G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1150

RÉPONSES

- Benjamin (+ 1802 dans les troubles de Saint-Domingue)
- Pierre-Isidore (qui suit)
- Jean-Jacques-Philippe (s.p.)
Pierre  Isidore,  seul  héritier à la mort  de  son  père, 
résidait  à Charleston (Caroline du Sud).  De Charlotte de 
RÉMOUSSIN  (+ 1842),  il avait eu Marie-Céline et  Pierre-
Alexis (nés ca. 1798 et 1805). Marie-Céline épousa Auguste 
CHOLLET, professeur de piano.
Je  signale également que le compagnon  d'Arthur  Rimbaud, 
qui  le ramena vers Aden après la blessure à la jambe  qui 
finit par lui être fatale, était un LABATUT (communication 
du poète Alain Jouffroy).
Enfin,  la  branche des comtes de NAVAILLES vivant  encore 
dans  les  Landes est "de NAVAILLES-LABATUT"  (losangé  de 
sable et argent).                              J. de Cauna
93-55 CASSARD, (St-Domingue, Cuba, 19°)
Depuis  vingt  ans que je fais de la  généalogie,  que  de 
traditions  familiales  se  sont  révélées  fausses  !  La 
recherche des ascendants est basée sur la connaissance des 
actes  des  registres paroissiaux ou de l'état  civil  ou, 
lorsque  ceux-ci  ont disparu,  sur les minutes des  fonds 
notariaux.
Beaucoup  se  disent  descendants de  Jacques  CASSARD  ou 
pensent descendre de l'illustre corsaire nantais.  Malheu- 
reusement pour eux,  CASSARD ne s'est jamais marié et  n'a 
pas eu de descendant.
Jean  CASSARD qui se marie avec Jeanne BUREAU,  non pas  à 
Nantes  paroisse St-Nicolas mais en la paroisse  St-Martin 
de Vertou (44),  le 9 2 1740,  est fils de feu Jan CASSARD 
et Perrine BUREAU. L'épouse est fille de feu Michel BUREAU 
et Maxeide (?) LE BEAUPEIN.  leur premier enfant,  Michel, 
est né le 14 12 1740 à Vertou et baptisé le lendemain.  Il 
prend  passage  pour  St-Domingue  le 17 10  1770  sur  le 
"Thomas". 
Dans  la  généalogie présentée,  il y a deux  erreurs  (de 
frappe  ?) :  Guillaume CASSARD et Jeanne DROUARD se  sont 
mariés en 1664 et Jeanne CASSARD,  soeur aînée de  Jacques 
le corsaire, est née le 20 9 1665.
Jacques  CASSARD  est décédé au fort du Ham (80) le  21  1 
1740 et inhumé paroisse St-Martin du Ham le 22.  J.M. Loré
93-61 MARCORELLE (Nantes, St-Domingue, 18°)
Peut-être  une piste pour retrouver Jean MARCORELLE à  St-
Domingue  :  Dans la liste des personnes assassinées du 12 
ventôse  an  X à Port-au-Prince et des 13 germinal  et  13 
floréal an X à Léogane, Saint-Marc et l'Arcahaye (Archives 
Nationales,  Greffes de Saint-Domingue, G2/253), je relève 
un "Marcorelle" sans prénom et sans autres indications. Il 
se  peut  qu'il soit rentré à Saint-Domingue avec  l'expé- 
dition Leclerc après sa déportation de l'an IX.
L'église  de  Léogane était vouée à Sainte-Rose  de  Lima, 
celle de l'Arcahaye à Saint-Pierre,  celle de  Saint-Marc, 
comme  son nom l'indique;  je ne vois pour Saint-Louis que 
l'église  Saint-Louis Roi de France,  qui existe encore  à 
Port-au-Prince, quartier du Bois Verna.        J. de Cauna
93-104 BÉRARD MOCQUET MONTALET (St-Domingue, 18°)
- Jeanne BÉRARD, x Louis de GRAILLY, grand-mère maternelle 
d'Antoine-Louis  vicomte de SÉGUR de PITRAY,  Seigneur  de 
LESPINASSAT,  commandant  des milices du quartier  de  St-
Marc,  par sa mère,  Jeanne-Angélique de GRAILLY x Jacques  
comte de SÉGUR,  Seigneur de LESPINASSAT (CGHIA no.  9-10, 
