G.H.C. Numéro 51 : Juillet-août 1993 Page 842

RÉPONSES

93-50 BAILLE (St-Domingue, 18°)
En complément à la NDLR : on trouve des renseignements sur 
les  réfugiés  des  Antilles à Nantes  non  seulement  aux 
Archives  municipales mais aussi aux  départementales,  du 
moins à partir de l'an VII :  série 8P 112 à 119 (Source : 
Grandière, op. cit. p. 5).                P.H. Gaschignard
NDLR  Exact  !  Mais je n'avais donné que la référence  du 
dossier concernant BAILLE.
93-52 de LA LONDE (Guadeloupe, 19°)
Guillaume  Chrétien de LALONDE est mort en mer  (disparu), 
le  27  11 1823 et le procès-verbal du navire  "Le  Saint-
Pierre", du Havre, capitaine Alexandre ALLEGRE, en date du 
27 11 1823,  enregistré à la Pointe-à-Pitre le 20 12 1823, 
fut consigné sur l'état civli de la commune de St-François 
à  la demande de sa veuve le 31 12 1823.  En résumé,  il y 
est dit (style et orthographe respectés) :  Le 27 novembre 
1823,  étant  par une latitude estimée nord de 30° 37"  et 
par  une longitude estimée 34° 50",  vers les trois heures 
du matin,  une pantoufle qui nous a été représentée et que 
nous avons reconnue,  par sa couleur brune,  appartenir  à 
Monsieur de LALONDE, passager à bord, 38 ans, de Rouen.
Il  serait monté sur le pont vers les minuit et demi  pour 
aller à la fontaine, aura eu le malheur de tomber à la mer 
et  se  sera noyé sans que personne s'en soit  apperçu  ni 
n'en ait eu connaissance par quelque bruit ou cri...  
  Quant  à  Jean  François  Samson   JUGLâ,   premier  mari 
d'Emilie HOUDIN,  né à Capesterre 7 11 1779,  baptisé 4 10 
1780, il est décédé à Basse-Terre le 30 7 1807, laissant à 
sa veuve trois filles,  Azélia,  Elvina et Etilza,  soeurs 
utérines de Lydie de LALONDE.                Ste-C. Lacour
93-53 D'ACOSTA de FERET (Grenade, 18°)
Voici  les précisions demandées en NDLR :  les parents  de 
Joseph d'ACOSTA de FERET étaient Marc Antoine DACOSTA (o ? 
+  Vaison-la-Romaine 1756) et Françoise Thérèse de  FERET, 
mariés  à Vaison en 1719 (le nom des parents ne figure  ni 
sur l'acte de mariage ni sur celui de décès).     J. Combe
93-57 DETANGER (Guadeloupe, 19°)
Louis  DETANGER,  né  le 30 juin et déclaré le 15  juillet 
1823,  était fils de Mademoiselle Antoinette d'EMPHOUX  de 
ROQUEBRUNE,  de Sainte-Rose,  laquelle (nommée alors Marie 
Anne  Toinette DAMPHOUX de ROCBRUNE) épousa le 4  décembre 
1828 Joseph DETANGER,  né à Valence,  44 ans, commerçant à 
la  Pointe-à-Pitre,  fils  de Joseph,  marchand vitrier  à 
Valence  (où  il est décédé le 13 fructidor  an  IX).  Sur 
l'acte de mariage, ils déclarent que Louis est né d'eux et 
qu'ils le reconnaissent pour leur fils. Je ne sais rien de 
plus de côté de Valence mais du côté de l'épouse à Sainte-
Rose,  je  remonte à 1724.  La tradition orale nous  avait 
légué  Marie Antoinette sous le prénom de Caroline  (allez 
savoir  pourquoi...) mais quelque 25 relevés d'actes  nous 
ont obligés à ranger cette tradition familiale au rang des 
contes  de  fées.  Je  n'ai  pas  recherché  non  plus  la 
filiation  du  PEBRE  DAMPHOUX de 1724 par les  comtes  de 
Marseille et Mademoiselle de VINTIMILLE.      M. Desbordes
NDLR  Merci de cette réponse que nous  transmettons  aussi 
directement à votre "cousin". Quelques remarques :
Ne  rangez pas aux oubliettes le prénom Caroline.  Il  est 
très fréquent aux Antilles,  en particulier, mais pas uni- 
quement,   au  XIXe  siècle,  que  le  prénom  usuel  soit 
différent  des prénoms de naissance,  ce qui complique  la 
recherche des descendants qui ne connaissent que ce prénom 
usuel.  On  trouve dans des actes notariés très souvent la 
