G.H.C. Numéro 62 : Juillet-août 1994 Page 1119

QUESTIONS

94-113 BRUMENT (Marie-Galante, 19°)
Je  recherche toute information sur les ascendants de  mon 
grand-père  Louis  St-Aubin BRUMENT,  né à  Capesterre  de 
Marie-Galante  vers 1836.  Il avait épousé Helmire  VERGÉ-
DÉPRÉ,  née vers 1839,  vraisemblablement à Marie-Galante. 
Les BRUMENT portaient comme nom de branche SAINTE-MARIE. 
                                                G. Brument
NDLR Les VERGÉ-DÉPRÉ sont une des branches de la nombreuse 
famille  VERGER (ou DUVERGER) de Marie-Galante,  issue  de 
Pierre VERGER et Jeanne FAUREAU (ou FAVREAU),  recensés  à 
Marie-Galante  en  1680.  Le  nom de branche  vient  d'une 
aïeule de Petit-Bourg en Guadeloupe, Agnès DESPRÉS.
Les  BRUMENT  sont aussi nombreux  et  aussi  anciennement 
implantée  dans l'île et descendent de Louis LEBREMENT (ou 
LE BRUMENT, BRUMANT, etc.) et Anne LEFEBURE, passés de St-
Christophe à la Martinique et Marie-Galante.  Le nom d'une 
des branches, SAINTE-MARIE, apparaît en 1768.
Nous   avons  étudié  ces  familles  de  l'origine  à   la 
Révolution.  Si  quelqu'un peut remonter jusqu'à la fin du 
XVIIIe siècle, nous pourrons continuer l'ascendance.
94-114 GUIONNEAU (Guadeloupe, 17°-18°)
Faisant depuis quelque temps des recherches sur la famille 
GUIONNEAU j'ai découvert que Paul GUIONNEAU était passé en 
Guadeloupe où il était propriétaire de biens immobiliers.
Pourriez-vous répondre aux questions suivantes :
- Il  existe sur la côte ouest de la Guadeloupe une  "anse 
Guyonneau". Connaît-on l'origine du nom ?
- Pierre  GUIONNEAU  épousa  Marguerite ESPIE  et  en  eut 
plusieurs enfants, probablement nés en Guadeloupe. Comment 
avoir actes de naissance,  décès et actes notariés ?
- Dans  le  livre de Gérard Lafleur "Les  Protestants  aux 
Antilles  françaises  du Vent sous l'Ancien Régime"  (Soc. 
Hist. de la Guadeloupe, 1988), il est dit en pages 274-275 
qu'il y eut un procès en 1711 sur les biens abandonnés par 
les Protestants : Paul GUIONNEAU était alors décédé et son 
fils et héritier ne voulait pas abjurer (Col C/8a/19 f° 1, 
10 1 1713). Où avoir copie de cet acte ?      M. Guionneau
NDLR  L'anse  GUYONNEAU  doit  sûrement son  nom  à  cette 
famille  car elle est sur le territoire de la  commune  de 
Pointe-Noire, où étaient établis les GUIONNEAU. Vous savez 
sans doute que le premier du nom, Paul, est recensé, comme 
huguenot, en 1671, et de nouveau en 1687, parmi ceux de la 
RPR (Religion Prétendue Réformée),  comme marchand,  natif 
de La Rochelle, âgé de 53 ans.
En   ce  qui  concerne  les  différents  actes  qui   vous 
intéressent, vous les trouverez aux Archives nationales, à 
Paris,  en  général  sur microfilm,  avec  possibilité  de 
photocopie.  Si vous ne pouvez pas vous déplacer,  quelles 
sont les informations dont vous disposez et quelle branche 
de  la  famille  vous  concerne  ?   Communiquez-nous  ces 
éléments avec ce que vous savez du premier GUIONNEAU  venu 
de   Guadeloupe  et  nous  pourrons  sans  doute  remonter 
l'ascendance. Il nous intéresse d'ailleurs de savoir quand 
ces  protestants  ont  quitté  l'île et  où  ils  se  sont 
établis.
94-115 TEXIER DU PATY (Louisiane, 19°)
Je recherche la descendance de :
Alfred  TEXIER DU PATY (o ?  + La Nouvelle Orléans  1848), 
fils de Joseph Claire et de Marie Angélique de NICOLAY
 x La Nouvelle Orléans ca 1820-1825
Françoise  Anaïs  PÉRILLIAT,  fille  de  Joseph  et  Marie 
Céleste Olivier de VEZIN.                       Ph. Renard
94-116 VIAL (Martinique, 18°)
"Les fonctions judiciaires attiraient (aux Antilles) aussi 
les  émigrés  méridionaux,  notamment ceux de  la  moyenne 
Provence.   Plusieurs   de  ces  derniers  exerçaient   la 
profession d'huissier,  objet de l'aversion générale  chez 
les grands propriétaires terriens,  peu accoutumés à payer 
leurs  dettes.  On comptait aussi des notaires,  comme  le 
marseillais  Lazare  NIELLY et l'aixois Joseph  MARCADIER, 
tous deux à la Guadeloupe.
Mais  d'autres  arrivaient  aux plus hauts  grades  de  la 
magistrature  insulaire.   Ainsi  Jean  François  CHALVET, 
procureur  au Conseil Souverain de la Guadeloupe en  1780; 
Pierre  VIAL,   natif  de  Cipières,  diocèse  de  Grasse, 
procureur  au Conseil Supérieur de Fort-Royal en  1768,... 
(Le Mouillage 12 1 1768)"
(extrait de "Histoire du commerce de Marseille,  t.VI,  de 
1660  à  1789 :  les Colonies" par Gaston  Rambert,  Plon, 
décembre 1959, pp. 74-75).
Que sait-on de ce Pierre VIAL et de sa descendance ?
                                                F. Valoise

