans mon
bureau" (entre autres) un dossier contre la citoyenne
GUILLOTIN, habitante au Bas-Limbé, se montant à 10.000
livres, plus frais, soit 14.000 livres, avec sentence, et
"une procuration à mon nom par les héritiers JOUBERT,
habitant à Nantes, mes parents, pour faire rendre compte
au citoyen BRIDON, habitant à Fort-Dauphin, de la
succession de feu Joubert, arpenteur à Fort-Dauphin." Il
fait aussi mention du contrat de mariage passé le 11 mai
1787 devant feu Me Fromentin, au Cap, entre "la citoyenne
Marie Madeleine ANGEVIN, mon épouse, née au Cap Français,
fille du citoyen Joseph Angevin, d'Ancenis, et de Marie
Marthe GALLETEAU, de St-Pierre de la Martinique", "avec
moi, Léonard Joseph MAUGARS, né à Nantes, fils de René
Maugars, d'Angers, et de Marie Madeleine JOUBERT, son
épouse, de Nantes."
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Révision 28/12/2004