G.H.C. Numéro 62 : Juillet-août 1994 Page 1096

NOTES DE LECTURE

Pp. 403-404 : GOULARD (Jean-Baptiste),
imprimeur, né à Paris, 50 ans en l'an XII, marié, décédé à 
Cayenne le 4 thermidor an XIV.
P. 405 : GUEYRAUD (Jean-Baptiste),
né à Sarlat,  négociant rentier,  44 ans en l'an XII, fils 
de  Gueyraud,  procureur à Sarlat.  Mort à l'hospice mili- 
taire de Cayenne le 25 prairial an XIII,  à 45 ans. Il est 
dit  ci-devant procureur à Sarlat.  (Pas clair !  Qui  fut 
négociant rentier, qui fut procureur ? P.B.)
P. 406 : GUILLERMAIN ou GUILLERMIN ou GUILLEMIN  (Georges-
Henry),  commissaire-substitut  du  gouvernement  près  le 
tribunal civil et criminel de la Guadeloupe, déporté de la 
Cornélie, déporté à Cayenne sur le brick L'Impatient.
P. 417 : JUMILLARD (Jean-Baptiste-Louis),
né à Paris, 54 ans en l'an XII. En janvier 1806, le minis- 
tère a reçu l'avis de son décès à la Guyane.
P. 418-419 : LAMBERTÉ (Théodore),
imprimeur, 48 ans en l'an XII, né à Paris, époux de Marie-
Françoise-Claire PRIVAT.  Le 14 fructidor an  XII,  Victor 
HUGUES  annonce qu'il s'est évadé de Cayenne.  Il "a  volé 
une pirogue, avec un mauvais sujet venu de Marseille nommé 
PIGNATEL,  et  ils ont fait route pour Surinam.  On  pense 
qu'ils  se  sont noyés.  La certitude que j'ai qu'ils  n'y 
sont point arrivés me le fait croire."
P. 420 : LEBOIS (René-François),
né à Paris,  33 ans en l'an XII,  imprimeur,  journaliste, 
est  à la Guyane en 1806,  n'est pas sur la liste de  ceux 
qui rentrent après la capitulation.
Pp. 444-445 : LOUIS (Pierre-Jacques), dit BRUTUS,
né  à  Paris,  26 ans en l'an XII  d'après  une  note,  36 
d'après une autre, commissaire des guerres, commissaire de 
marine, garde-magasin des hôpitaux militaires, surveillant 
de  la  dépense des bureaux du Directoire,  secrétaire  de 
BARRAS,  membre du club du Panthéon.  "Le 14 août 1811, M. 
Victor  HUGUES,   ci-devant  commissaire  de   l'empereur, 
commandant en chef dans la Guyane française,  (assure) que 
le  sieur  Pierre-Jacques Louis,  déporté par un  sénatus-
consulte, embarqué comme capitaine d'armes sur le corsaire 
le Prudent, armateur M. DUPEYRON, est mort sur ce bâtiment 
sur la Côte d'Afrique.  M. Victor HUGUES ajoute n'avoir su 
le  décès dudit LOUIS que par quelques hommes qui  étaient 
avec  lui,  entr'autres le nommé VATAR,  son  camarade  de 
déportation et de bord."
P. 445 : MAIGNET (Brutus).
"Il paraît...  que Brutus Maignet avait été envoyé dans la 
même  colonie  (Cayenne) par l'ancien Directoire  qui  lui 
avait  donné  une  place  de capitaine."  (Moniteur  du  2 
frimaire  an  VIII.) Voir aussi Claretie  :  Les  derniers 
Montagnards.
P. 450 : MARTIN (Joseph).
Les  notes  de  police le font naître à  Mont-Lyon  (Htes-
Alpes).  L'acte  mortuaire dit :  décédé à Cayenne,  8  11 
1807,  42 ans, né à Deygliers (Htes-Alpes), fils de Joseph 
et de Madeleine BRUN."
P. 451 : MÉGY ou MÉGIS (Antoine-François),
déporté de la Cornélie.  Le 16 frimaire an X, le ministère 
annonce  au  capitaine-général de la  Guadeloupe  qu'il  a 
obtenu  un passeport pour se rendre à Saint-Domingue  avec 
défense de retourner à la Guadeloupe jusqu'à nouvel ordre.
Pp. 484-485 : SAUNIER ou SAULNIER (Jean),
56  ans en l'an XII,  né à Fontaine-Française (Côte-d'Or), 
marié, instituteur, mort à Cayenne le 24 vendémiaire XIV.
Pp. 493-494 : THIBAULT (René-Louis),
46  ans en l'an XII,  né à Saint-Symphorien  (Sarthe).  Ne 
