G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1151

RÉPONSES

94-8 LACOSTE (St-Domingue, 18°)
Les  LACOSTE sont très nombreux dans le sud-ouest et à St-
Domingue et il sera bien difficile d'ajouter à la  réponse 
déjà donnée (p 1023). Noter les points suivants :
- le  parrain  de naissance d'Elisabeth  PAILLET  (1.1.2), 
devenu plus tard tuteur (et qui a de fortes chances d'être 
le père) est Charles BAUDOUIN DES MARATTES (cf.  Moreau de 
Saint-Méry, III, p. 1448);
- un "LACOSTE" (sans prénom",  dit "natif d'Espagne", mais 
plus vraisemblablement béarnais,  "habitant de la Rivière-
Froide"  (sud de Port-au-Prince) est décédé le 4 7 1819 "à 
l'âge  de  100 ans dans sa maison de la rue  de  la  Révo- 
lution" à Port-au-Prince (cf. mon article : "Les registres 
d'état-civil ancien des Archives nationales d'Haïti,  in : 
Revue de la Société haïtienne d'histoire,  no.  162,  mars 
1989). Il avait survécu au massacre des blancs.
- un "PAILLETTE",  "planteur de St-Domingue",  est réfugié 
en 1799 à la Jamaïque (cf.  G. Debien, in : Sté d'histoire 
de la Guadeloupe, no. 26, 4ème tr. 1975).      J. de Cauna
94-19 MERLANDE (Guadeloupe)
Félicité  dite  Nadille NADAU,  première épouse de  Pierre 
MERLANDE, serait décédée à La Nouvelle -Orléans avant 1820 
(remariage  de Pierre).  Je n'ai pas trouvé le décès  dans 
les registres publiés (Sacramental Records of New Orleans) 
jusqu'en 1809. Sans doute est-elle morte plus tard.
                                                A. Elmwood
94-51 LAPLACE (St-Barthélemy)
Augusta  Elmwood a envoyé la question à Charles Loeber qui 
recherche  son  ascendance maternelle  LA  PLACE,  GREAUX,  
VENTRE,  LEDEE,  à St-Barthélemy. Nous avons aussi reçu en 
mai  de la Bibliothèque généalogique de la rue de  Turbigo 
une lettre qui leur a été adressée par Charles Loeber  sur 
cette  même  recherche d'ascendance.  Tout ce  qu'on  peut 
trouver  sur les premiers habitants de St-Barthélemy a été 
publié  par Jean Deveau dans les bulletins 17-18 et 29  de 
la Société d'Histoire de la Guadeloupe, que Charles Loeber 
connaît  bien.  En  l'état actuel des  recherches,  on  ne 
connaît  pas l'origine métropolitaine des LAPLACE  de  St-
Barthélemy. Nous transmettons à l'auteur de la question la 
copie  d'un article de Charles Loeber sur ses ancêtres  de 
St-Barthélemy, paru dans le "SIG".     B. et Ph. Rossignol
94-73 PERRODIN ,PIRLY, BRIANT-BREST (St-Domingue, 18°)
On  trouvera  des informations sur cette famille dans  mon 
livre "Nantes et ses Messieurs, les ARNOUS" (pp. 30 à 32). 
Ma  source est le fichier PIRLY du Fonds Freslon à Nantes, 
qui  donne  la liste des dix enfants de Me Nicolas  PIRLY, 
notaire,  et  Marie  DUMONCEL mariés en  1670.  Il  s'agit 
effectivement  d'une famille nantaise (des  paroisses  St-
Sébastien et Ste-Croix) de capitaines de navire.
                                         Y. Arnous Rivière
NDLR Sur "Nantes et ses Messieurs,  les ARNOUS",  voir GHC 
p. 1101 et, dans ce numéro, "Nous avons reçu".
94-74 REIZET ou REISET (Guadeloupe, 19°)
(voir aussi pp. 1087, 1120) Une dépêche du ministère de la 
Marine et des Colonies,  en date du 23 juillet 1839 traite 
de  l'évasion,  à l'île d'Antigue  (aujourd'hui  Antigua), 
d'esclaves  appartenant à l'habitation Reiset,  située  au 
Lamentin.  Le  Moniteur,  supplément  au numéro 200 du  19 
juillet  1839,  se fait l'interprète des vifs  débats  qui 
eurent  lieu  autour  de cette affaire à  la  Chambre  des 
députés  dans sa séance du 18 :  "Au mois d'avril dernier, 
sept  esclaves  se  sont  échappés  de  l'habitation   des 
héritiers  REISET.  Ces  sept esclaves se sont enfuis  non 
