G.H.C. Bulletin 73 : Juillet-Août 1995 Page 1403
RÉPONSES
93-77 d'ALCIAT de FAJOLE et SORBET (Guadeloupe, 18°)
5 Antoinette (ou Anne Toinette) Elisabeth SORBET
+ Baie-Mahault 12 11 1818, 50 ans, native de Baie-
Mahault, veuve de Jean d'ALCIAT sieur de FAYOLLE (et
non FAJOLE), fille de Jean et de + Antoinette HUBERT.
M. Gouyé-Pétrélluzzi
93-141 SAINT-FELIX (Martinique, 19°)
Je ne sais si ce qui suit correspond à la famille
recherchée. Ce peut être une piste :
Joseph SAINT-FELIX, de père et mère inconnus, né le 17
mars 1783, non déclaré sur le registre d'état civil, fait
inscrire sa naissance par jugement du 29 7 1823 et se
marie à Fort-Royal le 14 8 1823 avec Marie Judith LE
CONTE, née au Gros-Morne, fille de Louis Nicolas LE CONTE
SAINT-LOUIS et de Marie Judith JOUANNEAU DES FALAISES; il
reconnaît au mariage un fils, Louis Joseph Armand, né le
21 7 1814 au Gros-Morne.
C'est donc une ascendance impossible à retrouver, à moins
de retrouver une correspondance de cette époque (1783) le
concernant. E. Hayot
94-128 LAMORLIèRE DU TILLET (St-Domingue, Etats-Unis, 18°)
(p. 1388) De quel document viendrait la date du 20 9 1789
pour l'admission de Louis Antoine MAGALLON de LAMORLIèRE
DU TILLET ?
En effet, l'amiral d'ESTAING intervient sur demande des
Américains en 1779 (Savannah puis Charleston); le 19
octobre 1781 capitulation des Anglais à Yorktown; le 20
janvier 1783 traité de paix de Versailles; le 3 septembre
1783 indépendance des USA. Si donc Louis Antoine est admis
à la Société française des Cincinnati le 20 septembre
1789, ce ne pouvait être, en effet, qu'à titre de membre
honoraire; n'étant que capitaine (et encore, à titre bien
provisoire !) il ne pouvait prétendre au titre de membre
fondateur. Mais c'est sa blessure (grave) qui, proba-
blement, lui a permis d'y accéder en qualité de membre
honoraire. Dans l'annuaire 1993 des Cincinnati en France,
il figurerait sur la liste des 200 sièges vacants.
La préface (par le duc de Castries) et le prologue à
l'Annuaire des officiers de marine aux Cincinnati, par
Christian de La Jonquière (Editions de Poliphile, château
de Ferrières, Ferrières, 81260 Brassac) présentent bien la
création et le fonctionnement de la dite Société; l'intro-
duction (par Etienne Taillemite) résume assez clairement
la guerre d'Indépendance des Etats-Unis et la partici-
pation de la marine française.
Cette société est une fondation personnelle de Washington,
le 10 mai 1783, pour perpétuer le souvenir des combattants
de l'Indépendance des Etats-Unis dans leur descendance
(association héréditaire). Elle fut divisée en autant de
sociétés d'Etat qu'il y eut d'Etats indépendants à la
fondation des Etats-Unis, soit treize.
La branche française était considérée comme le quatorzième
Etat; limitée aux amiraux et capitaines de vaisseaux de la
Marine française, elle fut autorisée par Louis XVI le 18
décembre 1783. En 1790, l'Assemblée Constituante ayant
supprimé les décorations, elle entra en sommeil. En 1925,
19 descendants français s'efforcèrent de la reconstituer
en cherchant les ayants-droit. Le total de 1783 comprenait
379 membres mais beaucoup de familles sont éteintes ou
ignorent leurs droits. F. Bonnard
NDLR Nous avons fait un résumé de l'envoi de F. Bonnard.
94-134 MARTIN (Canada, Rochefort, 18°-19°)
(voir réponses pp.1198, 1259, 1288)
I Pierre MARTIN, forgeron originaire de Vence (06)
x (avant ou après son installation à Louisbourg au
Canada) Anne BERNARD
II (fils unique ?) Antoine Pierre MARTIN, amiral, comte
d'Empire par lettres patentes du 4 6 1810; se retire à
Tonnay-Charente (17) où il avait acquis "La Brulée"
(voir "Tonnay-Charente t. 1, p. 612, avec portrait, par
l'abbé Médéric Boduc)
o Louisbourg 29 1 1752
+ Rochefort 1 11 1820
x Madeleine SCHIM (ou SCHIMEL)
III fille unique Marguerite MARTIN
o Rochefort 31 1 1766
+ Rochefort 3 11 1820
x Prix Benjamin POUGET, fils de Frédéric Prix POUGET DES
MARCILLES, contrôleur des actes à Luchon et Charlotte
POUGET
chevalier de St-Louis et de la Légion d'Honneur
(dossier à Vincennes), remarqué par le futur amiral
MARTIN pour un ouvrage sur la marine; secrétaire et
ami de l'amiral dont il devint le gendre; conseiller
général et maire de Rochefort)
IV trois enfants :
1 Pierre Benjamin Denis POUGET, capitaine de corvette,
gouverneur des îles Marquises; a écrit un livre bien
documenté sur son grand-père l'amiral MARTIN mais il est
muet sur la période canadienne et les origines
provençales (Archives de la marine à Rochefort)
Son grand-père Pierre MARTIN fut autorisé, par lettres
patentes du 16 8 1817, à lui transmettre par héritage
son titre héréditaire de comte (Révérend, Familles
titrées et anoblies au XIXe; Dictionnaire biographique
des généraux et amiraux français de la Révolution et de
l'Empire, 1792-1814)
2 Denise Céphalide POUGET
x Félix Amable MAUREAU, contrôleur des contributions
directes
d'où Claire Benjamine MAUREAU
x Gabriel Victor Henry DUPONT, aide commissaire de
marine
d'où Marguerite DUPONT
x Félix DUPONT, son cousin, futur amiral
3 Claire Marguerite POUGET x GUILLOTIN
Pour répondre plus exactement à la question posée en p.
1388 : les époux MARTIN x BERNARD envoyèrent leur fils
Pierre poursivre ses études en France en 1764; il préféra
rester à bord de la flûte "Le Saint-Esprit" en qualité de
mousse puis matelot et pilotin (abbé Médéric Boduc). Ceci
implique que le couple resta au Canada. C'est donc après
1764 qu'ils vinrent s'installer à Rochefort.
Je rappelle que je cherche des renseignements sur la
période canadienne de la famille de l'amiral MARTIN.
P. Jourdan
95-17 CHOTARD (St-Domingue, Lousiane,18°-19°)
(p. 1388) Je ne possède aucun document faisant référence à
une alliance entre la descendance de Pierre CHOTARD et
CHASSAING. F. Bonnard
NDLR Nous avions oublié le nom du questionneur, p. 1388,
C. Guyot.
Page suivante
Retour au sommaire
Révision 21/12/2004