G.H.C. Numéro 40 : Juillet-Août 1992 Page 630
QUESTIONS
92-168 FORMALAGUES (St-Domingue, 18°)
Qui sont les parents de Pierre FORMALAGUES, négociant, né
vers 1747 paroisse du Dondon (St-Domingue), décédé à Paris
en 1820 (73 ans) ? Tout renseignement aussi sur Joseph
(1719-1794) et Jean (1714-1804) FORMALAGUES, négociants à
St-Domingue, originaires du Béarn, et sur leurs activités.
Jean testa à Bayonne en 1788, après fortune faite à St-
Domingue où il était représentant de la Cie des Indes.
Pierre, négociant à Bayonne, fut le pygmalion du banquier
Jacques LAFFITTE, qui travailla tout jeune chez lui.
A l'origine, ces FORMALAGUES étaient protestants : y-
avait-il des paroisses protestantes à St-Domingue ? Se
sont-ils convertis ? M. Douyrou
NDLR Les registres du Dondon ne sont conservés que depuis
1777. Quant aux protestants, il n'y avait pas de pasteur,
donc pas de culte officiel. Cependant, les protestants
étaient assez nombreux aux Antilles, tolérés ou protégés,
selon les époques et les gouverneurs.
92-169 LANGLOIS dit Jambe de Bois (Guadeloupe, 18°-19°)
Je cherche tous renseignements sur la vie et les aventures
de Toussaint LANGLOIS dit Jambe de Bois, corsaire à la
Guadeloupe sous Victor HUGUES, né à Petit-Canal le 14 9 et
baptisé le 29 10 1757, fils de Pierre, cordonnier natif du
Moule, et de Marie Rose DUFORT, aussi née au Moule. Il
avait épousé au Moule, le 24 2 1794, sa cousine Marie Rose
Dieudonnée DUFORT et leurs deux filles, Laure et Elize,
furent les épouses successives de mon ancêtre Jean
LAPRIME, arrivé à la Guadeloupe comme capitaine de bateau
sous Victor HUGUES à 22 ans et avant tonnelier dans les
ateliers de son père à Libourne.
Rosemond de Beauvallon, dans "Les corsaires de la Guade-
loupe sous l'Empire", cite, sans plus, LANGLOIS dit Jambe
de Bois, de même que Sainte-Croix de La Roncière, dans "Le
conventionnel Victor Hughes". H.J. Laprime
NDLR
En attendant mieux, voici la généalogie DUFORT :
I Nicolas DUFORT, habitant de St-François puis du Petit-
Canal, fils de + Jean, notaire royal, et Olive CHAPIN
o Nantes (St-Nicolas) + 25 8 1753/18 8 1758
x St-François GT 10 5 1723 Jeanne LAMBERT, fille de
Jacques et Jeanne MERCIER
o St-François GT + 28 6 1752/18 8 1758
II au moins 8 enfants :
1 Marie Rose DUFORT
o Le Moule
ax Petit-Canal 28 6 1752 Pierre LANGLOIS, cordonnier au
Moule puis habitant au Petit-Canal, fils de Jean et
Jeanne RAPION
o Le Moule ca 1731
+ Le Moule 28 6 1766 (+) Ste-Marguerite, 34 ans, du
Petit-Canal
bx Petit-Canal 29 5 1769 François BELTEAU, fils de Jean
et Angélique BOUVET
2 François DUFORT (parrain et oncle d'un enfant Langlois
en 1755)
3 Olive DUFORT
x Petit-Canal 18 8 1758 Jean Baptiste TRANCHART, fils de
Jean Baptiste et Catherine GALAMOUCHE
o Payet diocèse de Bordeaux (= Paillet, 33 ?)
