G.H.C. Numéro 56 : Janvier 1994 Page 975
QUESTIONS
94-11 HUGON, NIELLY (Guadeloupe, 18°-19°)
Qui pourrait compléter l'ascendance suivante ?
1 Anne-Jacques-Josèphe HUGON
o ca 1781
+ Pointe-à-Pitre 8 2 1843 (tremblement de terre)
x Grand-Bourg de Marie-Galante 26 2 1805 Toussaint
NESTY
2 Joseph HUGON (famille présente à Marie-Galante au
XVIIIe)
3 Angélique NIELLY (famille présente à Pointe-à-Pitre au
XVIIIe)
o Marseille (accidentellement ?)
+ Grand-Bourg 1829 J. Bonnet
NDLR Nous pouvons simplement indiquer que le premier
NIELLY de Guadeloupe, Lazare, notaire royal et procureur
au conseil supérieur, était né à Marseille (St-Martin),
fils d'Honoré, marchand gantier et parfumeur, et Marie-
Anne DENERY. Il épousa d'abord à Ste-Anne, le 16 2 1767,
Marie-Madeleine PARIS, fille de François et Anne GESTAT,
puis (à Pointe-à-Pitre ? année 1776 manquante) Marie-Anne
RUILLIER, fille de Charles et Anne PARIS.
94-12 YVER de VILLIERS (Guadeloupe, 17°-18°)
Marie-Anne YVER de VILLIERS (x 1723 François-Nicolas NERON
VERPRÉ) est-elle soeur de Marie-Madeleine (o Ste-Anne ca
1712 x St-François 22 11 1740 François-Nicolas BOURDON-
LEFEVRE) ? J. Bonnet
NDLR Très probablement oui : du premier mariage de Pierre-
Louis avec Anne LEMORME (d'après les dates).
94-13 LABBÉ (Guadeloupe, 17°)
Ascendance de Marie (ou Anne) LABBÉ (o ca 1691 + Le Moule
19 9 1766) x / 1716 Charles-François NERON BELLEMARE ?
J. Bonnet
NDLR Il peut s'agir, mais ce sont des hypothèses diffi-
ciles à vérifier en raison des lacunes des registres,
d'une soeur de Louis LABBÉ, négociant à Ste-Anne (+ Ste-
Anne 31 7 1733), époux de Jeanne-Dieudonnée COUDROY. Tous
deux pourraient être enfants de Laurent LABEY (o St-
Germain, fils de Charles et Marie HAUVOIT) qui épousa à
Mont-Carmel le 8 5 1690 Marguerite-Marie-Anne SAUPAIN
(fille de Pierre et Marguerite-Françoise DELAUTE). Ils ont
effectivement une fille aînée, Marie-Anne (o Mont-Carmel
10 b 19 2 1691) et d'autres enfants en 1693, 1696, 1698.
Mais les registres de Mont-Carmel manquent du 23 7 1698 au
2 6 1704 : Louis aurait pu naître alors.
94-14 ANQUETIL-CAVALIER (Guadeloupe, 18°)
Ascendance de Marguerite (+ Le Baillif 16 5 1777) x Le
Baillif 16 5 1741 Hilaire-Louis CHABERT de LA CHARRIèRE ?
J. Bonnet
NDLR Très probablement, d'après dates, lieu, nom, prénom
et parrainages, soeur de Guillaume, cornette de cavalerie
puis major du bataillon de milice du Baillif, et donc
fille d'autre Guillaume, habitant et négociant du Baillif,
et de Marguerite GOAVIN (+ Le Baillif 11 1 1755, veuve, 70
ans). Cette famille ne figure pas dans les recensements du
XVIIe et nous ignorons son origine et sa date d'arrivée en
Guadeloupe.
94-15 JUMILHAC (Ste-Lucie, 18°)
Tout renseignement sur le chevalier de JUMILHAC, brigadier
des armées du roi, gouverneur de Ste-Lucie en 1763,
m'intéresse. M. Rateau
NDLR Ce fut le premier gouverneur de l'île et il se
nommait Pierre-Lucien de LA CHAPELLE de JUMILHAC (source :
"Guide des sources...")
