G.H.C. Numéro 40 : Juillet-Août 1992 Page 625
COOPERATION
de Jean Bonnet : les GAALON (p. 520 et 544)
Je suis intrigué par le complément de Francis Larre qui
indique "Louis Charles Marie Armand et Laure (de GAALON)
eurent deux enfants, Henri et Charles, morts en bas-âge en
Même temps que leur père, lors d'une épidémie à La
Nouvelle-Orléans". En effet, ma famille fut en relations,
au début du siècle, avec le comte Louis de GAALON, qui
habitait Pointe-à-Pitre. Sa femme, née Thérèse BENTEGEAT,
était la marraine de mon propre père. Louis de GAALON est
mort sans postérité à Pointe-à-Pitre le 23 5 1918. Il est
prénommé dans l'acte Marie Charles Louis; inspecteur agri-
cole, il est âgé de 65 ans, fils du feu sieur Marie
Charles de Gââlon de Barzay et de feu dame Marie Aimée
MAILLET. C'est son beau-frère Marie Pierre MICHAUX,
magistrat colonial, qui déclare le décès.
D'après cet acte, il semble que Charles, que l'on pensait
mort en bas-âge, ait survécu et, s'étant marié, avec Marie
Aimée MAILLET, ait eu postérité : Louis, bien sûr, mais
aussi son frère John de GAALON, dont j'ai le portrait. Une
nièce de Mme de GAALON, qui vit encore, me dit qu'une
branche de la famille serait en Espagne. Une soeur, mariée
à la Martinique et prénommée Aimée comme sa mère, y mourut
sans postérité, au cyclone de 1891. De plus, Charles de
GAALON, revenu de La Nouvelle-Orléans (quand ?) s'était
installé en Martinique. Peut-être s'était-il marié en
Louisiane, puisque Louis y était né.
Je serais reconnaissant à quiconque pourrait compléter la
descendance jusqu'à aujourd'hui (je me désolais de croire
la famille éteinte) et confirmer ou infirmer tout ce qui
est ci-dessus.
NDLR Vous confondez la descendance de deux frères :
Louis Charles Marie de GAALON de BARZAY et Antoinette
Julienne DUBUC de SAINT-OLYMPE (x 1814, GHC p. 523) eurent
1 Louise Cécile de GAALON
o Le Robert (Martinique) 24 1 d 3 3 1815
x Charles NADAU de BLONVAL
2 Marie Adélaïde de GAALON
o Le Robert 18 7 d 19 8 1816
x Petit-Canal (Guadeloupe) 31 8 1841 Charles Eugène
Alexandre Constant comte VAULTIER de MOYENCOURT
3 Louis Charles de GAALON
o Trinité (Martinique) 25 8 d 15 9 1818
+ La Nouvelle-Orléans 1852
x Henriette Félicie Laure de VERNOU BONNEUIL
bx Paul GRANGER
(dont parle Francis Larre en page 544)
4 Charles Gabriel, chevalier puis comte de GAALON
o Trinité (Martinique) 19 11 d 27 12 1820
+ Pointe-à-Pitre 27 (+) 28 8 1886
x Le François (Martinique) 22 11 1847 Aimée Amélie
MAILLET, fille de Marie Joseph Amédée et Françoise
Virginie de FRANQUEVILLE
o Saint-Pierre 4 7 1829
(parents de ceux que connaissait votre famille)
d'où 5 enfants :
4.1 Louis Charles Marie comte de GAALON de BARZAY, gérant
d'habitation au Moule 1885, inspecteur agricole 1918
o La Nouvelle-Orléans 20 7 1852 (acte de notoriété de Me
Emile Lacroix 16 11 1885)
x Marie Julienne Thérèse BENTEGEAT
Sans Postérité
4.2 Joseph John de GAALON
o Petit-Canal 24 2 1858 d 6 3 1858
x Edith PAPIN
Sans Postérité
4.3 Anne Marie dite Aimée de GAALON
o ca 1860 + Martinique 1887 ou 1891, cyclone
x NN de THORé
4.4 Charles Amédée de GAALON, directeur du contrôle des
chemins de fer du nord de l'Espagne, officier de l'ordre
du Mérite militaire
o ca 1861
Sans Alliance
4.5 André de GAALON
o ca 1862 + ca 1892
Sans Postérité ?
Cette branche des GAALON est donc effectivement éteinte,
la branche subsistante étant issue de Charles Marie
François Alexandre (x 1824 Anne Louise JOLIVELLE) (GHC p.
523, 3)
de Pierre Bardin : Les BOYER d'Haïti à Paris
(Voir les index de GHC pour les années précédentes et les
réponses à 91-51 en pages 501, 549 et 611)
Dans les derniers numéros de notre bulletin, le nom de
BOYER est souvent apparu, que ce soit à propos du
président d'Haïti, du général Pierre François Xavier
(notons en passant qu'ils font partie tous deux de l'expé-
dition du général LECLERC avec le même grade) ou encore de
Rose BOYER épouse de Georges LYNCH. Il est curieux de
constater que tous ces BOYER vont être à Paris pendant un
certain temps à la même époque. Ce qui est encore plus
curieux, c'est de constater qu'une Rose BOYER va être
inscrite sur le registre des décès parisiens, dans le même
quartier que les précédents, alors que, vraisemblablement,
elle n'y a jamais vécu. Intrigué par cette Rose BOYER du
Cap-Haïtien, dont on signale le décès à Paris en 1851, et
ne trouvant nulle trace de celui-ci, après étude attentive
de diverses annotations, j'ai fini par trouver, chez le
notaire Clairet, à la date du 18 janvier 1858, dépôt d'un
acte concernant le décès en l'église catholique de
Kingston à la Jamaïque, le 25 juin 1851, de Rose BOYER,
âgée de 55 ans, épouse CAVALHO. On indique que son acte de
naissance a été perdu, que sa fille, veuve PRADèRES, est
remariée avec le docteur Jeaen MARTIN. Tous semblent
demeurer en Haïti. Alors, pourquoi cette inscription dans
l'état civil parisien et ce dépôt à l'étude de Me Clairet?
de David Quénéhervé : MILLY de LA CROIX (p. 480 et 574)
Relevé dans la chronique "Généalogie" d'Ouest-France du 6
juin 1992 "Fernand Chatin, chercheur d'ancêtres" :
"Des recherches qui lui permettent de raconter de belles
histoires à ses petits-enfants, celle de Jean MILLY de la
CROIX, créateur de "la bougie de l'étoile", l'ancêtre de
l'ampoule électrique, au début du XVIIIe siècle."
Les personnes intéressées par l'étude de M. Chatin peuvent
écrire à Ouest-France (Vivre aujourd'hui) 35051 Rennes
Cedex.