G.H.C. Numéro 70 : Avril 1995 Page 1309
ÉDITORIAL
Après notre participation au "Printemps créole" le 22
mars, où malheureusement l'assistance était peu nombreuse,
nous allons rencontrer les généalogistes de France, de
Navarre, du Québec et de Suisse à Besançon.
Souhaitons que le calme et la sérénité président à
ces journées, et en particulier à l'Assemblée générale,
malgré les remous que soulèvent dans la Fédération
l'application des anciens statuts et la mise en place des
nouveaux. Nous avons reçu un certain nombre de courriers
d'autre administrateurs faisant état du dysfonctionnement
du bureau de la Fédération.
Pour notre part nous serons toujours plus sensibles
aux actions de la Fédération développant les relations et
l'entraide entre les associations et une représentation
effective auprès des pouvoirs publics plutôt qu'à celles
qui sont dirigées vers les généalogistes individuels.
Il faut recentrer le débat !
TRIBUNE LIBRE
Henri de Frémont en nous demandant plus amples infor-
mations sur la souscription annoncée p. 1293 des
Annales du Conseil souverain de la Martinique
nous fait part d'un "rectificatif indigné" :
"Les auteurs de cet ouvrage n'ont pas eu beaucoup de
travail pour publier deux de leurs quatre tomes écrits par
un autre et je trouve qu'ils ne s'endorment pas sur le
prix ! C'est vraiment s'enrichir sur les dépouilles
d'autrui ! Je ne sais pas si je me déciderai à y mettre
une pareille somme. La seule chose qui m'y pousse serait
de savoir si les "auteurs" écrivent des bêtises, comme
celle qui consiste à affubler mon aïeul de deux seulement
de ses prénoms, alors qu'il en avait trois (Pierre
François Régis) et n'en utilisait qu'un (Pierre). On
pouvait avoir le choix entre un et trois mais sûrement pas
deux !
NDLR Nous supposons que le chèque doit être libellé à la
"Société des Amis des Archives" et envoyé aux archives de
la Martinique, BP 649, 97262 Fort de France Cedex. Le
texte de présentation que nous avons publié est celui reçu
de la Société d'Histoire de la Martinique par laquelle
nous avons appris ce projet de publication et cette
souscription.
NOUVELLES DES ARCHIVES
Monsieur Erlande-Brandenburg a bien voulu répondre à notre
lettre du 4 février qui exprimait notre inquiétude devant
une réduction de communication de documents au CARAN.
Voici des extraits de sa lettre du 10 mars :
"C'est à titre provisoire, pour redéployer les personnels
présents, que les dépôts des Archives nationales ont été
fermés en alternance, à raison d'un dépôt par semaine, du
6 février au 4 mars. Le CARAN se trouvait en effet
confronté à un grave problème d'effectifs. Depuis le lundi
6 mars, les Archives nationales ayant obtenu de recruter
en urgence plusieurs vacataires, les dépôts sont ouverts
normalement et la communication des documents entièrement
assurée. J'ai demandé à M. le ministre de la Culture et de
la Francophonie de bien vouloir prendre la mesure du
décalage entre la croissance régulière du public des
Archives nationales et la baisse des effectifs et
d'accepter le recrutement d'agents techniques et
personnels scientifiques en nombre suffisant pour
permettre le bon fonctionnement de ce service public.
Le quota de communication des microfilms a été limité à 6
pendant une semaine pour éviter un engorgement de la salle
des microfilms pendant le début de la période de fermeture
des dépôts. Ce quota est désormais revenu à sa valeur
habituelle de 8."
Nous remercions Monsieur le Directeur général des Archives
de France de la précision de sa réponse et lui renouvelons
tous nos encouragements pour ses démarches auprès des
instances ministérielles et... financières.
Pour notre part nous n'avons pas reçu de réponse à
notre lettre du 8 janvier adressée au Ministre de la
Culture et de la Francophonie (voir page 1267). Il est
vrai que la campagne présidentielle bat son plein et que
les archives ne semblent pas un sujet prioritaire.
Par ailleurs lors du dernier Conseil d'administration
de la Fédération française de généalogie nous avons remis
à chaque administrateur la copie de tous nos courriers et
nous les avons informés de nos démarches.
Nous avons attiré l'attention des administrateurs sur la
nécessité pour la Fédération de définir une politique
claire vis-à-vis des pouvoirs publics pour obtenir de
ceux-ci les moyens financiers nécessaires.