G.H.C. Numéro 57 : Février 1994 Page 990
QUESTIONS
94-30 THOMAS (Les Saintes, 19°)
Je cherche l'ascendance de ma grand-mère Marie-Médélice-
Ketty THOMAS, née à Terre-de-Haut le 26 juin 1888, fille
d'Edilbert-Jean-Baptiste-Paul-Eugène (o Terre-de-Haut 24 2
1861) et de Jeanne-Joséphine-Amélie de MAISONNEUVE (ou de
LA MAISONNEUVE). F. Durastanti
NDLR A notre connaissance, la famille THOMAS des Saintes
descend de Simon THOMAS, caporal du 6e bataillon d'artil-
lerie de marine en 1822 puis commis à la police et enfin
propriétaire en 1838, natif d'Authiou (Nièvre). Mais il
faut remonter jusqu'à lui pour en être sûr car il y a
beaucoup de THOMAS aux Saintes.
A Terre-de-Haut, nous n'avons pas trouvé les mariages des
parents THOMAS et MAISONNEUVE, mais les naissances :
- 2 3 1861 : naissance, le 24 2, rue du Mouillage n° 27,
de Jean-Baptiste-Edilbert-Paul-Eugène, fils de Jules
THOMAS 27 ans, propriétaire, et son épouse Marie Françoise
Rosa REIMONET, 25 ans. En marge : marié à Basse-Terre, le
10 12 1902, avec Jeanne-Joséphine-Amélie MAISONNEUVE (Nota
le maire de Terre-de-Haut est alors un REIMONET).
- 18 7 1869 : naissance, le 10, de Jeanne-Joséphine-
Amélie, fille d'Amédée MAISONNEUVE, 47 ans, pêcheur, et
son épouse Marie-Louise MELSE, 34 ans. Même mention margi-
nale de mariage que ci-dessus (Nota : les MELSE sont très
anciennement établis en Guadeloupe).
Demandez à la mairie de Basse-Terre la copie intégrale du
mariage de 1902; il vous dira si les parents sont vivants
alors ou décédés et à quelles dates et lieux, ce qui vous
permettra de remonter.
94-31 PITAULT (Martinique ou Guadeloupe, 18°)
Je recherche le mariage d'Anne PITAULT avec Jacques HURLOT
afin de savoir si ses parents sont bien Jean-Baptiste
PITAULT et Anne LE MERCIER de BEAUSOLEIL. Jacques HURLOT
est décédé à St-Pierre de la Martinique le 8 9 1784.
Négociant, il était fils de + Jacques et de + Marianne
GROS et né à Ste-Anne de la Guadeloupe vers 1726. Ils
eurent pour fille Anne-Louise HURLOT, née à St-Pierre,
décédée à St-Pierre le 30 1 1788 et mariée à St-Pierre le
23 1 1781 avec François O'NEILL (o Basse-Pointe 25 1 1749
+ Marie-Galante 28 5 1807). D'où au moins deux enfants :
1 François-Rémy O'NEILL
o St-Pierre 19 11 1781 p Henry O'Neill m Anne Le Mercier
de Beausoleil épouse de + Jean-Baptiste Pitault du
Martré
2 Jacques O'NEILL
o St-Pierre 3 10 1783
x Basse-Pointe 10 1 1804 Anne-Modeste HUGONNENC T. André
NDLR Quand vous citez des actes à St-Pierre, précisez
toujours s'il s'agit du Fort ou du Mouillage, comme, en
Guadeloupe pour Basse-Terre, si c'est St-François ou Mont-
Carmel. Cela évite des pertes de temps, surtout quand le
nombre de documents communiqués par séance est limité.
Merci.
Il est en effet très probable que les parents d'Anne
PITAULT soient Jean-Baptiste PITAULT DUMARTRÉ (négociant
au Fort St-Pierre, fils de Gildas-Alexis, d'Auray, et
Elisabeth LE BRETON) et Anne LE MERCIER de BEAUSOLEIL (+
Fort-St-Pierre 11 11 1792) mais nous n'avons pas trouvé
non plus leur mariage. Quant à Jacques HURLOT, êtes-vous
sûre que ses parents soient Jacques HURLOT et Marie-Anne
GROS ? En effet on trouve à Ste-Anne, le 5 5 1761, le
mariage de Marie-Anne HURLOT fille de Jacques et Marie-
Anne GUERARD.
