G.H.C. Numéro 62 : Juillet-août 1994 Page 1120

RÉPONSES

94-36 ASTIER et MARCHAND (St-Domingue, 18°)
Les noms ASTIE(R),  SAUVAGE et MARCHAND (MARCHANT) peuvent 
être  originaires de l'Agenais,  mais trop  répandus  pour 
pouvoir  faire  des  recherches sans  renseignements  plus 
détaillés.  J'ai sur mon fichier un MARCHANT originaire de 
Monclar;  un Robert MARCHAND,  fils de Jean-Baptiste et de 
Marthe ARMENGEAUD en 1762 (mais à la Guadeloupe) ayant des 
biens à Marmande (47), mais aussi à Libourne (33).
Pour les SAUVAGE : Joseph, originaire de Bruch, s'embarque 
à  Bordeaux en mars 1744,  à 26 ans,  pour Saint-Domingue, 
tandis  qu'un Joseph de SAUVAGE (le même ou  homonymie  ?) 
est  dit  fils  de feu messire Luc de SAUVAGE  de  MARENS, 
écuyer,  capitaine de la première compagnie de volontaires 
du  Quartier Rouge de Fort-Dauphin,  et  de  Marie-Thérèse 
DIEUDEFOY  de  RAVINE  (ou DIEU de FOY de  RAVIERS)  (note 
Debien,  peu lisible). Je n'ai par ailleurs qu'un ASTIER à 
Saint-Domingue  :  Guillaume,  de  Saint-Just  au  diocèse 
d'Agen,  qui  en mai 1777,  âgé de 26  ans,  s'embarque  à 
Bordeaux pour Port-au-Prince.                L. Bourrachot
94-52 DEYME (Guadeloupe, 19°)
Victoire-Ursule  ROUJOL  décéda  aux  Martis,  commune  de 
Montaut (47),  et non de Villeréal (selon question 94-50), 
le 12 août 1852,  à 80 ans.  La déclaration de  succession 
est  du  1er décembre 1851.  Elle est faite par Joseph  de 
RAIGNIAC,  habitant  aux Martis,  comme époux  de  Jeanne-
Gabrielle DEYME,  seule héritière.  Aucune mention d'autre 
enfant, pas de testament.
C'est à Montaut,  le 16 7 1827, que Marie-Louise DEYME, 20 
ans,  née  à  Bordeaux le 14 9 1807,  épousa  Pierre-Louis 
VILLERÉAL de LASSAIGNE,  docteur en médecine, 52 ans, né à 
Villeréal  le 22 9 1775,  fils d'André (+ 1 101792) et  de 
Jeanne de LÉOTARD. Parmi les présents à l'acte figurent un 
oncle et un cousin de la mariée, Louis RIGAUDIE SAINT-MARC 
COURBARIEUX,  73 ans, et Joseph ST-MARC, 31 ans, demeurant 
tous  deux à Courbarieux,  commune de Montaut.  L'acte  de 
mariage  mentionne que le père de la mariée,  Jean  DEYME, 
est décédé à Montaut le 26 août 1812.  L'acte de décès  le 
dit négociant, demeurant aux Martis, fils de sieur Gabriel 
et de Marguerite SAGERAN,  époux de Victoire ROUJOL,  mais 
sans lieu ni date de naissance. Il est âgé de 45 ans.
Marie-Louise DEYME,  épouse VILLERÉAL de LASSAIGNE, mourut 
un an après son mariage,  le 19 7 1828,  à Villeréal.  Est 
peut-être  de la même famille Jean-Louis DEYME,  décédé  à 
Bordeaux,  85 cours Napoléon, le 16 8 1859. Déclaration de 
succession  à Villeréal le 13 2 1860.  Ni descendants,  ni 
ascendants.  Testament  du 8 11 1858 déposé le 26  8  1859 
(Me.  Mazet  à Bordeaux).  Sont héritiers quatre neveux ou 
nièce  de  la famille LACOSTE  à  Bordeaux.  L. Bourrachot
94-55 PERDEREAU (St-Domingue, 18°)
Il  n'y  a  aucune ambiguïté de  lecture  dans  l'acte  de 
mariage,  le 11 juillet 1780, de Charles Michel PERDEREAU. 
Comme l'indiquait le colonel Arnaud,  il est bien dit fils 
de  feue Marie PIANO.  C'est l'acte original,  bien écrit, 
avec signatures. Nous ne pouvons donner aucune explication 
de la différence avec les actes de St-Malo,  sinon que les 
distorsions  entre  les  actes de métropole  et  ceux  des 
Antilles  étaient fréquentes,  pour de multiples  raisons, 
voulues ou pas.                        B. et Ph. Rossignol         
94-74 REISET ou REIZET (Guadeloupe, 19°)
Nous  avions  oublié qu'il n'y a pas de tables  de  Grand-
Bourg  de  1831 à 1837.  En consultant les registres  nous 
avons retrouvé le mariage à Grand-Bourg,  le 2 7 1833,  de 
