G.H.C. Numéro 51 : Juillet-août 1993 Page 841

RÉPONSES

90-4 TEXIER-LAVALADE (Guadeloupe, 18°-19°)
(voir index 1989-1992 de GHC sur ce nom)
Mon  ancêtre  Pierre TEXIER de LAVALADE,  né vers 1764  en 
France,  avait un frère prénommé Jean.  Ils ont quitté  la 
France  sous  la Révolution.  J'ai écrit au CARAN qui  m'a 
répondu  qu'il y avait,  dans le fichier des  émigrés,  de 
nombreuses références aux familles "TEXIER" et  "LAVALADE" 
mais  que le patronyme TEXIER de LAVALADE n'est pas repré- 
senté.  Les documents susceptibles de fournir ces  rensei- 
gnements  se trouvent dans la sous-série F/7 (Police géné- 
rale)  et  F/5b (passagers).  Quelqu'un  de  vos  services 
pourrait-il faire des photocopies des actes concernant les 
TEXIER et les LAVALADE, que je rembourserai ?    F. Calvet
NDLR  Nous n'avons pas de "services".  Nous  sommes  béné- 
voles  et nos activités professionnelles nous empêchent de 
faire un travail d'une telle ampleur. La liste des cartons 
et  registres  que  vous  envoyez (1288 !)  en  montre  la 
longueur,  même  avec fichier.  Nous ne pouvons  que  vous 
inviter à faire un séjour à Paris ou à contacter un généa- 
logiste  professionnel.  Dans ma conférence au Congrès  de 
Vichy le 22 mai j'ai montré le nombre et la complexité des 
fonds à consulter pour cette période. 
91-124 MAYNÉ (St-Domingue et Guadeloupe, 18°-19°)
Voir article "Famille MAYNE" p. 814 n° 50.
92-23 VIDEAU et CAILLEAU du RIVAGE (Guadeloupe, 18°)
Compléments  sur  la descendance de Bernard VIDAU x  Marie 
Elisabeth Françoise CAILLIAU (cf. p. 818) :
1.1.4 Charles VIDAU o Petit-Canal 28 12 1789 p Charles        
        Beau, bourgeois négociant, m Toinette Roujol
1.1.5 Anne Thoinette Elisabeth Angèle VIDAU
      o Petit-Canal 21 2 1791 p Antoine OUVIèRE, maître 
        chirurgien, m Jeanne Elisabeth Ruillier veuve de 
        François Roujol                          R. Touton
92-41 MAUDET-DUCHIRON et LOUSTAU (Guadeloupe, 19°)
92-193 MAUDET-DUCHIRON, LOUSTAU (Guadeloupe, 18°-19°)
Question  complémentaire  :  d'où vient Pauline  Charlotte 
Clémentine LOUSTAU,  née à Pointe-à-Pitre en 1814 (je n'ai 
pas trouvé l'acte) mariée avec Jean Marc François  MAUDET. 
J'aimerais  savoir  si  elle se rattache  aux  LOUSTAU  de 
Bouillante (XVIIe, XVIIIe siècle).               J. Bonnet
NDLR 
N'oubliez  pas  de rappeler que la question se rattache  à 
d'autres  déjà posées et de mentionner les pages de GHC  : 
vous me ferez gagner du temps et éviter des doublons comme 
92-41 et 92-193.  Sans l'index 1992 j'aurais repris  cette 
ancienne question avec un nouveau numéro.
92-224 FOULQUES CHALIGNIE (Martinique, 18°)
(voir réponses p. 692, 739, 740). 
Voici la question que je me pose et vous pose :
Jacques  FOULQUES CHALIGNÉ (p.  739,  IV) est décédé à  La 
Trinité (Martinique) le 31 octobre 1772. Le partage de ses 
biens  entre ses fils et filles (Me Mantet,  notaire à  La 
Trinité,  11 12 1772,  acte disparu) est mentionné dans la 
déclaration  de  mutation par décès de son  gendre  Arnaud 
DUGAY  (Bordeaux 24 11 1821).  Or l'analyse des  registres 
paroisiaux  de La Trinité (1763-1810) confirme l'existence 
de  trois filles,  mais on n'y trouve aucun fils  (âgé  en 
1772 de 20 à 30 ans). Où ont-ils "émigré" ?    J.C. Ricard
92-232 de RENNE (DERENNE) et MOUSSON (Guadeloupe, 17°-19°)
Je remercie vivement Yvain Jouveau du Breuil de sa réponse 
p.  802.  Je  remarque qu'il reste une incertitude sur les 
parents  de  Marie  Jeanne DERENNE,  dont je  n'ai  ni  la 
naissance ni le mariage.                         J. Bonnet
93-29 BERGE (St-Domingue, 18°)
(en réponse à la réponse de Lucile Bourrachot p. 803)
