G.H.C. Numéro 56 : Janvier 1994 Page 976

RÉPONSES

93-115 BRINGUIER (St-Domingue et Cuba, 18°-19°)
Dans les listes d'adresses de La Havane de 1840 à 1842  et 
de   1879/1880  j'ai  trouvé  en  1840  Manuel  BRINGUIER, 
propriétaire d'un enclos à charbon,  117 rue de Cuba,  et, 
en 1879/80, Bernardo BRINGUIER, courtier,236 rue Corrales.
Par ailleurs,  Artemisa est bien dans la province de Pinar 
del Rio,  mais dans la partie occidentale et non orientale 
de l'île.                                        P.E. Carr
NDLR  Nous remercions l'auteur du Cuban Index et directeur 
du Caribbean Historical & Genealogical Journal (cf GHC  p. 
885) de sa contribution.  La secrétaire de GHC fait amende 
honorable  pour s'être trompée en transcrivant la  locali- 
sation  de  Pinar  del Rio et prie Peter E.  Carr  de  lui 
écrire plutôt en espagnol qu'en anglais car elle n'est pas 
sûre  d'avoir bien traduit "coalyard" et  "broker  agent". 
En fait C.J. Bringuier recherche l'ascendance en France et 
les traces de son grand-oncle disparu Paul BRINGUIER.
93-121 LEPROUX de LARIVIèRE (Guadeloupe, 19°)
En réponse à la question en NDLR, je cherche à retracer la 
vie d'Amédée LEPROUX de LARIVIèRE et toute information sur 
ses activités,  de négoce en particulier.  Je sais que : 
o 1794 Bayonne, + 30 12 1845 Pointe-à-Pitre, il s'implanta 
en Guadeloupe entre 1815 et 1820 (pourquoi ?). Il se maria 
en  1821  et  eut trois et non deux  enfants  (outre  ceux 
indiqués en NDLR,  il y eut David-Jacques-François,  né le 
13 12 1822,  dont j'ignore le sort).  Après la mort de  sa 
femme,  Antoinette DOUILLARD MAHAUDIèRE, en novembre 1826, 
il revient en France et épouse Louise-Virginie MAGALLON de 
LA  MORLIèRE  (née à Versailles en 1798,  petite-fille  du 
général  du même nom qui s'illustra sous Louis  XV,  Louis 
XVI et la Révolution), mais je n'ai retrouvé ni le lieu ni 
la  date de leur mariage, entre 1827 et 1830. 
Amédée revint à la Guadeloupe (avant juin 1830),  avec  sa 
femme  et  probablement sa belle-mère  (Sophie-Alexandrine 
DARDARE,  o  Bapaume,  Pas-de-Calais,  x 8 brumaire III  à 
Louis-Antoine  MAGALLON  de LA MORLIèRE et  décédée  avant 
1858),  et  sûrement sa soeur,  Estelle-Aimée  LEPROUX  de 
LARIVIèRE. Cette dernière décède le 2 mai 1845 à Pointe-à-
Pitre ("quai Foulon, dans la maison de MM Bonnaffé").
De son second mariage, il eut trois enfants :
1 Alexis-Amédée-Alexandre 
  o Pointe-à-Pitre 7 6 1830 + 2 7 1830
2 Alexis-Marie-Joseph   (arrière-grand-père de ma femme)
  o Pointe-à-Pitre 10 12 1832 + Bordeaux 13 6 1908
  ax 19 2 1857 Léonie BONNAFFÉ (+ 31 7 1859)
     (d'où Léonie, + Bordeaux 1880)
  bx 14 4 1863 Virginie LEMERCIER de POMBIRAY
     o St-François 17 4 1846 + Bordeaux 5 11 1925
     (d'où descendance)
3 Hélène-Louisa-Blanche 
  o Pointe-à-Pitre 13 8 1835 + Bordeaux 1907
  x St-Clair JUGLA (d'où descendance)
Louise-Virginie  MAGALLON  épouse  LEPROUX de  LA  RIVIèRE 
décède à Pointe-à-Pitre le 27 6 1858,  "dans la maison des 
sieurs BONNAFFÉ".
Je  n'ai aucun renseignement sur les activités d'Amédée  à 
la Guadeloupe, sinon qu'il était négociant et que, suite à 
de  mauvaises  affaires,  il  se serait  associé  avec  M. 
BONNAFFÉ pour faire "le commerce de la mer". Tout cela est 
un  peu vague...  Je souhaite aussi retrouver  le  mariage 
(1826/1830)  d'Amédée avec Louise-Virginie et le décès  de 
la  mère de cette  dernière,  Sophie-Alexandrine-Madeleine 
DARDARE (1830/1858).                            P. Bonnard 
93-142 PASTURIN (Guadeloupe, 18°)
