G.H.C. Numéro 48 : Avril 1993 Page 786

COOPERATION

d'Emmmanuel Boëlle : PRONZAT de LANGLADE (p. 507) :

Grâce à la "Megatable" des noms,  j'ai retrouvé Côme  Jean 
François  de  MONS d'ORBIGNY (ancien capitaine de  milice, 
époux  de Marie Louise Geneviève HUBé et parrain de  Louis 
Justin Côme PRONZAT de LANGLADE, à Mirabalais, en 1781).  
Grand  ami de Salabert CHAUVITEAU,  il fut parrain  de  sa 
fille  Séraphine  à Bristol (Rhode Island) en  1810,  eut, 
comme  les CHAUVITEAU,  des intérêts à la  Havane,  et  se 
réfugia  aux Etats-Unis où il vivait avec ses  "dames",  à 
Philadelphie,  en 1812.  On le retrouve plus tard retiré à 
Joué,  près  de Tours,  où l'on dit qu'il finit ses jours, 
vénérable  vieillard aux longs cheveux blancs bouclés  sur 
le cou,  affable et majestueux.  Sa fille unique épousa le 
colonel de LA COMBE.
Il  est donc cité,  en page 507,  à propos des PRONZAT  de 
LANGLADE.  Or,  en  page  375,  dans une question  sur  la 
famille LE GRAS,  sont cités,  d'une part,  la famille  de 
MONS  de  BORDA,  et,  d'autre  part,  "André  dit  Victor 
d'ANGLADE, dont la famille avait de nombreux liens avec la 
Martinique".  Quel rapport entre ces personnes ? Que sait-
on de la famille de MONS ?


de Michel Rateau : L'ascendance de DUPERLY

Page 745, 1ère colonne, 5ème ligne : Notre-Dame des Vertus 
est l'actuelle N-D de Sanilhac,  commune située à la porte 
sud  de  Périgueux.  Je ne possède rien à ce jour sur  les 
DORÉ et les DEMOTIER.

PUBLICATIONS

Marie  Antoinette Ménier nous transmet,  tiré d'un journal 
américain, un compte rendu de lecture sur :

     The Road to Louisiana, the St-Domingue Refugees 
                       (1792-1809)
 Edité et annoté par Carl A. Brasseaux et Glenn R. Conrad
               306 pages, 20$ + 2$ de port
        Center for Louisiana Studies, PO Box 40831
 University of Southwestern Lousiana, Lafayette La 70504

Anthologie  de  quatre  articles (dont  deux  traduits  du 
français  par David Cheramie) de Thomas  Fiehrer,  Gabriel 
Debien,   René  Le  Gardeur,  Paul  Lachance.  S'y  ajoute 
l'introduction qui replace les faits dans une  perspective 
historique  et  examine l'influence des réfugiés des  îles 
françaises sur la vie et les coutumes de Louisiane. 

Bernadette Rossignol a découvert au Salon du Livre :

             Petite histoire de la Guadeloupe
                    Lucien-René Abénon
       L'Harmattan, décembre 1992, 240 pages, 120F

Avec notes,  bibliographie,  chronologie et index des noms 
de  lieux et de personnes !  Un ouvrage  fort  utile,  qui 
répond  à  l'attente de plusieurs lecteurs de GHC et  dont 
nous regrettons de ne pas avoir eu communication plus tôt. 
Son  compte rendu de lecture est donc repoussé à une  date 
ultérieure.
Profitons-en  pour rappeler aux auteurs (et aux  lecteurs) 
que nous ne bénéficions d'aucun "service de presse".

