G.H.C. Numéro 50 : Juin 1993 Page 819
REPONSES
11 Marie Elisabeth LEBOURG de CANONVILLE
16 Messire MANIQUET de PÉLAFORT, mort commandant du Fort
St-Sauveur à Lille en Flandres (Col. E332)
18 (?) Nicolas David BLAKE BUTTLER (demeure au bourg St-
Pierre et présente ses titres de noblesse au conseil
souverain de la Martinique le 3 7 1765)
20 Etienne DANGLEBERMES
o Orléans ca 1693
21 Catherine Françoise SIMÉON
o Trinité
40 Jacques DANGLEBERMES, procureur au présidial d'Orléans
41 Henriette TROTTÉ
42 Jacques SIMéON
x Basse-Pointe 29 4 1692
43 Françoise BALLAIN
84-85 Jean SIMÉON x Marguerite BLONDEAU
Sources : registres paroissiaux et d'état civil, dossiers
Colonies E332 (Alexandre Jacques et Jacques Alexis
MANIQUET de PELAFORT : états de service et demande de
décorations). Nota : d'après le répertoire il y aurait
aussi un dossier sur Alexandre Jacques en E299 mais il a
disparu du carton.
Sources de l'ascendance de 5 : Personnes et familles à la
Martinique et "Cinq siècles d'histoire familiale (Généa-
logie Bruneau-Latouche)" qui donne de nombreux rensei-
gnements sur les familles SIMÉON et DANGLEBERMES.
B. et Ph. Rossignol
92-147 PRAT de BASTIDE (Martinique, 19°)
Eléments d'ascendance :
1 Jean Etienne Louis Ernest PRAT de BASTIDE dit CONTE
o St-Pierre 3 7 d 10 8 1847
2 Jean François PRAT de BASTIDE dit CONTE, commis de
négociant en 1826
o St-Pierre 14 nivôse IX (4 1 1803), illégitime
x Fort-St-Pierre 4 2 1826
3 Célima dite Marie Louise GEAY
o Ste-Anne de Guadeloupe 21 6 1809
5 Marie Thérèse PRAT de BASTIDE, demeurant au Mouillage en
1826
x François Xavier CONTE + /1826
6 Nicolas Barthélemy GEAY, marchand à St-Pierre en 1826
7 Marie RIVIèRE
10 Pierre PRAT BASTIDE
o Lyon (St-Nizier) ca 1741
+ Fort-St-Pierre 11 6 1796
x Marigot 29 10 1776
11 Marie Françoise PAPIN
o Marigot ca 1751
+ Fort-St-Pierre 1 5 1800
20 Jacques PRAT BASTIDE, négociant
21 Elisabeth DUMONT
(L'ascendance de Marie Françoise PAPIN se trouve dans
"Personnes et familles ..." et remonte par plusieurs
branches au début de la Martinique) B. et Ph. Rossignol
92-230 DUHART et BAYOL (St-Domingue, 18°)
Honoré BAYOL, membre éminent de la colonie du vin et de
l'olivier dans les comtés de Marengo et Greene en Alabama,
était un réfugié de St-Domingue mais on ne sait rien de sa
vie dans l'île en dehors de la tradition familiale. Il fut
naturalisé américain le 26 9 1808 (WPA "Index to Naturali-
zations, Phila, 1794-1880", Historical Society of Pennsyl-
vania) et apparaît dans plusieurs annuaires de Phila-
delphie jusqu'en 1819. Son oncle Pierre GALLARD (réfugié
de St-Domingue ?), orfèvre, habitait aussi à Philadelphie
et, plus tard, à la colonie de la vigne et de l'olivier.
On trouve des pièces d'argenterie de GALLARD au musée des
archives d'Alabama à Montgomery.
BAYOL était le mari de Marie Périne NOëL, veuve de Jean-
Paul BOUTTES d'ESTIVAL, et, selon la tradition familiale,
avait été secrétaire de Mme BOUTTES d'ESTIVAL à St-
Domingue. Le mariage des BOUTTES d'ESTIVAL fut célébré à
Holy Trinity Church, Philadelphie, le 18 novembre 1793. Le
registre, mal écrit, indique : "BOUTHY de ESTHRIAL-NOEL :
John Paul BOUTHY de ESTHRIAL, son of John Peter nobilis
defuncti, parliamentary lawyer & Mary Perina NOEL,
daughter of William deceased". On suppose que le couple
était réfugié de St-Domingue. Ils y retournèrent et leurs
deux filles, Joséphine et Zdèle, y sont nées. Selon la
tradition, Jean Paul mourut lors d'une insurrection des
esclaves et sa femme et ses filles se réfugièrent à
Charleston. On ne sait pas où et quand la veuve et BAYOL
se sont mariés. Le séjour à St-Domingue n'a d'autre preuve
que la tradition familiale. (cf Kent Gardien "The Domingan
Kettle : Philadelphian-Emigré Planters in Alabama" in
National Genealogical Society Quaterly 76:3, 176).
Honoré BAYOL est mort en octobre 1835 à Greene County,
Alabama (Greene County Wills B., 161). Il léguait ses
biens à son fils Edward, aux filles de feu Mme BAYOL,
Adèle épouse FOURNIER et Joséphine épouse MARTINIèRE, et à
sa belle-soeur Sophie WILLEMAIN (Mme BAYOL avait une autre
soeur, Mélanie épouse FOLLIN et toutes trois étaient
probablement des réfugiées de St-Domingue).
Adèle BOUTTES d'ESTIVAL était l'épouse d'Alexandre
FOURNIER dont le père, Alexandre, natif de Tours, était
maître orfèvre à Port-au-Prince le 31 mars 1788 lors de
son mariage avec Marthe HERILS, native du Havre, fille de
Louis, bourgeois de Port-au-Prince, et de feu Marie
Magdeleine LE MARIé. Les FOURNIER se réfugièrent à Phila-
delphie où le père continua à exercer son métier
d'orfèvre; il était aussi franc-maçon et surveillant de la
loge La Parfaite Union (cf Frances S. Childs "French
Refugee Life in the US, 1790-1800, 108). A Demopolis,
Alabama, FOURNIER fils était un négociant prospère,
pendant les années qui précédèrent la guerre civile (cf
Winston Smith "Days of Exile", 116).
Le 15 décembre 1793 (an II), Alexandre FOURNIER père fut
témoin quand Elisabeth GAILLARD, âgée de 20 ans, épouse de
François Antoine CHASSELOUP de LA MARTINIèRE, négociant à
Port-au-Prince, accoucha d'un garçon à bord du bateau
américain "Friendship" de Charleston, mouillé dans la
rade. La mère mourut par la suite et le père resta seul
avec l'enfant. FOURNIER et les autres témoins firent la
déclaration de naissance devant l'officier public, donnant
à l'enfant les prénoms de Jules Marie L'Amitié (ce dernier
prénom en l'honneur du bateau).
Dans sa déclaration de naturalisation, Julius MARTINIèRE
dit être arrivé aux Etats-Unis en 1796 mais en avoir été
absent de cette même année jusqu'en 1810 où il revint à
Norfolk, Virginia. Il résidait en Alabama depuis 1821 (in
Marengo County Circuit Court Record Book A, case 389). Il
était époux de Joséphine BOUTTES d'ESTIVAL et
propriétaire, avec Frederick RAVESIES, de la maison de
commerce J. Martiniere & Co. dans le Marengo County.
D'après la Liquidation de l'indemnité de St-Domingue de
1827, Jules Marie L'Amitié avait une soeur, Jeanne Julie
CHASSELOUP de LA MARTINIèRE épouse MAISON. Ils étaient