RÉPONSES
92-203 HACHET ou ACHÉ (Martinique ?, 18°)
(voir aussi page 708)
Dans les Almanachs royaux de 1761 à 1778, on trouve le
comte d'ACHÉ, chef d'escadre des armées navales,
gouverneur général des Isles Françaises d'Amérique en
1756, toujours gouverneur général et lieutenant général
des armées navales en 1761, vice-amiral en 1770. Il est
curieux qu'un personnage aussi important et présent aux
îles ne vous soit pas même connu. Quel était donc le nom
de son épouse? M. Rateau
NDLR Devrons-nous répéter que nous ne sommes pas
omniscients ? Par ailleurs, nous avons de nouveau consulté
les listes de gouverneurs de toutes les îles, en 1756 et
1761, dates indiquées par les almanachs : aucun comte
d'ACHÉ n'y figure. Nous n'y pouvons rien ! Nous avons donc
repris la série Marine C/7/1 (où les dossiers d'ACHÉ ont
dû être consultés depuis novembre 1992 où nous les avions
étudiés car ils étaient déclassés) : aucun ne mentionne
dans les états de service un gouvernorat aux Isles d'Amé-
rique; presque tous (il y en a sept à ce nom) mentionnent
une parenté avec le vice-amiral. Pour aucun des sept
membres de cette famille bretonne on n'indique un mariage
avec Suzanne MORAND DUPUCH. Le "vice-amiral des mers du
Ponant" en 1770 est décédé à Brest, âgé de 79 ans, le 11
février 1780 et inhumé le lendemain : "Haut et puissant
seigneur messire Anne-Antoine comte d'ACHÉ, vice-amiral de
France, grand-croix de Saint-Louis, époux de haute et
puissante dame Marguerite GUYOMAR" (ou GUIOMAR de SAINT-
LAURENT, baptisée à Landerneau le 14 mai 1698). Un autre
acte précise qu'il était comte d'ACHÉ de SERQUIGNY.
Toutes ces vérifications nous ont pris... un certain temps
et nous déclarons forfait. Quand vous aurez trouvé la
réponse vous-même, prévenez-nous !
93-108 BRELET Nantes ?, St-Domingue, 18°)
Merci à M. Robert Malus de Luynes qui a trouvé aux
archives d'Aix en Provence une demande de tutelle qui
indique que Jean-Baptiste François BRELET, praticien,
était né à Nantes (St Nicolas ?), fils de François et
Radegonde PHILBERT. Qui peut m'en dire plus ?
A. Elmwood
NDLR Appel renouvelé à nos adhérents de Nantes... la
naissance doit se situer dans la fourchette 1760-1770.
93-109 Départ des Français de l'Est par Bordeaux
Effectivement, j'étais l'auteur, avec Jean-Pierre POUSSOU,
alors professeur à l'Université de Bordeaux, d'un article
sur "Les départs de passagers originaires de la France de
l'Est par Bordeaux au XVIIIe siècle". Cela faisait partie
d'une série d'études statistiques par régions. Je n'avais
plus souvenance de cet article et je ne sais plus du tout
où et quand il a été publié, sans doute dans les Actes
d'un congrès national des Sociétés savantes, il y a peut-
être une quinzaine d'années. Je n'en ai comme trace qu'un
brouillon comportant en annexe une liste des passagers
originaires de la seule ville de Lyon. Si quelqu'un en a
la référence exacte, je serais heureuse de la connaître
car je n'en ai jamais eu le moindre tiré à part.
L. Bourrachot
NDLR Un habitué de la bibliothèque du CAOM d'Aix pourrait-
il noter la référence exacte de cet article pour Lucile
Bourrachot et même en prendre photocopie, si cela est
possible, puis nous l'envoyer en indiquant les frais, pour
que nous la fassions parvenir, à défaut de tiré à part, à
l'auteur ?