G.H.C. Bulletin 79 : Février 1996 Page 1561

QUESTIONS

96-16 Noms des communes de Guadeloupe sous la Révolution 
Tricolor, Egalité, Fraternité, Port-Libre, etc. A quelles 
villes correspondent ces noms révolutionnaires ?
                                             J. Chaffanjon
NDLR Voir GHC index 1989-1992 p. 58, 2e colonne  "Communes
et paroisses de la Caraïbe" et GHC p. 184 "La Guadeloupe".
96-17 de LAHAYE et CAILLOT (Guadeloupe, 17°-18°)
Que sait-on de l'ascendance du couple de Jean de LAHAYE  x
Marie CAILLOT, cité p.  1464  par  Y.  Jouveau  du  Breuil
(parents de Pauline x Pierre LAFONTAINE II) ?   F. Valoise 
96-18 LE PROUX de LA RIVIèRE (Martinique, 19°)
Sur Amédée,  voir  ma  question  93-121  et  les  diverses
réponses ou compléments en 1994 (consulter l'index).
David Jacques François LE PROUX de LA RIVIèRE  (1759-1802)
était commissaire civil de  la  marine.  Après  avoir  été
nommé pour régler à Bilbao les  conditions  du  traité  de
paix avec l'Espagne de 4 thermidor an IV, il se trouve  en
1796 maître de forges d'Uza : les forges d'Uza, à Lévignac 
(Landes), propriétés des comtes d'UZA,  émigrés  en  1792,
avaient été saisies comme bien national.
En 1802, D.J.F. de La Rivière part avec l'amiral  VILLARET
JOYEUSE pour la Martinique. Il y décède à Fort  Royal,  le
22 décembre 1802.
Que peut-on savoir de la mission de l'amiral à  la  Marti-
nique ? Y était-il dès cette époque  capitaine  général  ?
Quelle  mission  pouvait  remplir  auprès  de  lui  de  LA
RIVIèRE, que faisait-il dans l'entourage de l'amiral ?
 Le beau-frère de David Jacques François Le  Proux  de  La
Rivière, Pierre Etienne SIMONNEAU,  juge  du  tribunal  de
première instance à Etampes, demande  au  ministre  de  la
Marine et des Colonies l'extrait mortuaire  de  son  beau-
frère pour régler  la  succession   avec  les  cohéritiers
(non daté), ayant appris "non officiellement que,  peu  de
temps après son arrivée dans cette isle, il y était  tombé
malade et y était décédé des suites de cette maladie".
                                                F. Bonnard       
NDLR La consultation de l'index des registres Colonies  C8
(Correspondance officielle  Martinique)  mentionne  un  LE
PROUX de LA RIVIèRE écrivain de la marine à la  Martinique
en 1770 (C8b/13) : connaissiez-vous ces références ?  Mais
rien sur celui que vous cherchez. En revanche,  nombreuses
pages sur Villaret-Joyeuse, capitaine général de la Marti- 
nique et de Sainte-Lucie dès 1802; la première  pièce,  du
27 fructidor X (14 9 1802)  est  le  compte  rendu  de  la
reprise de possession de la Martinique. Une lettre du  1er
frimaire XI (22 11 1802) fait état des "ravages  provoqués
par la fièvre jaune".  
96-19 ROUVES de SAINT LAURENT (St-Christophe, 17°)
Quel parenté existe entre:
-Claude de ROUVES, Commandeur de SAINT LAURENT, chevalier, 
gouverneur de Saint Christophe de 1665 à 1685, 
et son filleul:
-Claude Joseph de ROUVES, b Martinique 27 12 1687, fils de 
Jean Bernard, sieur de LA PERELLE et d'Elisabeth de MAIGNE 
DU PLAT. 
Ces renseignements figurent dans l'ouvrage du  Vicomté  du
Motey, pouvant inciter à penser qu'il s'agisse de la  même
famille or dans l'Histoire des chevaliers hospitaliers  de
Saint Jean de Jérusalem, de M.  l'Abbé  de  Vertot,  Paris
1671, nous trouvons pour la Provence: Joseph de ROUX SAINT 
LAURENT entré en 1633, Claude de  ROUX  SAINT  LAURENT  en
1641 et un autre Claude de ROUX SAINT LAURENT en 1642 mais 
pas de Claude de ROUVES.              Y. Jouveau du Breuil
96-20 GAIGNARD (Guadeloupe, 17°)