4 Jean Baptiste DUFORT
+ Petit-Canal 1767 (microfilm illisible)
x Le Moule 22 7 1760 Marie Louise BRIAND, fille de +
Jean Baptiste et Marianne FALAISE
5 Marie DUFORT
x Petit-Canal 14 10 1754 Pierre CALLARD, fils de Pierre
et Marie Catherine LECHALOUPE
o Le Moule
6 Elisabeth DUFORT
b Le Moule 17 1739, p Jacques Lambert, m Elisabeth
Argoise épouse de Pierre Arsonneau
7 Toussaint DUFORT
o Petit-Canal + /3 1796
x Petit-Canal 7 9 1762 (3° au 4° degré de consanguinité)
Marie Noelle MILLET, fille de Jacob et Claire
Elisabeth TENAU (mariés au Moule le 13 2 1741, parents
non indiqués : or il y a au Moule plusieurs couples
différents MILLET et TENAU à cette époque et les
registres antérieurs à 1739 sont perdus)
o Le Moule + Le Moule 2 d 3 germinal IV (22-23 3
1796),50 ans veuve
(plusieurs enfants dont Marie Rose Dieudonnée DUFORT
épouse de Toussaint LANGLOIS :
o Petit-Canal 22 5 b Le Moule 17 6 1767
+ Le Moule 10 d 11 messidor IX (29 et 30 6 1801)
8 Nicolas DUFORT (oncle et parrain d'un enfant de Jean
Baptiste en 1761)
Vos ancêtres Toussaint LANGLOIS (fils de 1) et son épouse
Marie Rose Dieudonnée DUFORT (fille de 7) étaient donc
bien cousins germains. Ils eurent au moins une fille,
recensée avec eux au Moule en l'an IV : Toussaint
LANGLOIS, propriétaire d'une habitation cotonnière, 40
ans, DUFORT son épouse, 31 ans, Elisabeth leur fille, 2
ans. Elisabeth est effectivement née au Moule et déclarée
à l'âge de 5 mois le 13 floréal III (2 5 1795).
Cette Elisabeth est votre ancêtre Elise, qui épousera au
Moule le 18 mai 1825 Jean LAPRIME. Celui-ci était "veuf de
la veuve SABOURDY née LANGLOIS". Cette première épouse
n'était pas la soeur d'Elise mais la cousine germaine de
son père, Victoire LANGLOIS, née vers 1760, fille de Jean
Louis LANGLOIS (frère du cordonnier Pierre LANGLOIS) et de
Jeanne Agnès PILLARD. Elle avait épousé au Moule, le 17
fructidor VII (4 9 1800), Pierre SABOURDY, natif de
Villefranche en Dordogne, fils de + Nicolas et Jeanne
SEIGNE. Les deux épouses de Jean LAPRIME avaient donc 34
ans de différence !
Toussaint LANGLOIS était vivant au décès de son épouse
en 1801 et décédé avant le mariage de sa fille en 1825.
92-170 LA FAYETTE (La Désirade, 18°)
D'après la tradition familiale, la grand-mère de ma grand-
mère, Erminie de LA FAYETTE, soeur du marquis de LA
FAYETTE et épouse de Pierre ROBIN de La Désirade, est
décédée dans cette île. Le marquis passait voir sa soeur
presque à chacun de ses voyages entre la France et l'Amé-
rique. Est-il possible d'en savoir plus ? H.J. Laprime
NDLR Nous ne trouvons pas trace d'une demoiselle de LA
FAYETTE à la Désirade à l'époque de la guerre d'Indépen-
dance des Etats-Unis. En revanche, on trouve Jean Baptiste
ROBIN, (dit successivement commissaire de police, ou
sindic, ou commandant de la Désirade), apparemment marié
deux ou trois fois, qui eut, de Geneviève Alexandre
GRESSANT, Pierre ROBIN, lequel épousa, le 13 janvier 1767,
Anne Marie LéANVILLE, native de la Désirade, fille de
François et de Marie REVESTE. Pierre ROBIN mourut à la
Désirade le 17 8 1777, âgé de 30 ans, et sa veuve se
remaria le 17 4 1785 avec François BERNARD. Elle mourut à
son tour le 29 vendémiaire VIII (21 10 1799).