G.H.C. Bulletin 75 : Octobre 1995 Page 1445
NOUS AVONS REÇU
du Père Gérald Gouyer Martignac :
La descendance de Joséphine, impératrice des Français
Gérald Gouyé Martignac, Michel Sementéry
publié avec le concours de la Fondation Napoléon
Editions Christian, Paris, juin 1994, 195F
Les lecteurs de GHC se rappellent avoir lu en novembre
1993 l'article sur l'ascendance de Joséphine : "Les
TASCHER de LA PAGERIE" (pp. 890 à 899). Il s'agit ici de
la descendance, jusqu'à nos jours, des deux enfants de
Joséphine et Alexandre de BEAUHARNAIS, Eugène et Hortense.
Vous saurez tout sur la généalogie des familles royales et
princières et l'index vous permettra de retrouver la
personne recherchée. L'étude est précédée de généalogies
simplifiées : les TASCHER de LA PAGERIE, l'ascendance de
Joséphine et les trois premières générations de ses
descendants, les BEAUHARNAIS.
Nous sommes reconnaissants au Père Gouyer Martignac
de ce cadeau et heureux de voir publié un travail qu'il
avait dans ses dossiers depuis plusieurs années et qui lui
tenait à coeur.
TROUVAILLES
de Pierre Charroppin :
Journal des connaissances médicales, 1857-1860
- MOUFFLET, chirurgien de la Marine de première classe en
Guadeloupe, chevalier de la Légion d'Honneur en 1860.
- Sextus PORY-PAPY, ancien représentant du peuple pour la
Martinique en 1848, mort à Montpellier en 1860; c'était le
premier homme de couleur à faire partie d'une assemblée
législative.
- Placide BOUCHET, docteur en médecine, mort le 31 janvier
1858 à Matouba (Guadeloupe); propriétaire et rédacteur en
chef de l'Avenir, journal guadeloupéen; né en Isère,
ancien interne à l'Hôtel-Dieu de Paris; fit une fortune
considérable puis ruiné en 1841; de nouveau ruiné dans le
désastre du 8 février 1843; refit fortune et laisse
600.000 francs à sa veuve sans enfants; propriétaire de
sucrerie, imprimerie, journal, deux maisons; un hommage
lui a été rendu par le docteur LHERMINIER.
- Joseph PAIN, ancien chirurgien de la marine, arrivé en
Guyane en 1788, y meurt en 1858 à 94 ans.
Signalé par Pierre Bardin :
Les noms de famille créoles à la Martinique
Les noms des gens de couleur à la Martinique
Capitaine Petitjean Roget
Revue internationale d'onomastique, 1ère année, n° 1-2
Paris, mars-juin 1949
Les noms des 360 familles créoles implantées aux XVIIe et
XVIIIe siècles sont classés par provinces et pays d'ori-
gine, en suivant l'ordre des années d'arrivée, avec indi-
cation des familles subsistantes.
Les listes des noms des gens de couleur "montrent en
action le processus de formation des noms patronymiques".
Beau travail ! Merci à l'auteur... et à "l'inventeur"...
de Georges Murat (CG Bourbon) Guadeloupéens à Bourbon
- Recensement de 1840 à Saint-Denis (AD Réunion, série M)
Albert BLANCHET fils, domicilié à Saint-Denis
né à la Guadeloupe (Basse-Terre) le 7 août 1822
chapelier patenté à la 3ème classe, non marié.
- CAOM (Aix-en-Provence)
série géographique Réunion, carton 91, dossier 615
Usurpation d'identité, de titre et de profession ?
Le 30 septembre 1825, le directeur de la Police de Paris
demandait au ministre de la Marine et des Colonies si ses
services possédaient des renseignements sur :
"le nommé Charles Stanislas Auguste Joseph ROUX BEAUFORT,
né à la Guadeloupe, sans profession ni domicile fixe en
France, débarqué à Brest le 21 de ce mois de la gabarre du
roi "L'Infatigable", venant de l'île Bourbon d'où il a été
renvoyé pour escroquerie et mauvaise conduite en vertu
d'une décision du Conseil spécial de haute police de cette
colonie du 23 mai dernier qui le met, en outre, à la
disposition de la police générale du Royaume."
Le dossier donne encore les renseignements suivants :
"Les réglements pour les colonies ne pouvant être
obligatoires en France, je (le directeur de la police)
pense que les sujets du roi rentrent dans le droit commun
dès qu'ils y sont arrivés. mais il résulte de la décision
précitée que ROUX, qui n'a pu justifier d'aucun papier,
aurait ajouté à son nom celui de BEAUFORT et pris sans
droit la qualité de comte et qu'il appartiendrait à
l'inscription maritime puisqu'il est parti de Bordeaux en
1824 comme second lieutenant de "La Sophie" et qu'il n'a
pu être reconnu en cette qualité sur un rôle d'équipage
sans être classé matelot ou officier de marine."
Le nommé ROUX BEAUFORT avait été signalé au commissaire
de police de Saint-Denis, île Bourbon "comme un très
mauvais sujet qui avait déjà passé six mois au château de
Hà et qui ne tarderait pas à y retourner s'il ne changeait
pas de conduite. J'ajouterai que le bruit public à
Bordeaux était que cet individu qui se donnait le nom de
comte de BEAUFORT était le fils naturel d'un ex comédien
(qui tenait un magasin sur la place du marché à la Pointe-
à-Pitre) et d'une mulâtresse avec laquelle il vivait."
La suite ne dit pas si ROUX BEAUFORT est resté à
Bordeaux et "a changé de conduite" ou s'il a été renvoyé
"à l'île de la Guadeloupe".
de Michel Rateau
Aux Archives nationales d'Afrique du Sud
(aux archives du Transvaal à Pretoria; cote TAB)
- TAB / AMPT PUBS / BBB / 65/ 01/ CD2236/210 :
France, Diplomatic & consular reports. Trade of Martinique
for the year 1904 (13 pp.)
- (idem) 88 / 01/ CD2682/176 : id. 1905 (13 pp.)
- (idem) 118 / 01/ CD3283/165 : id. 1906 (13 pp.)
- (idem) 133 / 01 / CD3727/197 : id. 1907 (11 pp.)
- (idem) 166 / 01 / CD4446/204 : id. 1908 (12 pp.)
- TAB / LEER / 29 / 01 / CD1388/6 :
Colonial reports - annual n° 382. Trinidad & Tobago;
Eruption in St-Vincent and Martinique.
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Révision 23/12/2004