G.H.C. Numéro 39 : Juin 1992 Page 598

Quelques précisions sur l'origine parisienne
des POCQUET de la Martinique

Notes et Sources :
  (16) "...un laquais effronté m'apporte un rouge bord, 
 d'un Auvernat fumeux qui, meslé de Lignage,
 se vendait chez CRENET pour vin de l'Hermitage;
 et qui, rouge et vermeil, mais fade et doucereux,
 n'avait rien qu'un goût plat et qu'un déboire affreux."
Boileau Satire III (Oeuvres complètes, Pléiade, Gallimard, 
1966, page 22.)
  (17) "Il (Claude POCQUET,  dont BLéNAC dénonce la  nomi- 
nation  au Conseil souverain par l'intendant DUMAITZ)  est 
beau-frère  de CRESNE,  cabaretier à Paris,  et de  PETIT, 
valet  de chambre de feu M.  LOUVOIS."  (Arch.  Nat.  Col, 
C/8A/7,  lettre de BLéNAC du 11 mars 1692). Aucune mention 
de ce PETIT dans les actes analysés ici.
  (18)  On  cite le cas notamment de l'abbé  du  BROUSSIN, 
célèbre gastronome et intendant de la maison du commandeur 
de  SOUVRé  (bien  connu à St-Christophe !) et qui  est  à 
l'origine de l'anecdote mentionnée ci-dessus note 16.  Sur 
ce  sujet,  cf.  Laverdet (Auguste)  Correspondance  entre 
BOILEAU-DESPRéAUX  et  BROSSETTE,  avocat au Parlement  de 
Paris, publiée sur les manuscrits originaux, Paris, 1858.
  Sur le cabaret à l'enseigne de "La Pomme de Pin", cf.
- Jal op. cit. pages 456 et 984,
- Dupradel Livre commode des adresses de Paris, Paris 1878
- Fegdal (Charles) Les vieilles enseignes de Paris, Paris, 
1913, pages 58 à 62. 

     

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

                 Gé Magazine n° 100, 29F
       Ed. Christian, B.P. 99, 75522 Paris Cedex 11

Un  numéro  spécial  de 64 pages très bien  fait  et  très 
utile,  à  vous  procurer absolument si  vous  faites  des 
recherches. Vous y trouverez par exemple :
- "Généalogistes  et archivistes,  histoire d'une réconci- 
liation" par Gildas Bernard
- "Un  développement  exemplaire"  (la  généalogie  depuis 
1954,  année de la création de la première association  de 
généalogie) par Jacques Ameil
- "Les  bonnes  adresses"  :  toutes les  associations  de 
généalogie
- "Les  généalogistes  professionnels"  avec  des  rensei- 
gnements très précis
- "La bibliothèque généalogique" 
- L'informatique et les logiciels
- Les sommaires de Gé-Magazine depuis le début

     Cercle généalogique et héraldique du Bourbonnais
        93 rue de Paris, 03000 MOULINS (le n° 30F)
 
- n° 52,  4° trimestre 1991 :  les grandes dates de l'état 
civil en France (2 pages)
- n° 53,  1° trimestre 1992 :  (relevé dans le registre de 
St-Désiré)  "1777,  ainsi finit la présente année qui  est 
mémorable  par le traité de société formé entre la  France 
et  les Américains appelés Insurgents qui ont  chassé  les 
Anglais de leurs Isles."
NDLR :  pour des Français du XVIII° siècle, l'Amérique, ce 
ne pouvait être que "les Isles";  pour ceux d'aujourd'hui, 
l'Amérique se confond avec les Etats-Unis...

COOPERATION
de Paul-Henri Gaschignard : Etat civil à New-York (p. 491)

Vivant à New York de 1963 à 1969,  je me suis rendu,  le 3 
février 1968,  à l'église St-Pierre de New-York,  la  plus 
ancienne  église  catholique de la ville;  bâtie en  1785, 
elle  était,  à  ma connaissance,  pendant  la  Révolution 
française,  la  seule église catholique de la ville et  de 
tout le pays alentour. Aimablement reçu, j'ai pu consulter 
les  registres paroissiaux de  l'époque.  Malheureusement, 
connaissant  alors  fort mal l'histoire américaine  de  ma 
famille et peu motivé,  je me suis contenté de noter  deux 
actes : 

- Eugène  BOUBéE,  né le 27 9 1796 à Newark (New  Jersey), 
baptisé le 27 mai suivant.
- Frédéric Justin DUPUY,  né le 14 4 1798, fils de Jacques 
et de Marie Adélaïde ROYSARD,  baptisé à la fin de l'année 
(avant-dernier acte). Ses parrain et marraine étaient A.J. 
de  BOUBéE et M.J.  GUILLON,  mes  arrière-arrière-grands-
parents.

  L'été dernier, une jeune cousine s'est rendue pour moi à 
St-Pierre  de  New  York et a demandé les  certificats  de 
baptême d'Eugène et Edouard BOUBéE,  que j'avais  demandés 
par écrit en janvier 1987, sans obtenir de réponse. Elle a 
été  bien  reçue mais on ne l'a pas autorisée à  consulter 
les  registres.  Les certificats lui ont été envoyés  plus 
tard par la poste, sans frais.

  En 1968, j'avais constaté qu'à partir de 1796, les actes 
de  baptême étaient généralement rédigés en  français.  Or 
celui d'Eugène BOUBéE (27 5 1797) est en latin et celui de 
DUPUY en latin...



  Le  dépouillement des registres paroissiaux de St-Pierre 
de New-York serait du plus grand intérêt car,  s'ils  sont 
complets,  ils doivent contenir l'état civil de la plupart 
des Français réfugiés de France ou des Antilles à New-York 
et environs. 




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