G.H.C. Bulletin 73 : Juillet-Août 1995 Page 1404
RÉPONSES
95-32 LYNCH (Etats-Unis, Haïti, 18°-19°)
D'après "Westward Expansion and Prelude to Revolution,
1716-1763" de Richard Lee Morton in Colonial Virginia,
volume 2, p. 555 (Virginia History Society, University of
North Carolina, 1960, Chapel Hill), Charles LYNCH était
officier de milice et conduisait un ferry sur la James
river où son fils John fonda Lynchburg. Dans l'Encyclo-
pedia Britannica, vol. 17, p. 169, une notice sur
Lynchburg (créé en 1786 sur le terrain appartenant à John
LYNCH qui y avait établi un ferry en 1757) et une autre
sur la Lynch Law (d'où le terme de "lynching", en français
linchage") dont le nom vient de Charles LYNCH, juge de
paix en Virginie après 1774. Il en ressortirait, si c'est
la même famille, que Charles LYNCH (1736-1796) serait fils
de John et petit-fils de Charles. D. Quénéhervé
95-42 du BOS, DUBOS, DUBOSC (St-Domingue, Cuba, 19°)
Quatre LAVECH (GHC n° 68, p. 1273) sont partis du Périgord
vers "les isles" dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Deux fils de François LAVECH DU BOS, Bertrand et Annet,
deux fils de François LAVECH-LAVERGNE, Antoine et Gabriel
dit Dédé. Tous ont pu ajouter "du BOS" à leur patronyme.
Nous ne connaissons que les descendants de Bertrand et pas
celle des trois autres. S'il existe des DU BOS inconnus,
le plus probable, s'il s'agit de LAVECH, est que ce soit
des descendants, légitimes ou non, d'Annet. Nous savons
seulement qu'Annet est parti vers 1757, n'a jamais donné
signe de vie dans le Périgord et qu'il est présumé mort en
1775. J. Petit
95-43 DOMÉAN (Guadeloupe, 19°)
Le mariage entre Alphonse Julien Marie DOMÉAN et Jeanne
Julie Angèle SARGENTON figure bien sur les tables décen-
nales du Moule, le 28 septembre 1874. Vous pouvez donc
demander copie de l'acte en mairie du Moule ou aller aux
Archives d'Outre mer à Aix en Provence consulter le
registre (non microfilmé), puisque les archives d'Aix ne
font pas de recherches pour les généalogistes. Mais
attention aux dates de fermeture pour travaux cet été !
Jeanne Julie Angèle SARGENTON, née le 8, est déclarée le
17 3 1839 au Moule. Elle est fille de Jean Pierre David,
26 ans, négociant au Moule, et Eléonore Gabrielle CANET,
16 ans (dont le mariage n'a pas été célébré au Moule mais
probablement à Pointe-à-Pitre où était établie la famille
de Joseph CANET, négociant originaire de Bordeaux), et
petite-fille de Jean-François SARGENTON, négociant et
maire du Moule, et Julie Victoire LANGLOIS. A suivre...
B. et Ph. Rossignol
95-54 GRAMBIN (Martinique, 19°)
Les recherches peuvent être faites au Gros-Morne; je n'ai
pas de généalogie mais l'acte de décès du premier arrivé à
la Martinique : 13 février 1822, décès dans sa maison de
Claude Michel GRAMBIN, marchand domicilié au Gros-Morne,
45 ans, né à Grenoble, département de l'Isère, époux de
dame Marguerite CHEZ. E. Hayot
NDLR D'après des recherches dans les tables décennales de
Gros-Morne, de 1763 à 1853, il n'y a que cet acte au nom
de GRAMBIN et nous n'avons pas trouvé de naissance au
prénom d'Hippolyte (dans l'hypothèse d'une naissance illé-
gitime) dans les années 1820/26.