Surtout,  ne  pas  mettre d'accent ni  d'S  à  BERGE.  Mes 
ancêtres,  venus  en  effet de Mézin à Bordeaux au  XVIIIe 
siècle  (où Pierre BERGE était marchand de  fer),  étaient 
originaires du Queyras en Dauphiné (Hautes-Alpes),  sur la 
frontière  italienne.  J'ai trouvé cette origine  dans  le 
contrat  de mariage d'Esprit BERGE et Marie BONNEL,  elle-
même originaire de Vicherey,  diocèse de  Toul,  dans  les 
Vosges  (8 9 1711).  Marie BONNEL reçoit une dot de  8.000 
livres du sieur DUBARRY de LA SALLE. 
J'avais  pensé  que Joseph  BERGES,  époux  de  demoiselle 
DUBARRY  de  LA  PRADE  était  de  la  même  famille,  les 
registres de Molynes donnant trois Joseph, nés au début du 
XVIIIe siècle, neveux ou cousins d'Esprit, mais le contrat 
de  mariage,  le 9 2 1759 (Me Parran),  de Louis,  fils du 
sieur  Joseph,  ci-devant lieutenant général de  police  à 
Mézin,  et  demoiselle  Marie DUBARRY de  LA  PRADE,  avec 
demoiselle  Jeanne Colombe PRADIER (20.000 livres de  dot; 
l'époux a une métairie à Mézin et 15.000 livres) est signé 
BERGES et Pierre BERGE n'y figure pas. 
Notre  nom est resté BERGE,  à Bordeaux où tous les autres 
d'appellent BERGES, BERGé, BERGEY.
Notre ancêtre Pierre n'est certainement pas allé aux îles. 
S'il  ne s'est marié qu"en 1766,  en 1744 il était déjà  à 
Bordeaux  :  il vend alors ses droits à Mézin à son  frère 
aîné Jean Baptiste.                   J. Guilhon née Berge
93-45 MAGNAN et MARCHAND (Louisiane, 19°)
Pour information sur les MAGNAN,  contactez Mr Joe Magnan, 
170 DeSoto Pl., Macon, GA 31204, Etats-Unis. Il a fait des 
recherches approfondies sur ce nom et a,  je crois, publié 
un livre sur l'histoire de sa famille.          A. Elmwood
93-49 NEALE (O'NEILL ?), PLISSONNEAU (Martinique, 18°)
Aucune  réponse de lecteur ne parvenant,  voici des pistes 
de recherches,  tirées de "Guillaume d'Orange et les  ori- 
gines des Antilles françaises" du vicomte du Motey (Paris, 
1908)  et de "Personnes et Familles à la Martinique..."  : 
Elisabeth  d'ORANGE (o ca 1670 + Basse-Pointe 17  6  1736) 
était  la deuxième des douze enfants de Nicolas  Guillaume 
d'ORANGE  (fils aîné de Guillaume d'ORANGE et de Madeleine 
HUGUET)  et de Marie LE CLERC (créole,  née vers  1648  et 
décédée  aux  Anses  d'Arlet le  28  12  1728).  Elisabeth 
d'ORANGE  épousa avant 1698 Mathieu PRUNES,  capitaine  de 
milice   et  habitant  sucrier  à  Basse-Pointe   (origine 
inconnue)   et  en  eut  douze  enfants.   Le   parrainage 
s'explique  peut-être simplement par la notoriété dans  le 
quartier  du mari de la marraine,  capitaine de milice  du 
quartier où Henry NEALE était officier de milice..
Le premier PLISSONNEAU,  Simon PLISSONNEAU dit La Violette 
(+  /1678),  est  né  à  Nantes  (St-Nicolas);  il  épousa 
Jacquette  BEAUDOUIN  native  de  Dieppe  et  en  eut  six 
enfants,  dont  Simon,  troisième fils (o ca 1669 + Basse-
Pointe 13 1 1721). Un des fils de ce Simon portait le même 
prénom que son père et son grand-père  (1705-1752).  C'est 
sans doute le parrain cherché de 1725.
Le   deuxième  fils  de  Simon  dit  La   Violette,   Jean 
PLISSONNEAU  (1663-1727)  eut trois filles  de  Marguerite 
LANDOIS,  dont Marguerite Rose PLISSONNEAU (b Basse-Pointe 
20  1  1692)  qui  épousa  à Macouba le  27  9  1707  Yves 
HERICHER.  Qui sait si Yves HERICHER vivait encore en 1724 
et  si  Rose PLISSONNEAU a pu épouser  en  secondes  noces 
Henry NEALE ?  Dans ce cas,  le parrain du fils aîné NEALE 
serait le cousin germain de la mère.   B. et Ph. Rossignol    



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