G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1147

QUESTIONS

94-129 PINAULD et DELANNOY (St-Domingue, 18°)
Je  fais des recherches,  depuis plusieurs années sur  ces 
deux familles mais il me reste beaucoup de  questions,  en 
particulier sur les DELANNOY :
- Jacques Louis DELANNOY
  habitant-caféier à Cap Dame-Marie,
  demeurant à Port de Paix
  o ca 1757 + Paris 19 4 1832
  x Marie PINAULD de LA JOUBRETIèRE (+ Paris ? 1822/1826)
Je ne les ai pas retrouvés dans les registres  paroissiaux 
de St-Domingue; je n'ai pu consulter le notariat à Aix. Je 
n'ai trouvé qu'un Claude DELANNOY,  fils d'Etienne et Anne 
LAVALETTE,  originaire d'Anjou, mort à Cayes du Fond le 16 
4 1769, à 24 ans.
- Les  PINAULD seraient une branche protestante partie aux 
Iles lors de la Révocation de l'Edit de Nantes. Y avait-il 
des  paroisses  protestantes  à  St-Domingue  ?   et   des 
registres ? 
Le Grand Armorial de France (V p. 290, n° 26701) fait état 
de  preuves de noblesse PINAULD enregistrées à St-Domingue 
en 1728, sans références.
Voici ce que j'ai reconstitué de la branche domingoise  de 
la famille PINAULD 
1 Gabriel Henry PINAULD écuyer sgr de La Joubretière, fils 
  de Gaston et Anne DESPREZ
  o Belle, évêché de Luçon + St-Domingue
  ax Perrine ?
  bx Port-de-Paix 23 5 1714 Marie PIN
  cx Marie Thérèse GAUDIN, d'où postérité qui suit :
1.1 Henry Gabriel PINAULD écuyer sgr de La Joubretière, 
  capitaine de milices au Petit-St-Louis
  + Petit-St-Louis 19 3 1785
  x La Tremblade (17) 25 7 1740 Elisabeth Catherine 
     Angélique TAUPIER
  d'où plusieurs enfants, nés à La Tremblade et à St-
  Domingue, dont :
1.1.1 Henri Gabriel Isaac PINAULD (1741-1751)
1.1.2 Gabriel Isaac PINAULD (1743-1743)
1.1.3 Henri Pierre Isaac PINAULD
  o La Tremblade 15 5 1745
1.1.4 Marie Catherine Philotée PINAULD
  o La Tremblade 6 7 1746
  x Philippe MEANCE, lieutenant de milices au Petit-St-
     Louis
  d'où Catherine o 9 12 1778 x PAGEOT DESNOUTIèRES
1.1.5 Sulpice Quentin PINAULD écuyer sgr de Colombier, 
  chevalier de La Joubretière
  x Petit-St-Louis 15 2 1790 Catherine RAINGEARD
  d'où Baptiste Henri
1.1.6 Hélène Catherine PINAULD
  o La Tremblade 1 4 1749
  ax Petit-St-Louis 25 4 1785 Pierre Marc BROUILLON, 
     maître en chirurgie
  bx Petit-St-Louis 1 8 1786 Jean LAFFITE BAUDERIE, maître 
     en chirurgie
Je n'ai pas retrouvé Marie, épouse DELANNOY.      B. Paris
NDLR   Pas   de  registres  protestants  aux   Iles,   les 
Protestants n'étant pas autorisés,  officiellement,  à s'y 
établir.  Mais ils y étaient nombreux et on retrouve leurs 
actes  de baptêmes et mariages dans les  registres  catho- 
liques.
Pas  de  dossiers  PINAULD  ni  DELANNOY  dans   la  série 
Colonies  E.  Avez-vous  consulté la série D/2c  pour  les 
milices,  et  les très nombreux documents des secours  aux 
réfugiés  de St-Domingue ainsi que ceux sur l'Indemnité  ? 
Il faudrait aussi voir, à Aix, outre le Notariat, s'il y a 
des dossiers de l'Indemnité à ces noms.   
Par ailleurs,  dans la "Notice historique sur la  noblesse 
française  aux colonies,  St-Domingue" de l'Annuaire de la 
noblesse de Borel d'Hauterive, 1869, on trouve (p. 403) :
"PINEAULT  (Henry-Gabriel)  sieur de  LA  JOUBRETIèRE,  de 