95-68 VALUE (St-Domingue, 18°)
Marie Rose BODIN ou BONDIEN, qui épousa en 1778 au Petit-
Goave Pierre VALUE, avait été précédemment mariée avec
Jean-François GIRARD, décédé à St-Domingue. Il était d'une
famille originaire de Sainte-Croix, canton de Berne en
Suisse. De ce premier mariage étaient nés François,
Donatille et Rose-Marguerite GIRARD.
Avant 1785, Marie Rose BONDIEN se fixa à Tonneins (47).
C'est là que sa fille Donatille se marie, le 26 avril
1785, avec Pierre Victor de LA RUFFIE, fils de Jean,
seigneur de Gontaud-Taillefer, habitant Puch (47), et de
Marie LAFITTE de RANQUETAN.
Rose-Marguerite épousa successivement Mathieu de LA RUFFIE
puis François Nicolas SENAC de LA FOREST, procureur du
sénéchal de Port-au-Prince. En 1826, les deux soeurs
donnent procuration pour réclamer l'indemnité de St-
Domingue. A ce moment, Rose-Marguerite est séparée de
biens de SENAC de LA FOREST, dont le dernier domicile
connu est Puch. Elle meurt à Puch le 23 août 1833 à 62
ans. lui meurt à Agen le 29 février 1840.
En 1790, Marie-Rose BONDIEN donne procuration à son fils
et à un gendre pour régir ses biens de St-Domingue. Aucune
mention n'est faite de Pierre VALüE ou d'enfants issus de
ce mariage. L. Bourrachot
95-85 THIRUS de PAUTRIZEL (Guadeloupe, 18°-19°)
Jean Baptiste Louis THIRUS de PAUTRIZEL s'est retiré à
Bordeaux avec sa soeur Catherine Elisabeth Sophie. Ils
habitèrent 29 place Dauphine, aujourd'hui place Gambetta.
En 1816, ils achètent, devant Me Darrieux, une maison au 1
rue Laliment, au coin de la rue Judaïque, pour la somme de
9.500F (3E 24.766).
Sophie est décédée le 15 août 1827, Louis le 31 décembre
1836, sans postérité. Par testament : "je laisse et donne
à Pierre MARCEL, mon valet de chambre, né chez moi à la
Guadeloupe, et à son fils Aristide MARCEL, la propriété de
tout ce que je possède en immeubles, argent, créances et
effets mobiliers, tant en France qu'aux isles du Vent" (3E
26.710).
Aristide MARCEL habitait au rez-de-chaussée de l'immeuble
de la rue Laliment; il était ébéniste.
Jean Baptiste Louis THIRUS de PAUTRIZEL s'était marié le
1er juin 1779 à Trois-Rivières avec Marie Adélaïde
BOTREAU-ROUSSEL, fille de Paul et Radegonde LACAVÉ, de
Vieux-Fort de Marie-Galante.
Les PAUTRIZEL actuels descendent vraisemblablement de
Charles (ou Gabriel) Emélius THIRUS de PAUTRIZEL, cousin
germain du conventionnel, et de Catherine FAUGAS (ou
FOUGAS), mais les actes justificatifs n'ont pas encore été
trouvés. J. Esquevin
95-94 Blason de Basse-Terre
Rodolphe Enoff nous a envoyé le blason de Basse-Terre, en
couleurs, que nous avons fait suivre au questionneur.
95-98 BOURDEL (St-Domingue, Guadeloupe, 18°-19°)
Jean Pierre François BOURDEL (o Paris 23 9 1755) figure
dans le "Dictionnaire des officiers de l'armée royale qui
ont combattu aux Etas-Unis pendant la guerre d'indé-
pendance", par le capitaine Bodinier (SHAT château de
Vincennes 1982).
Les "archives BOURDEL" concernent une branche implantée à
la même époque à Bourdelet le Bas (Riols, Hérault) qui a
été alliée à deux reprises avec les LAVECH (cf GHC n° 68
pp. 1272 et suivantes) à la fin du XIXe siècle.
Bien qu'un lien existe peut-être, rien ne me permet pour
l'instant de relier tous ces BOURDEL. J. Petit
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