G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1146

QUESTIONS

94-123 CRAMESNIL de LALEU, NADAU DU TREIL (Guadeloupe, 19°)
Je  recherche la date exacte du mariage de Louis  François 
CRAMESNIL  de  LALEU (o Port-au-Prince 5 11 1779 +  Petit-
Canal 25 11 1814) et Angélique Alexandrine NADAU DU  TREIL 
(o Petit-Canal 16 7 1785 + Petit-Canal 20 2 1848). L'aînée 
de  leurs enfants est née à St-Pierre de la Martinique  le 
13 7 1802 (cf. GHC p. 170).                       H. Boyer 
NDLR  On  ne  trouve pas le mariage au Fort  St-Pierre  où 
s'est mariée,  le 10 février 1801,  Louise Marie NADAU  DU 
TREIL,   soeur   d'Angélique  Alexandrine,   avec  Charles 
K/ENSCOFF  de  LA  POMMERAYE,   oncle  maternel  de  Louis 
François CRAMESNIL de LALEU et, bien entendu, pas non plus 
au  Petit-Canal,  la  famille NADAU DU TREIL  n'étant  pas 
encore rentrée d'émigration.
94-124 AUGER (Gironde, St-Domingue, 18°)
Je  recherche tout renseignement sur la fonction d'Antoine 
AUGER jeune qui,  né le 19 4 1765 à Cavignac (Gironde)  et 
décédé  à Cavignac le 9 2 1831 serait parti comme (...?) à 
St-Domingue  et reparti de cette île après les  événements 
de 1792.                                          R. Blanc
NDLR  Aucune mention de ce personnage dans la série E  des 
Colonies. Il est très difficile de retrouver quelqu'un qui 
n'a  fait que passer aux îles et n'a fait l'objet  d'aucun 
acte  de catholicité ou d'état civil.  Il reste  éventuel- 
lement les notaires... mais ils sont à Aix en Provence.
Il  ne  figure  pas dans  les  embarquements  de  Bordeaux 
dépouillés par "Les Amitiés généalogiques bordelaises".
94-125 Ecoles en France des Louisianais et Antillais
Nous   lisons  souvent  que  les  enfants   des   colonies 
françaises  étaient envoyés en France pour étude.  Peut-on 
en  savoir plus sur ces écoles ?  Une étude  a-t-elle  été 
publiée sur le sujet ?                             SIG 6-9
NDLR Nous avons parfois abordé ce sujet.  Voir "L'Ecole de 
Sorèze" (p.  1026) ou "Jeunes américains dans le  Loir-et-
Cher"  (p.  1090).  A notre connaissance,  aucun livre  ni 
article recensant ces écoles n'a été publié. Amis lecteurs 
et chercheurs, au travail !
94-126 DRUILHET et PETIT (St-Domingue, 18°)
Bertrand  Jacques DRUILHET (o Montfort en France ca  1703) 
servit  dans  l'armée  à St-Domingue.  Epoux  de  Julienne 
Thérèse PETIT (date et lieu du mariage inconnus),  il  eut 
au moins dix enfants dont l'un, Jean, né à Layrac (Lot-et-
Garonne ou Haute-Garonne) ca 1755 et les neuf autres à St-
Domingue.  Bertrand mourut à Torbeck le 19 10 1767 et  son 
épouse au même lieu en 1803. Où se sont-ils mariés ? Quels 
étaient  leurs parents et y eut-il d'autres enfants nés en 
France ?
Jean DRUILHET partit pour la Jamaïque vers 1793.  Le 22  9 
1803,  il  quitta  Kingston pour  La  Nouvelle-Orléans.  A 
quelle  date y arriva-t-il et y avait-il d'autres  membres 
de  la famille avec lui ?  Devenu marchand,  il  possédait 
plusieurs  bateaux et mourut à La Nouvelle-Orléans le 21 9 
1810.                                             SIG 6-11
NDLR  Il  y a près de dix ans,  en  1985,  j'ai  fait  des 
recherches   sur   cette   famille  à   la   suite   d'une 
correspondance avec M.  Escoffier,  à Mobile (Alabama) qui 
descendait de Jean et d'Henriette Antonia PERRONEAU.  Mais 
je n'ai,  à l'époque,  rien trouvé de plus que  vous.  Une 
précision pourtant :  Bertrand Jacques ne servait pas dans 
l'armée  mais  dans  les milices.  Il était  capitaine  de 
milice, comme beaucoup d'habitants importants.