Bretagne;  titres enregistrés au conseil souverain de  St-
Domingue  le 6 12 1728.  le nom de cette famille se trouve 
aussi avec l'orthographe PINEAU et PINAUT.  Outre la terre 
de la Joubretière, située en Vendée, dans l'arrondissement 
des Sables d'Olonne,  elle a possédé celles de Lormois, du 
Boisbriand,  de  la  Villehouin,  etc.  Jacques  PINEAULT, 
sénéchal de Blain,  avait été anobli en 1649;  deux autres 
rejetons, seigneurs de la Champonnière, furent déboutés de 
la réformation de 1668.  Armes :  d'argent, à trois fasces 
de gueules; au franc canton d'azur, chargé de trois fusées 
d'or, posées en bande."
Mais les registres du conseil souverain de St-Domingue ont 
disparu et Borel d'Hauterive a établi sa liste d'après une 
copie qui lui a été communiquée (il ne dit pas par qui).
94-130 FERNANDEZ et MATHEO (Santo-Domingo, 18°-19°)
Parmi  mes  ancêtres  figure  Diego  FERNANDEZ  (+  Santo-
Domingo  1810)  x Marie Anne MATHEO et leur  fils  Antoine 
Paul  Thomas FERNANDEZ,  né à "Moulu au royaume d'Espagne" 
en  1784.  Je  ne sais pas si Moulu est en  Espagne  ou  à 
Santo-Domingo. Comment trouver ce lieu et ses registres ? 
                                              P.-H. Martin
NDLR Cela sort du cadre des archives françaises. La partie 
espagnole de Saint-Domingue a été française de 1801 à 1809 
(donc  après  1784 et avant 1810);  les  registres  d'état 
civil  de  cette période sont consultables au  Centre  des 
Archives  d'Outre-Mer  d'Aix-en-Provence (ne font  pas  de 
recherches pour les généalogistes) ou, sur microfilms, aux 
Archives nationales.
94-131 Loi des cent ans
En quoi consiste cette loi,  mentionnée page 1037 dans  la 
NDLR à la question 94-63 ?                      A. Elmwood
NDLR  La  législation  française prévoit  des  mesures  de 
protection de la vie privée. En particulier, on n'a pas le 
droit,  sauf autorisation précise et limitée, de consulter 
les registres d'état civil de moins de cent ans et,  si on 
obtient l'autorisation de les consulter,  d'en publier les 
éléments  pouvant  porter atteinte à la vie  privée,  sauf 
accord  express  de tous les  intéressés.  Cette  loi  est 
maintes  fois  transgressée (des autorisations  deviennent 
abusivement permanentes,  par exemple);  elle l'a  parfois 
été par nous mêmes sans doute en ce qui concerne la publi- 
cation de ce qui nous est communiqué,  mais elle est bonne 
et nous nous efforçons de la respecter.
94-132 LESPINASSE (Jamaïque, Nouvelle-Orléans, 18°-19°)
Dans les notes de lecture de Pierre Baudrier, page 1010 de 
GHC,  est  mentionné (p.  308,  les LAVAUD)  l'article  de 
Gabriel   Debien  "Un  prêtre  manceau  dans  l'aventure". 
Comment l'obtenir ou en avoir copie ? L'abbé LESPINASSE et 
sa  famille m'intéressent car c'est le même qui  était  le 
tourment   du  père  Guillaume  LE  CUN  à  la   Jamaïque. 
LESPINASSE avait été excommunié par Pie VII, le 7 décembre 
1800  mais il continua à administrer les Saints sacrements 
à  la Jamaïque puis à la Nouvelle-Orléans en 1804 et  plus 
tard  encore  (voir  "History of the  Catholic  Church  un 
Jamaica" par Osborne).                          A. Elmwood






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