DROITS D'AUTEUR Jacques de Cauna

    Qui peut me renseigner sur les questions de défense de 
droits d'auteur (associations,  agents légaux, etc.) ? Les 
conditions  posées  par la Société des Gens de Lettres  me 
semblent  très  contraignantes (cession des  droits  à  la 
Société, prélèvement automatique, etc.).
    Je tiens à signaler, à ce sujet, les pillages suivants 
dont j'ai été l'objet récemment :
- Gé-Magazine,  n°  85,  juin-juillet 1990,  par  Bertrand 
Dumas  de Mascarel,  sous le titre "Une correspondance peu 
sucrée",  article  dans  lequel sont repris  des  passages 
entiers  et  des illustrations de "Au temps  des  Isles  à 
sucre" (Ed.  Karthala, Paris, 1987, prix de l'Académie des 
Sciences d'Outre-Mer),  présentés insidieusement comme des 
"recherches"  en archives qui auraient été effectuées  par 
"l'auteur"  (d'après les références données dans le livre, 
à  peine cité en note à la fin comme  complément  éventuel 
d'information). J'ai écrit à ce monsieur... sans réponse.
- Catalogue  de l'exposition "Le sucre,  luxe d'autrefois" 
du musée du Nouveau Monde,  La Rochelle, 1991-1992, par M. 
Thierry Lefrançois,  qui démarque des passages entiers  du 
même  ouvrage dans son introduction,  sans une seule réfé- 
rence à sa source, y compris dans la bibliographie finale. 
Ceci  est  d'autant plus regrettable  que  M.  Lefrançois, 
nouveau  conservateur de ce musée que j'ai porté  sur  les 
fonts baptismaux avec son prédécesseur,  le regretté Alain 
Parent,  ne  m'informe plus depuis longtemps de ses  acti- 
vités.  Je précise que ces faits ont été signalés en temps 
voulu à l'éditeur de mon livre, M. Robert Ageneau, et sont 
restés sans réponse de sa part,  de même que mes multiples 
demandes  concernant le versement de mes droits  d'auteur, 
non payés depuis plus de deux ans.
   Je  présume  que  je ne suis pas la  seule  victime  de 
telles  pratiques qu'il convient de mettre à l'index et de 
faire cesser dans l'intérêt général des auteurs.
NDLR  Si  ce problème est courant en ce qui  concerne  les 
livres,  que  dire des renseignements  manuscrits  fournis 
pour une publication ou des contributions à un bulletin de 
généalogie et que l'on retrouve ensuite sans indication de 
la source ou attribués à un autre ! Pour donner un exemple 
récent,  c'est  la "surprise" que nous avons  eue,  Pierre 
Bardin   et  Bernadette   Rossignol,   en  feuilletant  le 
"Dictionnaire  des  Constituants"   que  nous  avons  déjà 
évoqué dans GHC (pp  11,  16, 31, 34 à 37, etc. et 434 qui 
annonçait la publication de l'ouvrage) :  si nos noms sont 
cités dans les personnes remerciées (à titre personnel  et 
sans  faire mention de GHC),  en revanche dans les notices 
pour  lesquelles nous avions envoyé des  renseignements  à 
Christine  Favre-Lejeune qui les avait sollicités de  nous 
(COQUILLE,   de  CURT,   LARCHEVESQUE-THIBAULT,  NADAL  de 
SAINTRAC,   TAILLEVIS  de  PERRIGNY),  les  renseignements 
fournis,  qui ne venaient d'aucune lecture d'ouvrages mais 
de  recherches  en archives,  ont été attribués à  Jacques 
Binoche,  historien  fort respectable mais qui n'a  publié 
qu'un article général sur les députés d'Outre-Mer (Annales 
Historiques, Revue Française, n° 231), sans renseignements 
généalogiques  précis.  La  réponse obtenue  dEdna  Hindie 
Lemay,  maître d'oeuvre du "Dictionnaire" peut se  résumer 
comme suit :  "Il aurait fallu publier; on a préféré citer 
en  source  les auteurs de publications".  Autrement  dit, 
amis lecteurs,  depuis quatre ans,  nous n'existons pas en 
tant que publication !
Mais il ne s'agit ici que de "droits d'auteur" moraux...




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Révision 06/01/2004