Le  3 décembre 1816,  à Pointe-à-Pitre,  Thomas  PASTURIN, 
négociant,  48 ans,  déclare le décès, quai de la Gabarre, 
maison de M.  Lahins, de Jean-Jacques PASTURIN, commis, 30 
ans, natif de Sorèze (Tarn), fils de M. Thomas PASTURIN et 
dame (blanc) PASTURIN.  Aucune indication de parenté entre 
le déclarant et le décédé n'est donnée.
A  Pointe-à-Pitre,  pas  d'actes à ce nom avant l'an  XIV, 
pour des déclarations de naissances. On peut donc supposer 
que  "PASTURIN cadet" était encore célibataire quand il  a 
émigré  de Pointe-à-Pitre.  Les premiers enfants  déclarés 
sont  en effet nés aux Etats-Unis.  Il nous  semble  inté- 
ressant  de  recopier  intégralement  ces  transcriptions, 
reportées  le 14 brumaire XIV (5 11 1805) dans le registre 
de  Pointe-à-Pitre "Extrait des registres de  la  chancel- 
lerie  du  commissariat des relations commerciales  de  la 
République française à New-York : 
acte coté a.a.a.  f° v° 100 :  le 22 vendémiaire XI (13 12 
1802)  comparaît le citoyen  Thomas  PASTURIN,  négociant, 
natif  de Sorèze département du Tarn,  de présent en cette 
ville de New-York,  y demeurant James Street n° 27, accom- 
pagné  des citoyens François de LA CROIX et Jean  Ambroise 
Polinecte  (sic,  pour Polyeucte !) SAVOURNIN,  tous  deux 
majeurs, demeurant à New-York et bien connus en ce commis- 
sariat,  qui déclare que,  de son mariage avec dlle Marie-
Charlotte DUCLOS son épouse,  native de la Guadeloupe, lui 
est  née,  entre  5  et 6 heures du matin  aujourd'hui  22 
vendémiaire XI, une fille nommée Rose-Alexandrine.
acte b.b.b.  f° r° 37 :  le 7 prairial XIII, 2ème année de 
l'empire  français,   devant  nous  Gabriel  REY,  général 
divisionnaire  commissaire des relations  commerciales  de 
France à New-York,  y remplissant les fonctions attribuées 
à  l'officier public chargé de constater l'état civil  des 
français,  assisté  de  Jean-Baptiste-Anne-Marie  LOMBART, 
chancellier  du  commissariat,   comparaît  Madame  Marie-
Charlotte  DUCLOS,  native  de la  Guadeloupe,  épouse  de 
Monsieur Thomas PASTURIN, actuellement en Guadeloupe, elle 
demeurant à New-York, Douane Street n° 107, assistée de MM 
François  DUCLOS son frère et Joseph MARCADIER,  tous deux 
majeurs,  demeurant à New-York,  qui déclare que,  de  son 
mariage,  est  né  le 2 nivôse dernier (23 12 1804),  à  9 
heures du soir, François-Thomas."
Les  enfants  suivants nés à  Pointe-à-Pitre  sont  Jules-
Marie,  né  le 1er et déclaré le 7 12 1806,  Marie-Thomas, 
née le 7 4 déclarée le 19 6 1811.      B. et Ph. Rossignol
93-144 LORMIER-LAGRAVE (St-Domingue, 18°)
En complément à la réponse déjà donnée,  voici les rensei- 
gnements donnés dans les actes de Fort-Dauphin :
27 9 1778 baptême de Jeanne Geneviève,  née le 25 3, fille 
de  maître Jean LORMIER LAGRAVE,  procureur au siège royal 
de cette ville et habitant à Maribaroux, et dame Geneviève 
Jeanne  PREVOST;  parrain le sieur Jean  LORMIER  LAGRAVE, 
bourgeois résidant à Nérac, son grand-père, représenté par 
le sieur Pierre Guignard,  négociant au Cap; marraine dame 
Jeanne  BOURON  veuve de maître Eustache Nicolas  PREVOST, 
avocat en parlement et au conseil supérieur du Cap.
25  11 1779 inhumation de dame Geneviève BOURRON veuve  de 
maître Eustache Nicolas PREVOST (comme ci-dessus),  native 
de Paris,  décédée la nuit précédente à 61 ans chez maître 
Lormier Lagrave, procureur au siège royal de cette ville.
                                       B. et Ph. Rossignol





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