94-32 Maribaroux (St-Domingue)
Où est situé Maribaroux où Louis-Nicolas-François DUHART
avait une habitation ? Il y vivait avec sa femme Marie-
Marguerite LEBLOND, qui y décéda, ainsi que les parents de
celle-ci. X. Tinchant
NDLR Maribaroux est au Nord de l'île, près de la frontière
avec la partie espagnole, entre les quartiers de Fort-
Dauphin et d'Ouanaminthe. Voilà ce qu'en dit Moreau de St-
Méry dans sa "Description de la partie française de St-
Domingue" (I p. 138) : "Quelle vue délicieuse que celle
offerte au voyageur lorsque de l'extrémité de ces savanes,
il découvre la riche plaine du canton de Maribarou ! Son
oeil se promène sur des champs de cannes qui semblent
s'embellir encore par le contraste des points qu'il vient
de parcourir. Il aime l'effet que produit, sur ce vert
ondoyant, des arbres d'un vert plus prononcé et placés çà
et là, comme pour varier la scène. Les bâtiments d'un
grand nombre de manufactures y ajoutent leur intérêt et
les bois qui bornent la rive du Massacre couronnent et
fixent l'horizon. Tout annonce que cette plaine est un
ancien fond vaseux de la mer. Des points bas, que les
rivières n'ont pas couvert de leur sable brisé, ont encore
des traces bitumineuses. Les plantes sont imprégnées de
leur âcre substance et c'est un des obstacles qui
s'opposent à la fabrication du sucre des cannes que ces
endroits produisent.
La rivière La Matrie sépare le canton de Maribarou des
grandes savanes et la rivière du Massacre est entre ce
canton et les possessions espagnoles. Maribarou est divisé
en haut et bas (...). Tout le bas Maribarou appartient à
la paroisse du Fort-Dauphin qui renferme en outre quatre
habitations du haut Maribarou parce qu'elles sont dans
l'ouest de la Matrie; tout le reste du haut Maribarou est
de la paroisse d'Ouanaminthe. (...) On compte, dans la
partie qui dépend de la paroisse du Fort-Dauphin, 17
sucreries et 10 dans celle qui dépend d'Ouanaminthe."
Il explique encore que Maribarou est un nom indien; que
Matrie vient de l'espagnol "matar" (tuer) et a donc la
même origine que Massacre. Ce nom de rivière vient "des
anciens meurtres que les boucaniers et les Espagnols ont
réciproquement commis sur ses bords en disputant le terri-
toire".
94-33 de FAYOLLES et BUADE (Les Iles, 16°)
Avez-vous des informations sur Jehan de FAYOLLES et Louis
BUADE (ou BUADO), vers 1530-1550 aux îles ? M. Rateau
NDLR Vérifiez vos sources ! De quelles "îles" s'agit-il ?
Sûrement pas des Isles françaises d'Amérique dont la colo-
nisation n'a commencé qu'en 1625 (St-Christophe) et 1635
(Guadeloupe et Martinique).
94-34 SABOURDY (Marie-Galante, 18°)
Connaissez-vous Georges SABOURDY, à Marie-Galante (ND de
la Conception) au XVIIIe siècle ? M. Rateau
94-35 DUBOIS (17°)
J'ai formulé l'hypothèse que Vincent, le premier des
CHARROPPIN antillais avait quitté la France comme engagé
sous le nom de DUBOIS. Si cela était, il est possible
qu'il ait contracté un engagement devant notaire. Quelles
sont les sources (publiées) qui recensent les engagements
passés notamment à Bordeaux, Nantes, La Rochelle ou
Rochefort pour la seconde moitié du XVIIe siècle et que je
pourrais consulter ? Quelqu'un a-t-il rencontré un engagé
du nom de Vincent DUBOIS, ayant contracté vers 1663 ?
P. Charroppin