94-127 JASPAR et BROUSSE (St-Dgue, Guad., Louisiane)
Mon  aïeul  Philippe Louis JASPAR passa de Belgique ou  de 
France à St-Domingue en 1760.  Lui et sa femme  Marguerite 
BROUSSE  (o  St-Domingue ?,  x ca 1768,  où ?)  eurent  12 
enfants  dont les quatre premiers naquirent à St-Domingue. 
Les suivants furent baptisés à Ath (Belgique, alors "Pays- 
Bas autrichiens")).  Vers 1800 la famille,  qui avait  des 
habitations  sucrières,  s'établit à Pointe-à-Pitre où ils 
restèrent jusqu'en 1850. Certains d'entre eux s'établirent 
ensuite  à Vieques (Porto-Rico).  Mon  arrière-grand-père, 
alors  âgé  de 20 ans,  et sa mère allèrent à  Saint-Louis 
(Louisiane). 
J'ai reçu beaucoup d'informations de Guadeloupe et fait la 
connaissance de cousins en France mais je n'ai rien trouvé 
sur leur passage à St-Domingue.                   SIG 6-13
NDLR  Savez-vous dans quelle paroisse de  St-Domingue  ont 
été   baptisés  les  quatre  enfants   ?   Par   ailleurs, 
accepteriez-vous  de nous communiquer pour publication  ce 
que vous avez reçu de Guadeloupe ?
94-128 LAMORLIèRE DU TILLET (St-Domingue, Etats-Unis, 18°)
(voir pp. 1048 et 1109) Je souhaiterais en savoir plus sur 
ce  qui s'est passé à St-Domingue puis pendant la campagne 
d'Amérique, tant à Savannah qu'à Charlestown, et qui valut 
à  Louis  Antoine LAMORLIèRE DU TILLET  d'être  inscrit  à 
l'ordre  des Cincinnati alors qu'il n'était que capitaine. 
Je sais qu'il revint en France dans les années 1780/81; il 
y  reprit  une vie assez tapageuse avant  de  finir  petit 
fonctionnaire  de l'enregistrement à Melun où il mourut en 
1814.  Je possède des documents sur la dernière partie  de 
sa vie. Seul l'intermède St-Domingue, Campagne d'Amérique, 
retour en France reste en blanc dans ma documentation.
                                                F. Bonnard
NDLR  Le dossier Colonies E251 dont vous  avez  photocopie 
contient  entre autres pièces (10 au total) une lettre  du 
père,  "de  LA  MORLIèRE,  lieutenant général",  datée  de 
Lucienne  (sans doute Louveciennes),  le 16  8  1780,  qui 
"envoie  un paquet qui m'arrive de la part de mon fils qui 
commandait  les blessés et malades de l'affaire de  Savana 
qu'il  avait  conduits à Charleston." Il  espère  que  les 
services  de son fils "le mettent dans le cas d'obtenir sa 
grâce".  On  remercie  pour le paquet  (cependant  il  est 
impossible  de  "remplir  les vues du  père"),  lequel  ne 
figure pas dans le dossier;  mais,  en marge, il est écrit 
"voir  dossier  Cte d'ESTAING  1780".  Malheureusement  le 
dossier d'ESTAING en Marine C/7/101,  pour les années 1729 
à 1794, il est parti depuis deux mois pour "reprographie".
Vous  auriez  intérêt  à consulter les  deux  ouvrages  de 
Gilbert Bodinier,  publiées en 1983 par le Service  histo- 
rique de l'armée de terre à Vincennnes : "Les officiers de 
l'armée royale combattants de la guerre d'indépendance des 
Etats-Unis,  de  Yorktown  à l'an II" et "Dictionnaire  de 
l'armée royale qui ont combattu aux Etats-Unis pendant  la 
guerre d'Indépendance, 1776-1783", où figure bien MAGALLON 
de LA MORLIèRE DU TILLET.
Quel  lecteur  de  GHC pourrait me donner  des  références 
bibliographiques  ou d'archives sur la  participation  des 
"volontaires chasseurs de St-Domingue" à la guerre d'Indé- 
pendance des Etats-Unis et sur la "Société des Cincinnati" 
ou  "Ordre  de Cincinnatus",  fondé aux Etats-Unis en  mai 
1783  par des officiers de l'armée de Washington après  la 
guerre de l'Indépendance ?                                 






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