G.H.C. Numéro 40 : Juillet-Août 1992 Page 629
QUESTIONS
devant Me Tach au Cap, le 16 août 1781, entre Jean
Baptiste COLLAS de MAGNET et Messire Jean DOLABARATZ ("de
présent en la ville du Cap") qui vient faire ratifier la
donation de 40.000 livres argent de France, par COLLAS de
MAGNET, à prendre après le décès de ce dernier sur les
biens de sa succession, en faveur de Marie Angélique,
donation portée au contrat de mariage civil avec
DOLABARATZ devant Me François à Bordeaux, le 3 juillet
1779. (sur MARTINES PASQUALY, voir GHC question 89-20 et
réponse p. 438).
Les BONSEIGNEUR, héritiers du neveu LATOUR MARLIAC,
prétendaient en 1826 que les héritiers de COLLAS DUMAGNET
(sic) étaient, par égale portion d'un quart chacun, les
trois dames de VERTEUIL et M. LATOUR, et qu'un testament
avait été fait par COLLAS de MAGNé (sic) en faveur du dit
LATOUR MARLIAC "en 1790 ou 1791, devant Me Bourgeois au
Cap ou Me Bressac au Port-de-Paix". En demandant de
rechercher ce testament, ils demandaient aussi de nombreux
actes de décès BONSEIGNEUR, mais sans citer aucune
filiation ni parenté !) : Jean Baptiste B. père (1798 île
de la Tortue) Marguerite B. née POUPLIER (1790 Port-de-
Paix) Jean Baptiste B. fils (1796 Saint-Louis) Guillaume
B. (ca 1803 île de la Tortue) Henri Casimir B. (ca 1798 La
Nouvelle-Orléans) Roch B. (ca 1807) Stanislas Désiré B.
(ca 1807 La Nouvelle-Angleterre ?) Thomas Duvallon B.
(1803 île de la Tortue). Le dossier E87 ne donne aucune
autre information.
92-164 LE GOFF et COQUET (Martinique, 18°)
Vivait à Montauban dans la 2° moitié du 18° François
LE GOFF, négociant et bourgeois, + 1751, et Marie Rose
COQUET, vivante en 1787-1788 : ils laissèrent 5 filles.
Je cherche l'origine de ce François LE GOFF (peut-être
brestois). J'ai trouvé trace de son contrat de mariage, à
Montauban le 31 13 1751. Il était chirurgien de la Marine,
demeurant au bourg et paroisse de N.D. de Grâce du Trou-
au-Chat, Martinique; le Cm a été passé le 4 7 1734 devant
Collin,notaire. Marie Rose COQUET lui apportait 6000 l. et
une négritte de 10 ans évaluée 600 l. et était assistée de
son beau-père sieur MONTAIGNE. Comment retrouver ce ménage
et les minutes du notaire Collin ? Y. du Guerny
NDLR Le notariat n'est conservés que depuis 1777 et les
registres du Trou-au-Chat (Ducos) que depuis 1763. En
revanche, "Personnes et familles à la Martinique" donne :
François COQUET x Charlotte LA RAMéE d'où deux fils,
Pierre et Jean. Pierre (o ca 1646 + Basse-Pointe 27 10
1705) eut de Madeleine GODEFROY une fille, Madeleine x
Basse-Pointe le 11 1 1695 Michel DUC,marchand (o Montauban
de Jean et Antoinette COSTE, + Basse-Pointe 1 7 1720), et
un fils, Michel x Grande-Anse le 4 6 1715 Marie-Rose
MOISSON (fille de Gilles, de Fougères en Bretagne, et
Julienne RIGEAU). Marie Rose COQUET est leur fille,
baptisée à Basse-Pointe le 3 6 1716, à 8 jours (parrain,
Gilles Moisson; marraine, Madeleine Godefroy).
Michel COQUET, habitant de l'Ajoupa Bouillon à Basse-
Pointe, mourut à 35 ans, le 19 7 1723, "après huit jours
de maladie dans laquelle il a reçu avec édification les
sacrements de pénitence et d'eucharistie en viatique."
Sa veuve se remaria le 28 8 1725 avec Pierre MONTAGNE.
L'acte n'en dit pas plus et on ne retrouve par la suite
dans le registre de Basse-Pointe ni MONTAGNE ni MOISSON,
ni LE GOFF, non plus. Qui aurait "rencontré" ailleurs
François LE GOFF ? Rien non plus dans les registres de
Grande-Anse, d'où étaient les MOISSON.
