G.H.C. Bulletin 79 : Février 1996 Page 1562
QUESTIONS
96-23 Listes des émigrés de Guadeloupe
On trouve aux archives diplomatiques à Nantes les listes
des personnes absentes des communes de la Guadeloupe, par
émigration ou déportation, depuis la Révolution jusqu'au
19 brumaire an IV (Microfilms 2 Mi 1065). Je ne sais pas
pourquoi cela est à Nantes au lieu d'Aix ou du CARAN.
J. Chaffanjon
NDLR Ces listes ont été dressées en plusieurs exemplaires,
plus ou moins détaillés, et recopiées à diverses époques.
On en trouve effectivement à Aix (microfilms au CARAN)
dans la série "Recensements" (G1), réparties dans divers
cartons et divers dossiers de ces cartons. Il y a des
variantes qu'il serait intéressant de recouper, si
quelqu'un se sent le courage d'en faire le dépouillement
intégral... et la saisie informatique, bien sûr !
Quant à la raison pour laquelle ces fonds sont à Nantes
nous n'en savons rien et n'avons pas trouvé la réponse
dans le "Guide des sources de l'histoire (...) des
Antilles dans les Archives françaises" qui ne mentionnent
pas les archives diplomatiques à Nantes. Mais nous avons
peut-être mal cherché et dans ce cas une lectrice atten-
tive de GHC nous en fera sûrement la remarque...
Cependant, dans l'inventaire analytique des volumes Guade-
loupe du Centre des archives diplomatiques de Nantes (GHC
p. 1507), l'introduction dit que ces deux volumes sont
"entrés dans les collections du Ministère dans des
conditions et à une époque difficiles à déterminer"...
96-24 RIOLS (Haïti, USA, 18°-19°)
Bartholomé RIOLS est né à Haïti le 18 août 1798. Je n'ai
aucune information sur ses parents. Il épousa à Charleston
le 21 5 1836 Heloïse Ann CANUET (o Charleston ou Baltimore
ca 1805/1810 + Summerville 8 8 1888) et eut pour fils
Alexander (o Cuba 1840), Aristide (o Cuba 1841) et John
Anthony (ou Antoine) RIOLS, né à Matanzas (Cuba) 13 6 1845
et qui arriva à Charleston en 1848; naturalisé le 18 10
1870, ce dernier épousa Julia Mary BICAISE dont les
grands-parents étaient d'Haïti. J.F. Springer
96-25 BICAISE et ST-MARTIN (St-Domingue, USA, 18°-19°)
Laurent BICAISE et Jeanne CREMOULTIERRE étaient de
Marseille et se sont installés à Jérémie vers 1755. Leur
fils François (o Jérémie + Haïti ca 1816), qui était
propriétaire de navire à Jérémie, y épousa vers 1796 Marie
Madeleine de SAINT-MARTIN, née vers 1774, une des neuf
enfants de Jean Etienne et Geneviève de SAINT-MARTIN, nés
à Le Tallier, comté de Pau, près de Bayonne (France). La
famille de SAINT-MARTIN émigra vers 1810 à Charleston.
Marie Madeleine y mourut le 28 12 1830. François BICAISE
était retourné à Haïti où il mourut vers 1815.
Où sont les archives des années 1700 des Pères Colombiens
d'Haïti ? Mes ancêtres étant catholiques, les archives de
l'église me seraient très utiles. J.F. Springer
NDLR Tout l'état civil antérieur à la Révolution est
constitué des registres paroissiaux, donc des "archives de
l'église". Ces registres se trouvent aux archives de la
France d'Outre Mer, à Aix en Provence; ils ont été micro-
filmés par les Mormons en 1970 et les microfilms sont à
Salt Lake City et aussi aux Archives nationales à Paris.
Nous ne savons pas ce que vous voulez dire par "Pères
Colombiens". Nous essaierons de faire la recherche dans
les registres de Jérémie.
96-26 PONS (Martinique, 20°)
Je recherche la trace de M. et Mme PONS, qui étaient à
Fort-de-France avant 1939. E. Chaussabel
96-27 CAPDEMOURLIN (Antilles, 16°-18°)
Une de mes correspondantes, déjà âgée, languit de quelques
informations sur sa famille CAPDEMOURLIN (ou CAP DEMOURLIN
ou CAP de MOURLIN) qui se serait trouvée aux Antilles aux
XVIe (?), XVIIe et XVIIIe siècles. M. Rateau
96-28 CALORE (Guadeloupe, 19°)
Je recherche l'origine de ce patronyme peu courant, de
Bouillante, dont je ne trouve aucune trace avant 1850.
C. Calore
NDLR Le premier acte à ce nom est en effet de 1852 et les
actes sont peu nombreux à Bouillante. On peut aisément
reconstituer la famille originelle, les ascendants
précédents étant malheureusement impossibles à retrouver
puis qu'il s'agit de "nouveaux citoyens" et que les
registres de Bouillante, à notre connaissance, n'ont pas
été conservés; le patronyme a sûrement été attribué alors.
Elise CALORE, cultivatrice, née vers 1780, meurt le 3
septembre 1869 à 89 ans "dans la case de son fils
Alexandre Calore, hameau Petite Rivière, à Bouillante;
elle est dite alors "fille naturelle de parents inconnus".
Elle avait au moins trois enfants "de père non connu",
comme dit lors des mariages (tous actes à Bouillante) :
1 Alexandre CALORE, domicilié section Village puis Petite
Rivière
o ca 1820 (32 ans au mariage)
x 1 6 1852 Ambroisine Calisto LABAZOL, fille légitime de
Bazile LABAZOL et Euphrosine CALISTO son épouse,
cultivateurs section Village
o ca 1818 (34 ans au mariage)
Ils déclarent Jeanne Calisto, 15 ans, inscrite à l'état
civil des nouveaux citoyens de la commune le 2 9 1848
n° 254 "et la légitiment car elle n'est ni inces-
tueuse ni adultérine" (nous ne leur avons pas trouvé
d'autre enfant)
2 Céril CALORE, cultivateur section Village
o ca 1825 (28 ans au mariage)
x 13 7 1853 Joséphine NABAL, cultivatrice, fille
naturelle reconnue de Jeannette NADAL et de père non
connu, présente
o ca 1825
d'où deux fils :
2.1 Ildefonse CALORE o 26 1 d 1 2 1861
2.2 Jean Baptiste Germain CALORE o 28 5 d 6 6 1863
3 Rose CALORE, cultivatrice
o ca 1828 (33 ans au mariage)
x 19 5 1862 Gabin CADALEN, cultivateur hameau Thomas,
fils naturel reconnu de Céline CADALEN, cultivatrice,
présente, et de père non connu
o ca 1824 (37 ans au mariage)
reconnaissent Rosalie o 9 5 1855, Sylverine o 1 7 1857,
Paul o 22 3 1862
96-29 CHASSAIGNE - Service de Santé (St-Domingue, 19°)
Dans un fichier "Travaux des lecteurs" à l'accueil des
Archives de la Guerre, une fiche "St-Domingue (Expédition
de). Service de santé" indique qu'en 1968 un Mr Chassaigne
étudiait le sujet. Si un lecteur le connaissait il
pourrait éventuellement renseigner Mr Ladevie dont un
ancêtre appartenait au service de santé de St-Domingue au
début de la Révolution. Il y a sûrement un Dr Chassaigne,
voire plusieurs, mais si l'un deux était médecin militaire
ce serait plus certainement le nôtre. P. Baudrier
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Révision 28/12/2004