G.H.C. Numéro 62 : Juillet-août 1994 Page 1118

QUESTIONS

94-105 ROOSEVELT (Haïti, 20°)
Pour  la  généalogie ROOSEVELT en cours  de  révision,  on 
cherche  les  descendants d'André ROOSEVELT (o Paris 24  4 
1879  + Port-au-Prince 21 7 1962),  cousin des  présidents 
américains. Il aurait eu des enfants en Haïti.   H.B. Hoff                                                                      
94-106 LAFITTE (Louisiane, 19°)
Je recherche la descendance de :
Joséphine  Adèle  ESNOUL de LIVAUDAIS,  fille  de  Jacques 
Philippe Adolphe et de Marie Odile RAMOS Y VILCHES
 x La Nlle Orléans 7 1 1864 Charles LAFITTE fils de Pierre 
et  Françoise SEL L'ETANG (elle-même fille du portraitiste 
Jean Baptiste SEL,  o St-Domingue,  + La Nouvelle  Orléans 
1832). Ce Pierre LAFITTE est-il le frère du célèbre pirate 
et aventurier Jean LAFITTE ?                    Ph. Renard
94-107 Sucrerie Ste-Marthe (Guadeloupe)
Je  souhaiterais  avoir des renseignements sur  l'ancienne 
sucrerie  Ste-Marthe  qui appartenait,  je  crois,  à  mon 
ancêtre Louis Oscar ROLLAND de KERDORET au siècle dernier. 
Je  serais  notamment  très  intéressé  par  des   photos, 
gravures, coupures de journaux, etc.               C. Alix
94-108 MONZIOLS, ROUY et BORDE (Martinique, 19°)
Je cherche un parent éloigné du nom de MONZIOLS qui aurait 
eu  une rhumerie à la Martinique (ou îles voisines)  entre 
1850 et 1900. Sa famille résidait à Bordeaux et elle était 
liée  à la famille ROUY dont Ernest,  armateur à  Bordeaux 
vers 1890 ou avant, ruiné par la perte de deux bateaux mal 
assurés, associé à son frère Paul ROUY, négociant en morue 
séchée  à  Bordeaux.   Je  souhaiterais  en  savoir  plus, 
également, sur Ernest ROUY.
Vers 1870 on trouve,  à St-Pierre, Marie Arthémont Fortuné 
MONZIOLS,  chef de la garnison de St-Pierre,  époux  d'une 
demoiselle  BORDE  dont  le  père était  président  de  la 
chambre de commerce de St-Pierre.  Quel est le lien  entre 
tous ces personnages ?                        Ph. Monziols
94-109 DANTY (Martinique, Guadeloupe, S-Domingue)
Mon  nom,  d'origine béarnaise,  est porté  par  plusieurs 
familles  noires  de  Guadeloupe et  de  Martinique,  sans 
explication valable apparente,  ma famille, peu nombreuse, 
étant bien suivie depuis deux siècles. Par ailleurs, ayant 
lu un livre sur TOUSSAINT-LOUVERTURE, j'ai vu qu'un de ses 
adjoints  mulâtres portait aussi mon nom.  Pouvez-vous  me 
fournir une piste de recherche ?                  P. Danty
NDLR  Pour les familles de Guadeloupe  et  Martinique,  il 
s'agit  probablement  d'un  nom  donné  en  1848  lors  de 
l'abolition de l'esclavage,  comme nous l'avons déjà dit à 
plusieurs  reprises.  En revanche,  pour  St-Domingue,  il 
faudrait faire une recherche dans les tables décennales et 
les registres paroissiaux (62 paroisses,  sur microfilm au 
CARAN).   Un  Jean  DANTY,  chirurgien,  serait  passé  de 
Bordeaux  à  St-Domingue (renseignement communiqué par  un 
adhérent sans référence; probablement un des microfilms de 
Colonies F/5b, au CARAN). Mais où s'est-il établi ? 
94-110 SERSILY-SERGENT (Guadeloupe, 19°)
Lambert  SERSILY-SERGENT (1815-1888) épousa au Moule le  8 
août  1836  Lydie de LALONDE (1819-1894).  Que sait-on  de 
leur descendance ?  A ma connaissance, ils eurent au moins 
quatre enfants (en eurent-ils plus ?) :
1 Adeline o St-François 30 9 1839 