Xavier Jean Baptiste Eugène REISET, né à Basse-Terre le 26 
juin 1808,  juge auditeur au tribunal de première instance 
de Basse-Terre,  y domicilié,  fils de François Philibert, 
inspecteur général  honoraire des  finances,  propriétaire 
au quartier de Basse-Terre extra-muros, y domicilié, et de 
dame  Marie Louise DOURNEAUX,  demeurant à  Paris,  épouse 
Françoise  Rémy Amélia de RETZ,  né à Marie-Galante le  13 
juillet  1816,  bourgeoise sans profession,  domiciliée  à 
Grand-Bourg, fille de feu M. le vicomte Antoine Hippolyte, 
propriétaire  à Marie-Galante (+ Pointe-à-Pitre 30 1 1832) 
et  de  Marie Céleste Alexandrine BOURGUIGNON  de  LAMURE, 
propriétaire à Grand-Bourg. 
Les témoins sont, pour lui, Jean Baptiste Philippe BIGEON, 
42  ans,  président du conseil de ville de Pointe-à-Pitre, 
et  Eymard de JABRUN,  39 ans,  membre du  conseil  privé, 
propriétaire  à  Trois-Rivières,   et,  pour  elle,  Louis 
AURANGE, 55 ans, colonel, officier de la Légion d'Honneur, 
commandant militaire de Guadeloupe,  domicilié à Pointe-à-
Pitre,  et Jean Elisabeth REYNAL de SAINT-MICHEL,  54 ans, 
chef principal des milices de Marie Galante, commandant le 
quartier de Grand-Bourg, chevalier de St-Louis.
     La  piste  était donc trouvée  !  François  Philibert 
REISET était payeur de marine,  trésorier des invalides et 
receveur quand il épousa à Basse-Terre,  le 15 frimaire XI 
(6  12  1802) Marie Louise,  dite Lise DOURNEAUX,  née  et 
baptisée à Basse-Terre St-François le 25 1 1784,  fille de 
feu  Pierre Louis et de Julie Françoise  VOGLUSAN.  REISET 
était natif de Lèle (?),  département du Rhin, fils de feu 
François  Xavier et d'Elisabeth DEROUGE.  Les témoins sont 
les  autorités  de  la Guadeloupe  de  l'époque  :  Daniel 
LESCALLIER,  conseiller  d'Etat préfet de  la  Guadeloupe, 
Jean  REWBEL,  adjudant commandant en chef de l'état-major 
général de l'armée de la Guadeloupe,  BOSSANT, commissaire 
de  marine  chargé du service à  Basse-Terre,  et  ANCELIN 
fils, aussi commissaire de marine.     B. et Ph. Rossignol
94-77 LÉRISSON (St-Domingue, 18°)
Hormis la référence au départ de Bernard LÉRISSON, d'Agen, 
par Bordeaux pour St-Domingue en 1730,  voici les  rensei- 
gnements que j'ai sur une famille LÉRISSON :
- Nérac,  registres  catholiques  :  2 1 1789,  report  de 
l'acte de mariage,  célébré à Bordeaux,  de sieur  Bernard 
LHÉRISSON-LAPLAINE,  marin,  et  de demoiselle  Marie-Anne 
LASSERRE, tous deux de Nérac et habitant Bordeaux paroisse 
St-Christoly depuis plusieurs mois (pas de filiation).
- Petite Rivière (St-Domingue) :  7 janvier 1736,  mariage 
de Pierre LÉRISSON, fils de Pierre et d'Elisabeth LABADIE, 
né à Moncaut (47),  veuf en premières noces de  Marguerite 
COQUILLE,  avec demoiselle Marianne BERTOU, fille de sieur 
Pierre, boulanger, et de Marie DUPUIS, de Poitiers.
- Petite  Rivière  :  9 octobre 1734,  mariage  de  Blaise 
LÉRISSON,  fils  de  Pierre  et  d'Elisabeth  LABADIE,  de 
Moncaut,  avec  Marguerite  COQUIèRE,  fille naturelle  de 
Pierre Paul COQUIèRE,  habitant,  et de Renotte,  négresse 
libre (ces deux actes communiqués par Gabriel Debien).
- AD Lot et Garonne 3E 155/2 :  une Jeanne LHÉRISSON avait 
légué  3.000 livres à Pierre MONIÉ  cadet,  son  fils.  Ce 
dernier,  alors  au Carénage de l'île Sainte-Lucie,  avait 
cédé  cette  créance à deux négociants de  la  Martinique, 
Paul  THORE  et J.P.  ARQUÉ.  Le 16 août  1783,  le  sieur 
Caprais MONIÉ,  marchand gantier à Agen,  remet cet argent 
entre les mains de Bernard DAIGNAN, maître en chirurgie au 
bourg St-Pierre de la Martinique.            L. Bourrachot






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Révision 16/08/2004