p. 109.)
- BÉRARD  Jean-François,  négociant  à  St-Marc,  adminis- 
trateur  du théâtre,  propriétaire à la Petite-Rivière  de 
l'Artibonite   (2.500.000  livres),   commissionnaire   de 
négociants nantais, commandant du quartier en 1780, membre 
du Club Massiac. (Moreau de St-Méry, III, 1451)
- BÉRARD (CARAN, Colonies E26)
- BÉRARD Gabriel, Club Massiac, Bordeaux
  BÉRARD Jean-François, p. 88, actif à Paris
  BÉRARD, du Cap, p. 336
  BÉRARD  de l'ESTER,  BÉRARD fils et 2 frères,  4 soeurs, 
     Club Massiac
  BÉRARD Thomas-Simon,  Archives Nationales,  Col. T 1606, 
     papiers
(G. Debien : Les colons de Saint-Domingue et la Révolution
Paris, Armand Colin, 1953)
- BÉRARD  Achille,  lieutenant de milices à  la  Nouvelle-
     Orléans, de St-Marc (27 11 1807)
  BÉRARD Didier, à la Nouvelle-Orléans (1793-95)
(G.  Debien  :  Les colons de Saint-Domingue réfugiés à la 
Louisiane. in : Revue de la Louisiane, 1981-1982)
- BÉRARD, habitation au Grand-Gilles, Gde Rivière du Nord
  BÉRARD, habitation à Ouanaminthe (Nord)
(S. Rouzier, Dictionnaire d'Haïti)
- BÉRARD,  habitation à la Petite-Anse, sucrerie à Antoine 
Bérard (Indemnité et J.B.  Romain : Noms de lieux d'époque 
coloniale en Haïti).
     Il est fort probable que l'origine du nom de MONTALET 
soit dans celui de l'habitation de Bellevue, sur le modèle 
des noms de terres nobles.  En effet, cette pratique était 
répandue à St-Domingue (cf. Fleuriau "de Bellevue", nom de 
terre  que les érudits locaux ont longuement et  vainement 
recherché aux environs de La Rochelle). De plus, il s'agit 
bien   là  d'une  vieille  famille  créole  qu'on  voit  à 
l'origine sous le seul nom de MOCQUET ou MOUQUET (Claude), 
prononcé "Moquette" à la créole, dès 1698.
A  mon avis,  "Montalet" pourrait être le nom  du  premier 
propriétaire  (par concession) de la sucrerie du canton de 
Bellevue dont j'ai visité les ruines à plusieurs  reprises 
dans  les années 80 (cf.  mon article sur les "Vestiges de 
sucreries dans la Plaine du Cul-de-Sac". in : Conjonction, 
no.  149,  février 1981). Les installations ont fonctionné 
jusqu'au  début du siècle (photo existante)  avant  d'être 
laissées à l'abandon.
J'ai aussi, dans mes notes, un Basile MOQUET, propriétaire 
d'un  terrain  en  café au  Trou-d'Eau  (près  de  l'Etang 
Saumâtre, aujourd'hui "Trou Caïman").
(Relevé  dans les registres du notaire Bernanosse.  Croix-
des-Bouquets, 1792)                            J. de Cauna
93-121 LE PROUX de LARIVIèRE (Guadeloupe, 19°)
Cette  famille subsiste en France.  L'un de  ses  membres, 
Bernard  LE PROUX de LA RIVIèRE,  était installé en  Haïti 
dans  les  années  85 et,  si mes souvenirs  sont  exacts, 
apparenté  à Mme LE BON de LAPOINTE,  née LE  FILLEUL  DES 
GUERROTS.                                      J. de Cauna
93-140 DUHOUX de HAUTERIVE (St-Domingue, 18°)
Complément  aux réponses page 992 :  Nombreuses références 
aux DUHOUX d'HAUTERIVE (Jean x Charlotte de  JULIOT,  leur 
fils  Pierre,  officier vendéen,  son cousin le  chevalier 
DUHOUX, neveu du général républicain du même nom) dans les 
Mémoires  de  la  marquise de  La  Rochejaquelein  (Paris, 
Mercure de France, 1984).                      J. de Cauna






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