G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1121
ÉDITORIAL
Nous adressons nos félicitations à Madame Ghislaine
Bouchet qui vient de prendre ses fonctions de directrice
des archives départementales de la Guadeloupe, passant de
la montagne grenobloise à la mer caraïbe.
Depuis le premier août Jean-Paul Hervieu a regagné la
Métropole après un séjour de trente ans à Basse-Terre.
Plus chanceux que Guillaume Dorange, parti de la Manche
pour aller mourir à la Martinique, il revient décoré de la
Légion d'honneur. C'est avec des sentiments mitigés que
nous lui présentons nos sincères félicitations.
Tristesse car l'aide qu'il apportait à tous et à
notre association en particulier, sera difficilement
remplaçable. Sa connaissance des sources, de la Guadeloupe
en premier lieu, mais aussi de toute la Caraïbe, a été
mise à profit par de très nombreux chercheurs, chevronnés
ou débutants, historiens ou généalogistes, car il sait
aider les uns ou les autres avec une grande discrétion et
une efficacité redoutable. Il a su trouver et faire micro-
filmer une masse de documents provenant, presque, du monde
entier, ce qui rend obligatoire un séjour à Bisdary pour
tout chercheur s'intéressant aux Antilles.
Constructeur du bâtiment moderne, il a prévu deux
studios pour que les chercheurs soient à pied d'oeuvre.
Remercions aussi en cette occasion Diane Hervieu qui, mais
elle aussi est discrète, a peut-être quelquefois souffert
de ces hôtes.
Notre association a beaucoup profité de son aide et
de ses encouragements, concrétisés, non seulement par
une adhésion et une participation active au bulletin, mais
aussi par des microfilms, des documents et ... une
subvention du Conseil Général.
Nous venons d'ailleurs de recevoir des reproductions de
cartes anciennes, au titre des échanges entre notre
association et les Archives de la Guadeloupe.
Après la tristesse, la fierté : nous nous réjouissons
tous de sa nomination dans l'ordre de la Légion d'honneur
qui est si parcimonieusement prodiguée par le ministre de
la Culture à d'autres que des acteurs ou chanteurs.
Enfin la joie, pour nous qui l'avons à moins de trois
heures de route. Guadeloupéens ne nous en veuillez pas
vous l'avez eu trente ans !
Les archives de la Manche ont besoin de s'agrandir et
nous pouvons faire confiance au constructeur de Bisdary.
Mais au fait n'est ce pas un retour au pays des ancêtres
pour Diane et Jean-Paul Hervieu ?
RECTIFICATIF
L'article sur Aman SOUQUES (GHC 62 p.1116) avait pour
coauteur Huguette Voillaume dont le nom a été omis par
erreur. Nous la prions de nous en excuser.
La généalogie de NAS de TOURRIS (p. 1079) nous avait été
remise par Jean-Michel André.
CORRECTIONS et COMPLEMENTS
de Pierre Jourdan : Les PIAUD (pp. 1102 à 1107)
- 1102, col. 1 : Pierre PIAUD n'était pas protestant;
nombreux furent les ecclésiastiques à son inhumation. En
revanche son épouse était de famille protestante (parents
inhumés dans leur jardin).
- 1102, col. 2 : le mariage de Jean Pierre PIAUD et Jeanne
Louise PLOTTIER à Kingston, le 20 juin 1805, fut
retranscrit à Saintes (Charente Inférieure), le 11
septembre 1817, car il avait été "contracté hors du
territoire français". Les époux étaient, lors du mariage,
orphelins de père et de mère et l'épouse, mineure, était
autorisée par François PERRIERE, son oncle du côté
maternel, et Marie Anne Françoise de LA DEFORE, épouse du
sieur PERRIERE, sa tante maternelle. Les témoins étaient
Etienne PATET, négociant, Joseph Antoine baron de PLIGNY,
Louis SIMON, habitant du Nord de St-Domingue, Antoine
Raimond ROUX, habitant de St-Domingue. Outre celles des
époux et des témoins, les signatures sont : SENS BOIREAU,
Aspasie PLOTTIER, J.B. BOIREAU. B. PRIEUR, Lt Cles LHOSTE.
- 1105, col. 2, 2e paragraphe : "Cet amiral, qui avait eu
l'occasion de me connaître (et non reconnaître)"
Les THOMAS de CLOSMADEUC (p. 1089)
Il faut lire Claude René Joseph THOMAS (et non Thomas)
DU CORDIC.
de Sainte-Croix Lacour : Famille CARUEL (p. 1110)
1ère col. note en bas de page : Kernéol et non Kerréol, ce
qui sous-entend que la transmission orale sur fond de
vérité avait légèrement déformé le nom du lieu.
2ème col. 7 Marie Louise Elmire et non Elmine.