liste  des  prénoms de naissance complétés de  la  mention 
"appelé(e)  en  famille NN".  C'est sans doute le  cas  de 
"Caroline".  Nous  avons nous-mêmes une quadrisaïeule  que 
nous  ne connaissions que sous le prénom de  "Mésida".  Il 
nous  a  fallu longtemps pour découvrir qu'elle avait  été 
baptisée "Joseph Catherine" !
Pouvez-vous  donner la généalogie PèBRE DAMPHOUX que  vous 
avez  établie  ?  Les ROQUEBRUNE  (parfois  ROCHEBRUNE  ou 
ROCBRUNE)  étaient effectivement une des branches de cette 
famille  dont les premiers arrivés aux îles  étaient  deux 
frères,  Claude PèBRE DAMPHOUX,  écuyer,  sieur du VACHIER 
(ou de VACHERY),  officier à la Martinique,  marié en 1716 
avec  Béatrix DIOT,  et le cadet Félix,  écuyer,  sieur de 
VACHIèRE,  servant dans la Marine depuis l'âge de 14  ans, 
enseigne  à  la  Martinique puis lieutenant  de  marine  à 
Basse-Terre, capitaine des troupes des îles du vent, admis 
à la retraite avec croix de Saint-Louis en 1758.  Il avait 
épousé  à  Sainte-Rose  en 1724 Elisabeth  Catherine  Rose 
LEBOYER.  Il  était né à Toulon (Sainte-Marie) vers  1696, 
fils de Joseph PèBRE DAMPHOUX écuyer seigneur de VACHIèRE, 
capitaine  de brûlot (petit-fils de Pierre DAMPHOUX et  de 
dame Marguerite de VINTIMILLE) et de sa cousine Claire  de 
MAUNIER  de CASTELET (aussi petite-fille de Marguerite  de 
VINTIMILLE). Vous trouverez un dossier sur lui en Colonies 
E332  et  des références sur la famille des PèBRE dans  le 
"Répertoire des généalogies" du colonel Arnaud. 
93-58 LEGARDEUR de REPENTIGNY (Guadeloupe,18°)
Dans la foulée de la question posée : Louis Gaspard, né en 
1753 à Québec,  avait pour cousin germain Pierre  François 
Xavier  (fils de François),  capitaine de vaisseau,  né  à 
Tours  en  1767,  qui épousa vers 1802 Delphine  GAIGNERON 
JOLLIMONT DESMORNAIS,  née au Lamentin de la Martinique en 
1781.  Ma question : quels sont les date exacte et lieu de 
ce mariage ?                                   C. Meissner
93-62 Photographes en Guadeloupe (19°-20°)
Charles Eugène LAMOISSE (o Le Havre 5 11 1824 +  Pointe-à-
Pitre  21 12 1899) voyageait souvent entre France,  Guade- 
loupe,  Martinique et Puerto-Rico. Il avait trois cabinets 
de photographe,  à Pointe-à-Pitre,  Fort-de-France et  San 
Juan  de  Puerto-Rico.  La plus ancienne photo de lui  qui 
soit passée entre mes mains était datée de 1844.  Je  n'ai 
dans  ma  collection  personnelle  aucune  photo  faite  à 
Puerto-Rico et très peu à la Martinique.  Il faisait aussi 
des  reportages photos,  dont un album vendu récemment 650 
US$  par un marchand américain,  représentant un  cyclone, 
peut-être  celui  de  1865.  Il a aussi  fait  des  photos 
d'objets d'origine caraïbe, dont certaines se trouvent aux 
Archives d'Outre-Mer à Aix (8 FI 109).  Enfin,  il faisait 
des  mines de plomb,  gouachées ou pas,  souvent  de  très 
petite taille (de l'ordre de 4x4cm,  rarement de 10x10cm), 
représentant généralement des marines,  souvent la rade de 
Pointe-à-Pitre, souvent aussi des vues de Normandie. 
Il est cité au Bénézit pour sa participation aux salons de 
1846  et  1847  avec des vues de Normandie.  Cinq  de  ses 
oeuvres  (mines de plomb) sont exposées au Musée des  arts 
décoratifs   de  Bordeaux  (provenant  de  la   collection 
Roubeau).  Certaines  de  ses vues de Guadeloupe  ont  été 
publiées dans l'Illustration.         M. Gouyé-Pétrélluzzi
93-65 PIGEOT et FAURES (Canada, St-Domingue 18°)
Roger  Touton envoie un long complément d'ascendance BARON 
au  Canada et à La Rochelle que nous  transmettons  direc- 
tement à Patrick Binet.



Retour au sommaire
Lire un autre numéro





Révision 02/02/2004