G.H.C. Numéro 55 : Décembre 1993 Page 926
NOUS AVONS REÇU
1.5 Marie-Elisabeth (de) POTEINS
x 1772 Jacques DUPLESSIS
1.6 Marie-Anne-Thérèse (de) POTEINS
x 1784 Jean-Jacques-Etienne-Guy de MASCARENS
III
1.4.1 Marie-Philotée (de) POTEINS
o St-Joseph du Vieux-Fort (Marie-Galante) 22 6 1779;
ondoyée par le curé; baptisée avec son autorisaion à
Grand-Bourg 16 12; p Jacques-Philippe Cognet-Lebrun,
frère maternel, m Marie Vavon veuve de Jacques
Cognet-Lebrun, ancien capitaine de milice, grand-
tante maternelle
+ 1862
x Grand-Bourg 5 germinal IX (1801) Barthélemy-Joseph-
Côme CANEBIER (ci-dessus)
1.4.2 Marie-Eléonore (de) POTEINS
b Vieux-Fort 7 6 1778, un mois; p Jacques-Philippe
EDOUARD-VAVON, grand-père, m Marie-Eléonore ABRAHAM
MORANCY, grand-mère
+ Vieux-Fort 21 d 22 1 1781, 3 ans (Jeanne-Eléonore)
1.4.3 Antoine-Laurent (de) POTEINS
o Vieux-Fort 22 3 b 12 4 1781 p François-Antoine Brunel,
habitant, m Jeanne-Elisabeth de Bonneval
+ S.A. à 33 ans
1.4.4 Louise-Alexandrine (de) POTEINS
o Vieux-Fort 2 6 b 21 7 1783 p Jean-Louis Poteins, oncle
paternel, m Marie-Philotée Poteins, soeur
+ 1848
x Rabastens 1813 Marie-François-Ursin ROUQUèS (1)
1.4.5 Marie-Désirée-Laurence dite Laurencine (de) POTEINS
o Vieux-Fort 19 1 b 17 3 1785 p Antoine-Laurent Poteins,
frère, m Marie-Désirée Vavon, tante
+ Grand-Bourg 27 nivôse XII (18 1 1804)
(1) Très probablement de la même famille que SALVIE de
ROUQUèS (voir GHC pp. 154-191-236) qui était de Rabastens
et qui est témoin au mariage POTEINS x VAVON en 1777.
Louise-Alexandrine est "Madame ROUQUèS", tante, citée dans
la dédicace de la thèse de médecine ci-dessus.
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES
Généalogie lorraine
B.P. 8, 54130 Saint-Max, n° 89, septembre 1993
(signalé par Pierre Baudrier)
- Un lorrain dans la Guerre d'Indépendance américaine
Alain Petiot : il s'agit de Joseph CHAPITEY, fils de
Joseph et Marie-Anne HENNEQUIN, né en 1761 à Lunévile (St-
Jacques), mort au Cap-Français le 11 juillet 1782.,
Généalogie en Yvelines
B.P. 623, 78006 Versailles Cedex, n° 25, septembre 1993
- "Les actes notariés passés à Paris" par Bernard Vuillet,
conservateur aux Archives nationales
- "Les mariages à Paris à l'époque révolutionnaire",
d'après diverses sources.
- parmi les réponses : ascendance et enfants de l'amiral
Thomas VILLARET de JOYEUSE; gardes du corps du roi.
TROUVAILLES
de Jacques Petitjean Roget :
Une plaquette de Jean F. Fournier, intitulée "Un
peintre romantique oublié Théophile LACAZE", signale
l'ascendance guadeloupéenne de ce peintre portraitiste de
l'académie de Bordeaux, natif de Libourne.
Son père, Gaston LACAZE, épousa le 1er décembre 1793, à
la prison de Libourne où il était incarcéré pour propos
anti-révolutionnaires, Victoire FOURNIER (laquelle mourut
à Libourne le 22 décembre 1818). L'acte de mariage a été
transcrit dans les registres de St-Jean de Libourne (AD
Gironde 8 J 19 p. 90).
Victoire FOURNIER est peut-être née à Pointe-à-Pitre où
son père, Jean-Baptiste, était négociant. Il y avait
épousé en 1763 Marie-Anne MOREAU et il y mourut vers 1775.
La famille FOURNIER était d'origine bordelaise et compta
au XVIIe siècle deux peintres parmi ses membres, Claude
FOURNIER l'aîné, un des fondateurs de l'académie de
Bordeaux en 1691, comme son frère, Gabriel FOURNIER le
jeune.
Dans mes notes prises aux archives départementales de
Bordeaux, je retrouve, sous la cote 8/J/503, divers actes
concernant les LACAZE et les FOURNIER :
- 21 11 1817 : LACAZE aîné est nommé vice-consul d'Espagne
à Libourne.
- 23 8 1822 : Mathieu-Gaston LACAZE a donné procuration
générale pour l'administration des biens de ses enfants en
Guadeloupe (Elise, Pierre-Théophile, Victoire, enfants de
Victoire FOURNIER), à Pierre-Blaise DELORT, docteur en
médecine, habitant à Pointe-à-Pitre, en présence de Jean-
Baptiste-Armand FONTÉMOING et Céleste FOURNIER.
- 7 mai 1824 : succession de Marie-Anne MOREAU veuve en
premières noces de Jean-Baptiste-Bernard FOURNIER et en
secondes noces de Pierre-Blaise DELORT; entre Pierre-
Benoît FOURNIER, propriétaire à Paris, 16 rue Taitbout,
mandataire de FONTÉMOING et LACAZE, frère de Mathurin
FOURNIER, négociant à Saint-Pierre de la Martinique, tous
héritiers de la veuve DELORT et, du côté DELORT, Alexandre
BOURGES ST-GENIS, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées
(polytechnicien, famille de Libourne) (1), comme époux de
Marie-Laurence DELORT.
- 24 7 1828 : la succession de Pierre-Blaise DELORT,
médecin, décédé à Pointe-à-Pitre en février 1822, s'élève
à 1.134.844 livres.
Or cette ascendance m'intéresse. En effet, je possède
une très belle lithographie d'un portrait de Gaston LACAZE
par Théophile LACAZE. Gaston était associé dans le
"commerce des vins" à mon trisaïeul François-Vincent
LACAZE (o Libourne 3 2 1771 + Libourne 1844), lequel avait
épousé Marie-Louise-Catherine DECAZES (o Libourne 1779 +
Libourne 1866). Une note, "tradition familiale", sur
François LACAZE le jeune (o Libourne 1724 + Libourne
1810), mon ancêtre, le dit "négociant armateur à Libourne,
était allé aux Isles d'Amérique".
En 1941, j'avais écrit à Basse-Terre à un M. de LACAZE
associé à CABRE pour lui demander s'il était originaire de
Libourne. Il n'en savait rien mais, en 1942, quand nous
étions bloqués à Pointe-à-Pitre, il nous a très gentiment
aidés.
Que savez-vous de ces LACAZE et FOURNIER de Guade-
loupe ?