G.H.C. Numéro 59 : Avril 1994 Page 1034

COOPÉRATION

de Micheline Zollinger : Famille de MELET (p. 1003)

Bien qu'il y ait 225 ans d'écart entre Bernard et François 
de  MELET,  je pense qu'ils sont issus de la même  famille 
d'Agen du XVe siècle et avant,  tous à peu près barons  de 
Monbalen  et  seigneurs  de  Labarthe  (voir  d'Hozier  et 
l'Armorial  du  Bordelais de Pierre  Meller).  Bernard  et 
François  ont été des prénoms qui se succédaient de  géné- 
ration   en  génération  chez  les  MELET  (aussi  MELLET, 
prononcer Meulet). 
La  mère de François de MELET était une demoiselle GIRONDE 
(patronyme  et  non prénom),  famille souvent  alliée  aux 
MELET.  Il y eut un mariage sous seing privé le 31 octobre 
1744 (ce qui laisse supposer qu'ils étaient de la RPR), au 
château de Moulinet-Rochemont-Monvieil, entre Jean Jacques 
de  MELET  et Marie Thérèse de GIRONDE,  fille de Marc  de 
GIRONDE,  marquis et seigneur de La Mothe Cassillonne,  de 
Valettes,  de  St-Quentin (ceci pour aider à retrouver  le 
lien).


de Bernadette et Philippe Rossignol : Louis de CALBIAC (p. 
328-329 et 775 à 785) et la famille CHAUVITEAU (Cuba)

Marcel Favre terminait sa biographie de Louis de  CALBIAC, 
auteur  du long témoignage sur "Le début de la révolte  de 
Saint-Domingue  dans  la  Plaine  du  Cap"  (n°  48),   en 
indiquant  que sa trace est perdue après 1802 :  "Passé  à 
Cuba ou Porto-Rico ?" 
Or,  dans notre exploration rapide des nombreux microfilms 
réunis  par  Jean-Paul Hervieu aux archives de  la  Guade- 
loupe,  nous  avons  consulté celui intitulé  "Papiers  de 
Cuba" (1 Mi 236, R 1 à 3), qui a été donné par Alain Yacou 
lequel  l'avait  demandé en juillet 1972  à  l'Archivo  de 
Indias de Séville. Il s'agit de la série "Papeles de Cuba, 
legajos (= dossiers) 1702,  1703,  1704". Malheureusement, 
la consultation est pénible car plusieurs pages sont illi- 
sibles,  trop  pâles ou trop noires et surtout le repérage 
est  difficile  car  il n'y a ni foliotage  des  pages  ni 
numérotation des pièces successives. Nous n'avons donc pas 
pu faire plus qu'un survol.
Cependant,  vers  le  début du premier microfilm  intitulé 
"émigration française à Cuba;  expulsion et naturalisation 
des  Français,  1808-1809" (legajo 1702),  sur une  longue 
liste de Français réfugiés à Cuba, avec commentaires, nous 
avons  pu déchiffrer en n° 3 "Louis  CALBIAC,  natural  de 
(...),  hijo de Pedro y de (...)" (suite illisible, en bas 
de page et début de page suivante, en tout neuf lignes). A 
la fin de l'acte est écrit "Santiago,  27 marzo 1809" mais 
nous  ne  savons  pas  si,   pour  Louis  de  CALBIAC,  il 
s'agissait d'expulsion ou de naturalisation. Cependant, la 
preuve  étant  faite qu'il est passé à Cuba,  il  reste  à 
Marcel  Favre  la  solution d'aller  à  Séville  consulter 
l'original !
Dans ces mêmes microfilms,  nous avons trouvé, à La Havane 
le 21 avril 1809,  cité sur une simple liste de  "soldados 
licenciados;  caballeros",  Juan  Jph CHAUVITEAU (1 Mi 236 
R2), sans autre renseignement.
En revanche, nous signalons aux autres lecteurs de GHC qui 
cherchent  des ancêtres passés à Cuba que nous n'avons pas 
trouvé  ni  noté d'autres noms...  ceci pour prévenir  des 
courriers éventuels !


Magnifique  trouvaille sur PRIVAT d'ANGLEMONT
(GHC 49, p. 790)

Willy  Alante-Lima  nous  signale que son  article  a  été 
remarqué  par un spécialiste de Baudelaire  qui,  dans  le 
"Bulletin baudelairien" (décembre 1993,  tome 28, n° 2) de 
la  Vanderbilt  University de Nashville  (Tennessee,  USA) 
reproduit  le  texte intégral de la nouvelle  "Une  grande 
coquette"  de PRIVAT d'ANGLEMONT en  l'introduisant  ainsi 
"Trouvaille,  c'est peu dire. Remarquable découverte... W. 
Alante-Lima  a résumé cette nouvelle et son résumé emporte 
la  conviction".  L'article  se termine par ces  mots  "Un 
constat   s'impose  :   l'unique  nouvelle  originale   de 
Baudelaire est moins originale qu'on ne le pensait.  Et il 
n'y  a plus qu'à récrire les notices sur ce  texte.  Mais, 
dans La vraie Fanfarlo, le talent éclate."


de Denise et André Parisis : Les unités aux Antilles

Au  cours de nos travaux et à partir de diverses  sources, 
nous  avons  pu  établir les éléments  suivants  que  nous 
communiquons  aux  lecteurs de GHC,  suite à  une  demande 
faite dans un des bulletins :

Surfaces  1 quarré guadeloupéen :  0,94 ha 96 a
          1,0531 quarré :          1 ha               
          1 acre :                 0,4459 quarré
          2,2424 acres :           1 quarré
          1 acre :                 0,4235 ha
          1 quarré martiniquais :  1 ha 292

Longueurs 1 pied guadeloupéen :    0,326 m
          1 chain = 4 poles = 22 yards = 20,116 m

Monnaies 1 moëde = 1 portugaise = 11 piastres (de 8 réaux)
          1 piastre :    6 livres coloniales
                         3,2432 francs (1820-1830)
                         1/4 livre sterling
                         4,4 livres tournois (1790)
          1,85 livre coloniale : 1 franc
          1 gourde :     4,32 francs
                         1,50 piastre
                         9 livres coloniales

(nota :  1 piastre = 150F de 1989 d'après Alain Peyrefitte 
"L'Empire immobile")

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

              Centre généalogique de l'Ouest
              n° 77, 4e trimestre 1993, 40F
             26 rue Léon Jamain 44000 Nantes

- Etude sur la famille BOUBÉE, conférence P.H. Gaschignard 
- Compléments sur les SANTO-DOMINGO P.H. Gaschignard
- Archevêchés et évêchés au cours de l'histoire de  France 
  W. Paquiet
- Recherches en Suisse S. Cosson
- Passagère  clandestine  (des Cayes du Fond à  Nantes  en 
  1777 : Marie Anne BORGNÉ veuve CARRÉ) Mme Leconte        





Page suivante
Retour au sommaire
Lire un autre numéro





Révision 08/05/2004