  x Charles Eugène Adolphe SERRURIER (d'où était-il ?)
2 Gaston (mon ancêtre, descendance connue)
3 Lionel (sans descendance)
4 Arthur  x Nelly SOUQUES.  Que sait-on de la  descendance 
d'Adeline et d'Arthur ?                           N. Javary
94-111 BORNO (St-Domingue, Haïti, 18°-20°)
Je recherche l'ascendance des personnages suivants,  ainsi 
que tout renseignement sur leur famille et leur parenté :
1 Louis Charles BORNO
  o Croix-des-Bouquets 11 12 1757    + ?
  x Croix-des-Bouquets 22 10 1783 Justine GREFFIN 
     o Croix-des-Bouquets 28 2 1752
     + Port-au-Prince 31 12 1803
  d'où :
  1.1 Louis Charles BORNO
      o Port-au-Prince ca 1783   
      + Pointe-à-Pitre 22 11 1838
      x Angèle RABAT
         o Le Moule 11 10 1783
         + Pointe-à-Pitre 1 4 1834
  d'où :
  1.1.1 Eugène BORNO
        o Pointe-à-Pitre 16 12 1831
        + Port-au-Prince 25 9 18.. (fin de l'année manque)
        x Lélia BAUDE
           o Port-au-Prince 28 3 1835
           + Port-au-Prince 22 10 1922
        (parents du président haïtien Louis BORNO cx Hélène 
         MACARY)
2  Marc  BORNO,  commandant le fort de  Bizoton  (Port-au-
     Prince)  sous  Montbrun (commandant de la  Légion  de 
     l'Egalité)  en avril 1794,  au moment où les  Anglais 
     débarquent  (cf Georges Corvington "Port-au-Prince au 
     cours des ans", II 139) et membre de la cour martiale 
     instaurée par POLVÉREL qui condamna le dénommé  PELOU 
     à la guillotine en 1793 (seule exécution de ce type à 
     St-Domingue, cf Corvington II 126).       J. de Cauna
NDLR Voir plus haut "Familles parallèles".
94-112 St-Christophe en 1690
Existe-t-il  des documents qui relatent les événements  et 
le transfert des habitants vers les autres îles lors de la 
prise  de  la  partie française par  les  Anglais  ?  Bien 
entendu,  il  serait souhaitable de connaître les noms des 
navires et,  encore mieux,  les noms des habitants qui ont 
émigré.                                            G. Brin
NDLR  Bien entendu,  cela serait souhaitable mais, à notre 
connaissance,  de  tels documents n'existent pas.  On peut 
trouver   des   éléments  dans   la   Correspondance   des 
gouverneurs  de  la  Martinique (C/8a/6) qui  évoque  dans 
plusieurs lettres, les faits et l'évacuation des habitants 
rendue  difficile  par le manque de navires.  Il  ne  nous 
semble pas que ces lettres aient été exploitées en ce  qui 
concerne St-Christophe.  Qui peut répondre ? On trouve les 
habitants  de St-Christophe dans le recensement  de  1671, 
vingt ans avant,  et dans le "rôle des habitants" qui doit 
dater  des  mois précédant l'attaque anglaise mais qui  ne 
porte  que  sur les hommes capables de combattre  (cf  GHC 
106).   En fait, ces habitants n'ont pas "émigré" mais ils 
ont  été forcés par les Anglais à quitter l'île  dans  des 
délais très brefs : une partie des habitants a été évacuée 
dans  des  bateaux envoyés par les gouverneurs des  autres 
îles françaises et une partie déportée par les Anglais, de 
façon cruelle, en séparant les familles et en les envoyant 
dans des îles différentes.  On ne peut savoir qui a abouti 
dans quelle île que par la recherche généalogique dans les 
registres des différentes paroisses des différentes  îles; 
c'est  un  très long travail et qui ne peut  donner  qu'un 
résultat partiel. 






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Révision 16/08/2004