Quelles étaient la profession et l'origine  métropolitaine
de la famille GAIGNARD, de Grande-Terre et avant de Capes- 
terre, au XVIIe siècle ?                       E. Terrasse
NDLR Ils étaient  très certainement  habitants.  Au recen- 
sement de 1664 on trouve à Capesterre  Charlles  GAIGNARD,
25 ans, et François GAIGNARD,  23  ans,  seuls  dans  leur
case, probablement frères.
Au recensement de 1671, Charles GAIGNARD est recensé  avec
sa femme Catherine PELLERIN, un fils, un  serviteur  blanc
(François GUILLET), un nègre; il est catholique et possède 
3 fusils, 1 toreau (sic), 1 vache. En  revanche,  François
GAIGNARD est sur la liste des "gens sans métier".
Dans la partie "terrier" du même recensement de  1671,  on
voit que Charles GAIGNARD est établi au 2ème étage  de  la
rivière des bananiers, sur une terre de 200 pas  de  large
sur 1000 de haut; il y a une "caze" et cultive 200 pas  en
vivres, 30 en gingembre, 60 en savane;  le  reste  est  en
hasier (à  défricher).  Mais  il  est  aussi  fermier,  de
l'habitation de Marie LE CERF, au 1er  étage  de  la  même
rivière des bananiers, toute en cannes (35  de  large  sur
1000 de haut).   
Les deux frères avaient une soeur, Marie GAIGNARD,  épouse
de Charles  MEUSNIER  (ou  MUSNIER),  mariés  avant  1654;
François Gaignard, "frère de la  mère  de  l'enfant",  est
parrain de leur 3ème enfant à Capesterre en 1658. En 1671, 
il  n'y  a  plus,  au  terrier,  que  "les  hoirs  Charles
Meusnier", à côté de l'habitation de Charles DABLON, qui a 
épousé leur fille Marie Marguerite (Charles  Gaignard  est
parrain en 1670 de leur fille Marie Marguerite Dablon).
Charles GAIGNARD et Catherine  PELLERIN  avaient  donc  un
fils, autre Charles Gaignard, baptisé à Capesterre  le  10
août 1670, dont le parrain est...  Charles  Dablon.  C'est
lui qui s'établira en Grande-Terre, époux de Marie SALMON. 
  Quant à l'origine métropolitaine... question ouverte !
96-21 LHERISSON (Haïti, 18°)
Jean LHERISSON, natif de Bordeaux (St-Simon) et fils de  +
François, bourgeois de  Bordeaux,  et  +  Marie  LAFFITTE)
était habitant dans les hauteurs de la Rivière de  Baynet;
il épousa à Baynet, le 4  juin 1782, Marguerite PERRONNEAU 
veuve BLANCHARD. Au décès de Marguerite (Baynet 26 3 1791) 
il y eut un procès fait par les frères de Marguerite. Jean 
LHERISSON avait une grosse habitation cotonnière avec  des
esclaves, biens qui devaient provenir de la famille de  sa
femme, d'où le procès intenté contre lui, qui voulait tout 
garder. 
Au même endroit, j'ai trouvé trois naissances  au  nom  de
NOSSIREL (LERISSON à l'envers).
Je serais heureuse de toute information complémentaire sur 
ce Jean Lhérisson.                             M. Lérisson
NDLR Pouvez-vous donner des informations plus précises sur 
ce procès : cote, parties en présence, date, etc. ? Ce qui 
nous étonne, c'est  que  le  procès  soit  fait  par  "les
frères" de Marguerite car, d'après des recherches que nous 
avions faites sur les PERRONNEAU il  y  a  dix  ans,  elle
n'avait que deux frères arrivés à l'âge  adulte,  dont  un
décédé avant elle et l'autre, Pierre Julien, de 12 juillet 
de la même année 1791; les époux des soeurs de  Marguerite
étaient aussi décédés avant elle.
96-22 CARRIER (St-Domingue-Porto-Rico, 18°-19°)
Recherche ascendance d'Isabelle CARRIER, o Les Cayes  (?),
x 1815 Puerto-Rico, Notre Dame  de  la  Candelaria,  André
GUENARD, de la Nouvelle Orléans.   G. Jackson et CHG 10-95


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Révision 28/12/2004