G.H.C. Numéro 47 : Mars 1993 Page 741

ANTILLAIS ET GUYANAIS EN AFRIQUE

     Inscrite en doctorat d'histoire à l'Ecole des  Hautes 
Etudes en Sciences Sociales,  je prépare une thèse sur les 
Martiniquais,  Guadeloupéens et Guyanais en Afrique, de la 
fin du XIXè siècle à la fin des années trente. Cette étude 
porte  plus  particulièrement sur les  administrateurs  et 
magistrats  qui  se sont rendus en Afrique,  durant  cette 
période. 
     Je  travaille actuellement sur de nombreuses  sources 
d'archives.  Ces  documents  émanant  de  l'administration 
coloniale,  élaborés en grande partie,  à partir des notes 
des  supérieurs  hiérarchiques  directs  des   intéressés, 
présentent un certain aspect des choses.

     Soucieuse  de  multiplier  les points de vue  et  les 
sources,  je  souhaiterais  entrer  en  contact  avec  les 
personnes susceptibles de m'aider, soit parce qu'elles ont 
elles-même  été en Afrique ou connu des personnes qui  s'y 
sont  rendues  pendant  cette  période,  ou  encore  parce 
qu'elles possèdent des documents qui pourraient m'éclairer 
dans mes recherches.

     Je tiens à préciser qu'il s'agit d'un travail  scien- 
tifique,  et  que mon objet n'est que de retracer une page 
de l'histoire des Antilles et de la Guyane.
     Toute  personne désireuse de m'apporter des  éléments 
d'information peut me contacter à l'adresse suivante: 

    Véronique  Hélénon, 65 rue du Javelot 75013 Paris.
                     Merci d'avance.

EXPOSITION

                Les anneaux de la mémoire
           Nantes, château des ducs de Bretagne
    tous les jours sauf mardi, 10h à 12h et 14h à 18h
    (catalogue, capitainerie de l'Erdre, 44OOO Nantes)

Exposition sur la traite négrière;  le 18 mars, conférence 
de  l'abbé Quenum sur le thème "Eglise et esclavage" (voir 
GHC p.  309).  Qui peut y aller et envoyer un compte-rendu 
(de la conférence ou de l'exposition) ?
Dans  ce  cadre,  colloque  international  "L'Afrique  des 
interrogations", du 9 au 11 avril.

Courrier des lecteurs

Nous  avons  reçu de Pierre Baudrier un certain nombre  de 
considérations  "plus  utiles  qu'agréables"  sur  l'index 
"triennal"  (non :  quadriennal) de  GHC,  "vraiment  très 
utile",  et  sur d'autres sujets.  Nous préférons répondre 
par  le bulletin car ses remarques sont d'intérêt  général 
et ne nous semblent nullement désagréables.

- L'index  ne  met pas en relation "de BOURBLANC"  et  "DU 
BOURBLANC". Or les bibliothécaires cataloguent "de MARTIN" 
à "MARTIN (de)" et "DU MARTIN" à "DU MARTIN".
Réponse  :  Nous  relevons  les  noms  cités  tels  qu'ils 
figurent  dans le bulletin.  Nous classons tous les noms à 
la première lettre,  sauf ceux qui commencent par de ou DE 
et d' ou D',  particule ou pas,  nom étranger ou pas. Dans 
le cas précis relevé,  les renvois mentionnent la page 350 
aussi bien pour BOURBLANC (de) que pour DU  BOURBLANC,  ce 
qui permet au lecteur de faire le lien (mais il y a eu une 
erreur en effet pour la page 30 : DUBOUGBLANC dans l'index 
au lieu de DU BOURGBLANC).  

- Comment   rattraperez-vous  l'erreur  de  pagination  du 
numéro de janvier 1993,  en particulier pour  l'exemplaire 
de la Bibliothèque nationale ?
Réponse  :  les exemplaires de la BN ont été corrigés à la 
main,  Philippe Camprasse, qui a aidé à la mise sous enve- 
loppe,  nous ayant signalé l'erreur avant expédition. Dans 
l'index, nous introduirons une note explicative.

- J'ai  reçu une publicité pour un voyage à la Caraïbe  de 
la  compagnie  Paquet.  J'espère sincèrement que GHC en  a 
retiré quelques bénéfices,  mais ce n'est peut-être qu'une 
coïncidence.
Réponse : nous ne communiquons pas et nous ne publions pas 
les adresses,  sauf accord des intéressés.  Tout  courrier 
d'un lecteur à un autre transite par GHC, du moins pour le 
premier échange.  Notre trésorier-intendant n'a malheureu- 
sement pas trace de versement par la société Paquet ni ... 
"fausse facture". Il vous faut chercher ailleurs... 
La  communication de fichier d'adresses est un abus auquel 
nous  sommes  particulièrement  sensibles.   Il  y  aurait 
beaucoup  à dire sur cette pratique et la  législation  ne 
semble  pas très au point sur ce sujet.  Nous sommes  très 
attachés aux lois et à l'esprit d'Informatique et Liberté, 
contrairement à certains généalogistes.   




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