RÉPONSES

91-66 SAINT-VAL, DU BELLOY (Guadeloupe, 17°-18°)
D'après renseignements obtenus en France,  j'ai appris que 
le nom SAINT-VAL,  très répandu aux Antilles,  n'était pas 
un  surnom (contrairement à ce que vous disiez à la fin de 
votre réponse page 533) mais le nom, d'origine noble, d'un 
SAINT-VAL venu de France (Vendée ou Bretagne).
                                             G. Le Naviose
NDLR  Intéressante  information.   Pourriez-vous  nous  en 
communiquer les références exactes (date,  nom et  prénom, 
lieu, cote des documents) ? Merci d'avance.
92-33 BAYON de LIBERTAT (Guadeloupe, St-Domingue, 18°)
De  passage  à  Paris,  j'ai consulté  à  la  Bibliothèque 
généalogique  de  la rue de Turbigo le  dépouillement  des 
embarquements   à   Bordeaux,   fait  par   "Les   Amitiés 
généalogiques  bordelaises" :  Gaspard BAYON de  LIBERTAT, 
d'Aix (frère d'Antonin,  de St-Domingue), s'embarqua le 17 
août 1771 pour la Guadeloupe, étant sénéchal de cette île. 
J'aimerais   avoir quelques détails sur l'exercice de  ses 
fonctions.                                     M. Bécoulet
94-26 AMBERT (Guadeloupe, 19°)
Le frère du lieutenant-général en Guadeloupe J.J.  AMBERT, 
à  qui  ce dernier donne une procuration  en  1835,  Jean-
Pierre  AMBERT,  est  né à Saint-Céré (Lot)  et  décédé  à  
Nérac (47) le 14 mai 1847,  à l'âge de 79 ans.  Il est dit 
veuf  de Fortunée TREILLE de LARROQUETTE.  L'acte de décès 
ne  donne pas sa date de naissance ni  sa  filiation.  Son 
héritage alla à son fils,  Mathurin-Aman AMBERT,  avocat à 
Paris, marié à Blanche VAILLANT, et à leur fille Marie. Il 
habitait à Nérac le domaine du Grézeau. "Domaine noble" en 
1750, celui-ci avait été acquis par Anne MUNIER de RICHET, 
originaire de Touraine,  veuve de François GALPIN,  "homme 
fort  riche  qu'elle avait épousé aux Isles".  Le  Grézeau 
avait fait l'objet d'une vente judiciaire, ce qui provoqua 
un procès avec un premier acquéreur, le Sr Paul POUDENSAN, 
terminé en 1755,  et la dame MUNIER de RICHET fut  évincée 
au  profit d'un CAPPOT de FEUILLIDE,  marié à  Anne-Esther 
BARTOUILH,  couple  qui séjourna à plusieurs reprises  aux 
Antilles.                                    L. Bourrachot






Page suivante
Retour au sommaire
Lire un autre numéro





Révision 16/08/2004