92-165 GRANDJEAN de FOUCHY (St-Domingue, 18°-19°)
Où consulter l'Indemnité de St-Domingue (je demeure à
Nantes) ? Je sais que mon aïeule PATIN, née Rose Joséphine
GRANDJEAN de FOUCHY, y figure (avec un frère). J'aimerais
savoir à quel titre. A. de Yrigoyen
92-166 COSNARD-DUPERRON (St-Domingue espagnole, 18°)
Quartiers de Jean COSNARD-DUPERRON, o St-Jacques des
Chevaliers dans l'Ile espagnole de St-Domingue, fils de
Jean, négociant, et Jeanne SANABIA. Il épousa à Fontevraud
(49) le 29 7 1759 Jeanne ERNOUL. Il est très probable que
les COSNARD-DUPERRON soient originaires de la région de
Saumur. B. Mayaud
92-167 JUGLA ou JOUGLA (Agenais, Guadeloupe, 18°)
A Trois Rivères on trouve les actes suivants :
(A) Le 23 10 1731 : mariage, après publication de trois
bans sans opposition, de
- Pierre JOUGLA, natif de Villeneuve d'Agen, paroisse de
Ste Catherine, fils légitime de Jean Jougla et de Marie
CROCHEPIERRE
- Marie Rose LEMIRE, fille de Charles Lemire et de Rose
JALLAIS, habitant de cette paroisse.
J'ai été autorisé à faire ce mariage par monsieur Dupoyet
de cette isle gouverneur, et par monsieur delachapelle
subdélégué à l'intendance, comme il parait par leurs
écrits dattés du dix sept du présent mois. En foi de quoi
j'ai signé avec les parents et amis. L'époux et l'épouse
ayant déclaré ne scavoir signer ont mis leurs marques
ordinaires; fait à Trois Rivières à midy le jour et an que
dessus. Signatures collationnées : Charles Lemire, Allegre
Forestier, J. Gibaud, Bresson, Fr. Valerien Rx Carme.
(B) Le 30 9 1732 a été enterrée dans le cimetière près la
porte de l'église Marie Rose fille légitime de Charles
LEMIRE et de Rose JALLAIS et épouse de P. JUGLA dit
DECHAMP. Elle a reçu les sacrements de pénitence et
d'extreme onction,Requiescat in pace, F. Valerien Rx Carme
(C) Le 24 6 1749 est mort Pierre JUGLA calviniste de
profession agé de septante deux ans. Il a été enterré sur
son habitation dans les caffés. F. Henry de St Pierre.
Quel lien peut-il y avoir avec Pierre JUGLA x Marie CARRA
dont le fils Pierre x Suzanne GRESSIER a des enfants à
Trois Rivières à partir de 1739 ? Ste-C Lacour
NDLR Trois hypothèses peuvent être faites avec les
renseignements dont nous disposons :
1° Pierre JUGLA (C) né vers 1676, ax NN, xb Marie Rose
LEMIRE, cx Marie CARRA. La mention donnée au baptême de
Jean Pierre JUGLA, fils de Pierre et Suzanne GRESSIER, le
2 8 1740 à Trois Rivières : Mme Marie Carra, grand'mère de
l'enfant épouse de Pierre JUGLA, concernerait en fait une
"belle grand'mère".
2° Pierre JUGLA (A) et (B) serait neveu de Pierre x Marie
CARRA né vers 1700-1710. Le surnom de DECHAMP ne se trouve
pas dans la famille de Pierre JUGLA x Suzanne GRESSIER.
3° Aucun lien de parenté entre les deux familles : en
effet il n'y a aucun témoin laissant supposer une parenté.
En tout état de cause il manque beaucoup d'éléments sur la
famille JUGLA du fait qu'elle était protestante comme les
familles GRESSIER et CARRA (mais pas LEMIRE) : décès de
Marie CARRA, mariage de Pierre JUGLA et Suzanne GRESSIER,
naissance et décès de ce Pierre JUGLA etc. Signalons que
l'on trouve un Pierre JUGLA témoin, du côté de l'épouse,
au contrat de mariage à Bordeaux le 9 9 1713 de Jean POYEN
et Anne Agnès GRESSIER. Des recherches à Agen et Bordeaux
éclairciraient peut-être la question.