figure  pas  sur la liste des déportés revenus de  Cayenne 
après la capitulation.
Pp. 496-507 : TOUSSAINT-LOUVERTURE et sa famille.
Il est question en particulier du mulâtre CHANSY,  d'Isaac 
LOUVERTURE et de la mulâtresse CHANSY,  sa  cousine,  tous 
deux  en  surveillance à Agen,  qui désirent se marier  en 
l'an XII. Victoire THUSAC, fille de couleur.
Pp. 507-508 : "TOUSSAINT-LOUVERTURE (officiers de l'armée 
de).  Voici  la  liste des déportés  de  Saint-Domingue  à 
Cayenne,  dont  il  est parlé (pp.  279,280,281)  dans  la 
pétition  de Franconie et dans la lettre de Victor HUGUES. 
Note  des prisonniers embarqués sur la Nathalie  !  En..., 
Félix  Bl...,  canonniers  de  marine,  assassins;  C...., 
voleur,  escroc;  FERRAGUS,  couvert de crimes. Affidés de 
Toussaint et couverts de crimes : FONTAINE, ex-adj.gén. de 
Toussaint; GINGEMBRE, ex-commandant de sa garde; MORISSET, 
chef-d'escadron de sa garde;  MONPOINT, chef d'escadron de 
sa garde;  CÉSAR, aide-de-camp de Toussaint; MICHEL, sous-
lieutenant des gardes de Toussaint; J.-B. DEKAO, géreur de 
Toussaint.  Sicaires  aux  ordres de  Toussaint  :  DIALA, 
ANTOINE, JEAN-LOUIS, BERNARD, JACQUES..."
Pp. 510-514 : VATAR et non VATARD (René-François-Charles), 
né à Rennes,  41 ans en l'an XII,  marié à Louise BOUCAUT. 
Ancien propriétaire du Journal des hommes libres.
A  Cayenne,  Vatar demeure chez  Mme  ALLAIRE,  négociant, 
tenant bazar. Il fait campagne sur un corsaire, contre les 
Anglais,  et est blessé. Après la capitulation de Cayenne, 
en  1809,  Vatar continue à demeurer dans la  colonie;  il 
envoie de là des rapports au gouvernement. "Le commandant, 
lieutenant-colonel MARQUEZ, homme bon, mais de la dernière 
faiblesse,  a, en outre, le défaut de boire beaucoup... Un 
homme  connu à Paris par ses dettes,  ses intrigues et  je 
crois,  par son peu de probité, s'est totalement emparé de 
lui.  Cet  homme  nommé  VIDAL s'est  adjoint  un  méchant 
imbécile,  aussi lâche qu'impudent,  jadis son ennemi,  et 
qu'il  avait acheté pendant les trois dernières années  de 
commissariat  français 4.000 fr.  par an,  pour le  servir 
dans  toutes  les  affaires,  discussions et  procès  sans 
nombre, que, par ce moyen, il suscitait de tous côtés dans 
la colonie.  Ce dernier se nomme ANDRÉ,  il est passé  par 
tous les échelons qui peuvent être imaginés, depuis l'état 
de  procureur,  et  membre  du comité  révolutionnaire  de 
Rochefort,  jusqu'à  être procureur impérial,  et  ensuite 
procureur royal de S.M. brésilienne..." Ce texte est du 19 
avril  1809.  "Vatar devint juge auditeur au  tribunal  de 
première  instance de Cayenne.  Il occupait cette fonction 
lorsqu'il  mourut le 24 juin 1837.  (Fils de Vatar  et  de 
Julie EON, dit l'acte mortuaire), il habitait au moment de 
son  décès rue Franklin,  maison des héritiers  FAVARD,  à 
Cayenne."
Pp. 519-520 : VILAIN-D'AUBIGNY ou DAUBIGNY (Jean-Louis-
Marie),  né  à  Nesle (Somme),  homme de loi,  adjoint  au 
ministère de la guerre,  51 ans en l'an XII,  marié. Le 14 
fructidor an XII, V. Hugues annonce son décès à Cayenne.
P. 526  "Consulter aussi sur le prêtre HOCHARD, déporté de 
la  Guyane  en France sous le Consulat,  notre  travail  : 
"Note  sur  la politique religieuse de Bonaparte  dans  la 
Guyane." (Revue historique, mars-avril 1879)."






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