G.H.C. Numéro 57 : Février 1994 Page 989
QUESTIONS
94-25 Ligue maritime et commerciale (Martinique, 20°)
Sur une médaille en bronze de 7cm de diamètre figure, à
l'avers le buste de Louis XIV entouré de la légende
"Ludovicus Magnus Rex Christianissimus" et au revers une
femme (Amphitrite ?), sortant de l'océan sur un char en
forme de coquille, tiré par 2 chevaux. Elle tient un
trident à la main. La légende est : "Splendor Rei Navalis"
"Ligue maritime commerciale française". Cette médaille
doit dater des années 1925-1927. Qu'était cette ligue et
qui la composait ? Ph. et B. Rossignol
94-26 AMBERT (Guadeloupe, 19°)
L'arrêté du gouverneur du 4 juillet 1846 accorde des
titres de liberté à vingt-trois individus qui se sont
rachetés "amiablement", parmi lesquels Elvina ROBOAM et
mon ancêtre Maximin ZEBDOR, "charpentier ayant appartenu
au lieutenant-général baron AMBERT". Que sait-on sur le
baron AMBERT ? D. Quénéhervé
NDLR Vous trouverez sa biographie dans "Biographie univer-
selle des contemporains", Paris 1820, et des références à
son action en Guadeloupe dans son "Histoire de la Guade-
loupe" de Lacour tome IV, pages 43 et suivantes. Pour en
donner l'essentiel, Jean-Jacques AMBERT, lieutenant-
général des armées du roi, né à Saint-Céré dans le Lot le
1er octobre 1766, entra comme volontaire dans la marine en
1780. En 1792, il est chef de bataillon du Lot et général
de division en 1793. Le 25 avril 1804, il arrive à Basse-
Terre comme commandant des troupes, pratiquement en exil.
"Pacificateur impuissant (...), il se retira à la
campagne; ne pouvant donner aux affaires une direction
utile, il refusa d'y prendre part". Il est destitué en
1808. En 1812, un tribunal le déclare innocent et il est
remis en activité au commandement de la 11e division
militaire de Hollande.
Il était époux d'Amable-Sophie MALARTIC, laquelle était
fille d'Alexandre-François-Marie-Maurice, lieutenant
colonel du régiment de Vermandois, et de Claire-Nicole
GODET, et c'est sur l'habitation Le Fromager à la
Capesterre, dont son épouse était une des héritières,
qu'il vivait lors de son séjour en Guadeloupe. C'est donc
probablement à Capesterre que votre ancêtre était à son
service.
On trouve dans le notariat de Guadeloupe, chez Me
Lanaspèze, les 17, 18, 19 floréal XII (7, 8, 9 mai 1804),
22 au 26 frimaire XIII (13 au 17 12 1804), 15 brumaire XIV
(6 11 1805), le recollement d'inventaire de la succession
d'Hubert GODET DUBROIS et de son épouse Charlotte-
Françoise CHEVALIER qui se porte sur les habitations
Beauséjour et Le Fromager à Capesterre, régies par un
séquestre. Parmi les parties se trouve Jean-Pierre AMBERT,
propriétaire à Saint-Céré, fondé de la procuration de
Jean-Jacques AMBERT comme époux d'Amable-Sophie MALARTIC,
héritière pour un cinquième de ses aïeux par représen-
tation de sa mère Claire-Nicole GODET.
En 1835, le général AMBERT était de retour en Guadeloupe
puisqu'il donne procuration, le 7 octobre, devant Me
Vauchelet, à son frère Jean-Pierre AMBERT demeurant à
Nérac (Lot-et-Garonne), pour vendre le domaine La Grézette
sis à Caillac, canton de Luzech près Cahors (Lot),
constitué en dot par son beau-père Alexandre de MALARTIC à
sa femme Amable-Sophie. Il est dit alors "lieutenant
général, commandeur de la Légion d'Honneur, propriétaire à
Capesterre".
94-27 Ecole de Sorèze
J'ai été très heureux de découvrir le nom de l'école de
Sorèze dans la question 93-142 (page 932) car, dans les
états de service de mon ancêtre Jean-Louis LEBORGNE-
CLERMONT pour sa nomination au poste de procureur général
de Basse-Terre, est mentionné son passage au collège de
Sorèze de 1791 à 1799. Où se trouve Sorèze ? Quelle est la
particularité de cette école et pourquoi avait-elle tant
d'élèves "amériquins" ou antillais ? Est-il possible
d'obtenir copie des dossiers des élèves et en particulier
de mon ancêtre LEBORGNE-CLERMONT, descendant d'un marchand
huguenot de La Rochelle ? J. Rossler
NDLR En attendant, peut-être, un article de M. Blaquière,
nous pouvons vous signaler que Sorèze se trouve dans le
département du Tarn.
94-28 BASTARAUD (Marie-Galante, 19°)
Je recherche toute information sur cette famille.
D. Quénéhervé
NDLR Que savez-vous déjà, même de façon très succincte ?
94-29 COUDRIER-SARRAGOT (Marie-Galante, 18°)
Que sait-on de l'ascendance de Marie-Jeanne COUDRIER-
SARRAGOT, fille de Nicolas et Jeanne COGNET, qui épousa à
Capesterre de Marie-Galante le 31 1 1758 Dominique-Michel-
Jean-Baptiste GALIGNY de BONNEVAL ? P. Galigny de Bonneval
NDLR
1 Marie-Anne ou Marie-Jeanne SARRAGOT
o Capesterre 8 b 11 1 1742
2 Nicolas SARRAGOT dit COUDRIER
o ca 1702
+ Capesterre 10 1 1745, 42 ans
x Capesterre 17 8 1727
3 Jeanne COGNET
b Capesterre 30 11 1709
+ Capesterre 19 germinal V (8 4 1797) "veuve Faussecave,
87 ans"
bx Capesterre 26 1 1747 Joseph LACAVÉ-FAUSSECAVE
4 Pierre SARRAGOT
prénom cité aux voyages de ses fils de Nantes vers la
Guadeloupe (voir les relevés faits par Jean-Marie Loré)
6 François COGNET, maître chirurgien
o et b Champignelles (89) 24 11 1683
+ 1730/1741
x Capesterre 24 6 1707
7 Jeanne FEUILLARD
+ Capesterre 6 2 1741, veuve, 55 ans
12 Pierre COGNET, chirurgien à Champignelles
ax Appollonie ROLLIN
bx ca 1676
13 Françoise BEZARD
+ Champignelles 5 2 1699, 40 ans
14 Jacques FEUILLARD
15 Marguerite VAUCLIN
24 Edme COGNET
+ Champignelles 4 10 1685, environ 75 ans
25 Edmée TENEVAUX ou VENERIAULT
+ Champignelles 9 2 1682, environ 70 ans
Nota : les recherches à Champignelles ont été facilitées
par le travail de dépouillement des mariages de la Société
généalogique de l'Yonne, que nous remercions vivement.
Henri Marcime a par ailleurs continué les recherches sans
parvenir encore à retrouver l'origine des COGNET dont le
premier à Champignelles est Edme (24).