seulement  après avoir volé une pirogue sur  laquelle  ils 
ont  accompli leur fuite,  mais encore après  avoir  tenté 
d'incendier  une partie de l'habitation de leurs  maîtres. 
Le  gouvernement de la Guadeloupe a envoyé (à Antigue)  un 
brick  de l'Etat pour appuyer les réclamations formées par 
les  propriétaires  de ces esclaves,  dont  le  mandataire 
était chargé,  en outre,  des mandats d'arrêt décernés par 
l'autorité judiciaire. Nonobstant cette précaution, malgré 
toutes ces formalités et malgré la reconnaissance  d'iden- 
tité des esclaves,  un refus péremptoire a été le résultat 
des démarches."
Les  registres  d'état  civil de la  commune  du  Lamentin 
contiennent  la  naissance,  le  11  mars  1852,  de  Jean 
Frédéric  Jules  REISET,  fils de Louis  Xavier,  41  ans, 
"administrateur  de l'habitation Reiset",  et de Charlotte 
Thérèse  MUGIN,  âgée  de 30  ans,  sans  profession.  Les 
minutes notariales sont aussi à exploiter.
                                         D.E. Marie-Sainte
94-79 DYEL (St-Domingue, 18°)
Merci  au colonel Arnaud de sa réponse en  p.  1088.  J'ai 
bien  noté qu'il n'avait jamais rencontré le nom  de  DYEL 
dans les registres paroissiaux de St-Domingue.
En  ce qui concerne le gouverneur,  je pense qu'il confond 
Léon marquis de SOREL (1655-1743),  effectivement fils  de 
Charles  seigneur de VILLIERS et de Jeanne DU  MONTEL,  et 
Jean  Jacques DYEL comte de SOREL,  fils de  Jacques  DYEL 
DUPARQUET, premier gouverneur de la Martinique.
Le  premier  appartenait  à une famille  du  bailliage  de 
Noyon;  il était petit-fils de Robert de SOREL et d'Antoi- 
nette  DES ESSSARTS et arrière-petit-fils de  Florent.  Il 
épousa successivement,  en 1699, Marie Louise de MARINIèRE 
de BOISGLÉ et,  en 1708,  Catherine ALLAIN, veuve de Cosme 
de  SÉRAN.  Il fut effectivement gouverneur de St-Domingue 
de 1718 à 1723.  De son côté, Jean Jacques DYEL, capitaine 
de  vaisseau,  acquit la terre de Sorel en 1667 du duc  de 
CHEVREUSE,  pour la somme de 100.000 livres, avec le fruit 
de la vente de la Martinique effectuée en avril 1664  pour 
240.000 livres; terre partagée avec son frère en 1680.
Jean Jacques épousa en 1672 (ou 1677) sa cousine Catherine 
DYEL de CLERMONT.
Pas plus que son fils François Jacques, qui fut inspecteur 
des  troupes de la marine à Brest,  ou que son cousin Jean 
DYEL de GRAVILLE DUPARQUET,  comte de SOREL, major général 
de  la Martinique en 1701,  Jean Jacques ne fut gouverneur 
de St-Domingue. Il fut tué en mer en 1705.
Tout ceci ressort de l'examen des archives de la Marine et 
des Colonies aux Archives nationales.  Je reconnais que ce 
n'est  pas toujours clair et que d'Hozier  indique  Gilles 
Charles Léon SOREL,  fils du marquis,  comme petit-fils du 
gouverneur général et propriétaire des Iles d'Amérique. 
                                          Ph. Le Bourgeois
94-80 GUILLOT (France, Nouvelle-Orléans, 19°)
J'ai  consulté les registres d'embarquement  aux  Archives 
nationales  (cartons  Colonies F/5b/120 et  121  :  embar- 
quement et débarquement en France pour les colonies 1853 à 
1858). Le Havre figure bien en 1854 et 1857, mais avec peu 
de pièces et qui ne concernent pas les passagers "privés". 
Le  directeur  des  archives  départementales  de   Seine-
Maritime  à  Rouen  ayant répondu au questionneur que  les 
registres  du Havre ne conservaient rien pour les  bateaux 
concernés,  qui aurait étudié une famille GUILLOT x  BOON, 
peut-être de Reims,  partie pour la Louisiane au milieu du 
siècle dernier ?                              B. Rossignol  






Page suivante
Retour au sommaire
Lire un autre numéro





Révision 17/08/2004