G.H.C. Bulletin 81 : Avril 1996 Page 1585
Les Saintois au XVIIe siècle
14-Jean Tanguy "Les premiers engagés partis de Nantes vers
les Antilles (1636-1660)" Actes du 97ème congrès
national des sociétés savantes, Nantes 1972, section
d'histoire moderne et contemporaine, tome II, Paris,
Bibliothèque Nationale, 1977.
15-Famille Léchelle, GHC n° 70, avril 1995, p. 1323.
16-Jean Deveau "Le peuplement de Saint Barthélemy"
bulletin de la S.H. de la Guadeloupe, n°17/18, 1972.
17-Rec. des Saintes: 1682, 1686, 14/5/1687, 25/8/1697,
15/3/1698 et 7/8/1699. A.N.S.O.M. G 1 469
18-Les renseignements qui suivent sont tirés des registres
paroissiaux des Saintes.
19-Tuërou: espèce de mouette.
20-R.P.Labat, "Nouveau voyage aux isles de l'Amérique",
Paris 1742, rééd. des Editions des Horizons Caraïbes,
Fort de France, 1972.
21-Il y a confusion sur l'année de la part du R.P. Labat;
en effet il date son passage aux Saintes du 3 juin
1696, alors que le Père Lucien, religieux carme desser-
vant la paroisse des Saintes n'exerça son ministère
qu'à partir du 3 octobre 1700, date du premier acte de
la paroisse qu'il signe, l'acte précédent du 6 août
etant signé de son prédécesseur, le Père Spiridion.
22-Jules Ballet "La Guadeloupe", réédité par les archives
départementales de la Guadeloupe, Basse Terre 1972.
Ce serait là l'origine de la fête patronale de Terre de
Haut. Jean Luc Bonniol, "Terre de Haut des Saintes"
Editions Caribèennes, 1980.
23-A.N. Col C/7A/3.
24-"Etats des protestants à la Guadeloupe en 1687" G/1/469
25-Protestants à la Guadeloupe, état dressé le 9 juillet
1711, A.N.S.O.M. C/8A/19.
COOPÉRATION
de Bernadette et Philippe Rossignol : Les LABATUT
A l'occasion d'une recherche, nous trouvons à St-Pierre le
Mouillage (Martinique), le 8 juillet 1783, le mariage de :
- sieur Pierre LABATUT, marchand clinquailler (sic),
résidant en cette paroisse, né à Cannes diocèse de Grasse
en Provence, majeur, fils de + Honoré, capitaine de
navire, et + Marie Anne CARNATE, et
- demoiselle Jeanne Elisabeth BAJOT, mineur , née à St-
Nicolas de Rethel, diocèse de Reims en Champagne, fille de
+ François et + Christine BAUCHERON et résidant en cette
paroisse ainsi que son tuteur ad hoc François MEIZENCQ.
de Monique Pouliquen : Papiers ROUSSIER 49 APC 1 (p. 1552)
Il s'agit de Paul ROUSSIER, père de Michel, ancien chef
des Archives du ministère des Colonies puis de la France
d'Outre Mer, prédécesseur de Carlo Laroche puis de Marie
Antoinette Menier, auteur de plusieurs travaux sur
l'histoire coloniale, parus en général dans la "Revue
d'Histoire des Colonies". Ces papiers contiennent des
notes préparatoires pour des articles, souvent des copies
de documents.
d'Adrien Gallet de Saint-Aurin : Les CELLON (p. 1546-47)
J'ai noté sur les listes de passagers (F/5b), aux
Archives nationales, parmi les passagers débarqués à
Bordeaux le 1er septembre 1777, "de CÉLON de BEAUVILLARD,
officier". Ceci confirme et précise son départ de Guade-
loupe très peu après son mariage.
Très longtemps après, le 7 mars 1820, "CESLON de
BEAUVILLARD, rentier" s'embarque à la Martinique et il
débarque au Havre le 30 avril 1820. Il n'y a pas de prénom
indiqué mais je pense qu'il s'agit encore du même.
Puis "CELLON de BEAUVILLARS Max. Cl. J., d'Embrun,
propriétaire" s'embarque au Havre, le 10 octobre 1821,
pour les Antilles. Il s'agit cette fois du fils,
Maximilien Claude Joseph, né à Paris le 17 août 1797, qui
était sans doute "propriétaire" par héritage de sa mère.
de Pierre Jourdan : MOSNERON et PITAULT DU MARTRAY
(p. 1555 et 1566)
Dans "Gé Magazine" n° 146, a paru une généalogie MOSNERON
avec portrait de Joseph, l'armateur nantais. L'ascendance
remonte, quatre générations avant, à Jacques MOSNERON,
bourgeois de marine vivant à St-Gilles sur Vie.
En ce qui concerne les PITAULT, famille de la mère de
Joseph, le "Journal des voyages" donne quelques
indications : Gilles PITAULT, négociant, natif
d'Hennebont, mourut à Nantes en 1761, âgé de 91 ans. Il
avait deux fils et quatre filles, dont la dernière devint
religieuse contre la volonté de son père.
Les deux fils furent envoyés par leur père à St-Pierre de
la Martinique. Ils y épousèrent des habitantes et créèrent
des "maisons de commerce très considérables". L'un,
PITAULT-PAPIN (Alexis, né à Nantes, St-Nicolas, le 6
septembre 1700 et marié au Lamentin le 16 avril 1725 avec
Louise Catherine PAPIN d'après GHC pp. 1040 et 1055), eut
trois filles, Bouillonne "menacée de pulmonie", Félicité
et Désirée, qui avaient respectivement 22 et 19 ans en
1765. L'autre, PITAULT DU MARTRAY, "demeurant près de
l'Intendance" (Jean-Baptiste, époux d'Anne LEMERCIER de
BEAUSOLEIL, d'après GHC pp. 990 et 1055), eut un fils et
six filles dont les prénoms ne sont pas donnés; en 1765,
trois des filles étaient mariées et deux religieuses. Les
deux frères PITAULT étaient alors décédés.
Marguerite, une des filles de Gilles PITAULT, soeur donc
des deux fils installés à St-Pierre, avait épousé en 1735,
à 25 ans, Gildas MOSNERON. Ce sont les parents de Joseph.
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES
Généalogie des Pyrénées Atlantiques
2 place de la Libération, 64000 Pau, n° 45, mars 1996
- Notaires et notariat dans les Pyrénées-Atlantiques
Isabelle Pébay, conservateur adjoint aux AD : intéressant
pour l'évolution du notariat jusqu'à la Révolution.
- Enfant illégitime et corsaire, Paul CASSEIN Philippe et
Bernadette Rossignol.
- Famille POEY d'Oloron expatriée à Cuba Emmanuel Boëlle.
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Révision 28/12/2004