G.H.C. Numéro 37 : Avril 1992 Page 564
QUESTION
92-109 BOULOGNE (Marie-Galante, 19°)
Je souhaite connaître l'ascendance BOULOGNE, grands-
parents de mon épouse. Voici le peu que je sais :
Marie Jules Gabin Alexandre BOULOGNE, né à Capesterre de
Marie-Galante le 19 2 1887, fils de Georges et Lucie Laure
BOULOGNE, épouse à Pointe-à-Pitre le 28 12 1918 Amélie
Marie BOULOGNE, née à Capesterre de Marie-Galante le 16 11
1893, fille de St-Cyr Mondésir (o 1848) et Louise Octavie
HERISSON (o 1852). F. Ride
NDLR Nous avons étudié les BOULOGNE de Marie-Galante avant
la Révolution... Profitant d'un court passage à Aix, nous
avons consulté les tables décennales de Marie-Galante (de
1875 à 1894) et y avons retrouvé le mariage des parents
d'Alexandre, mais pas le mariage de ceux d'Amélie.
Le 18 7 1876, à Capesterre, se marient :
- Georges BOULOGNE, 29 ans 10 mois, commis de négociant,
domicilié en cette commune, résidant à Pointe-à-Pitre, né
à Pointe-à-Pitre le 14 9 1846, fils de + Constant Antoine
Décap, habitant, domicilié à Capesterre et décédé à Grand-
Bourg le 4 3 1871, et de + Sophie Jeanne AVRIL BALLET,
décédée à Capesterre le 23 1 1850,
- Luce Laure BOULOGNE, 21 ans 7 mois, sans profession,
domiciliée en cette commune section des Baliziers, hameau
Nesmond, née à Capesterre le 5 12 1854, fille de + Jean
Hubert, habitant de Capesterre, décédé à Grand-Bourg le 17
5 1875, et de Julie RAMEAUX, 47 ans, habitante à Capes-
terre section des Baliziers.
Contrat de mariage le 17 7 1876 Me Marc Sylvère Boulogne
St-Villiers, à Grand-Bourg.
Témoins : Jean Georges Guillaume RAMEAUX, 51 ans, oncle de
la future et cousin issu de germain du futur, habitant
Grand-Bourg; Théophile Arthur DEMEULLE, 35 ans, cousin
germain des parties; Alphone BOTREAU ROUSSEL BONNETERRE,
62 ans, ami et non parent; Hubert Beaulieu BOULOGNE, 63
ans, habitant Capesterre, oncle des parties.
Qui peut remonter l'ascendance ? Ph. et B. Rossignol
92-110 CLéMOUX et BRUNOIR (Martinique, 19°)
Je cherche à compléter l'ascendance suivante :
1 Désirée Jeanne CLéMOUX
2 Télesphore CLéMOUX, o Rivière-Pilote 5 1 1877, fils
naturel (le père serait un riche propriétaire des
environs de Rivière Pilote chez qui travaillait la mère)
3 Jeanne surnommée Zélie BRUNOIR, o Rivière-Salée 21 8
1895
5 Marie Vénérande CLéMOUX, o ca 1856
6 Eugène surnommé Alcidas BRUNOIR
7 Ermina LéANDRE R.F. Louri
92-111 POUGET (Guyane, 19°)
Je cherche l'ascendance de mes arrière-grands-parents,
mariés à Cayenne le 11 2 1858 :
- Jean Baptiste Félix KERHUEL (o Quimper de ?)
- Victoire Evelina POUGET (fille de Pierre et Victoire
Joséphine DARAMAT).
J'aimerais aussi connaître les collatéraux. Ils avaient
une maison de commerce en relation avec Bordeaux.
P. Coudroy de Lille
92-112 DIMBA (Guyane, 19°-20°)
Je recherche toute information sur une famille DIMBA de
Cayenne (fin XIX-début XX°). D. Quénéhervé
92-113 Durée de traversée France Amérique au 18°
Pensez-vous que le chiffre de 90 jours de traversée de
Londres à Québec en passant par les Açores soit juste ?
Plus ou moins ? S. Cujives
92-114 Corsaires "honnêtes gens" (Antilles, 19°)
Dans sa correspondance, vers 1812, Salabert CHAUVITEAU
qualifiait d'"honnêtes gens", "honest folks" ou "hombres
de bien" les corsaires basés à Nassau (Bahamas) qui arrai-
sonnaient les bateaux venant des Antilles aux Etats-Unis.
En principe, le capitaine du navire, se voyant arraisonné,
jetait le courrier à la mer, ce qui fait qu'il était
perdu. Quelqu'un connaît-il la raison de ce surnom pour
des gens dont Salabert dit par ailleurs beaucoup de mal et
donc n'apprécie pas vraiment ? E. Boëlle
92-115 DUPARQUIER (Louisiane, St-Domingue, 18°-19)
Alexandre Claude DUPARQUIER de GRANDCHAMP (o Paris 1726,
d'Alexandre, greffier civil au Parlement ou au Châtelet de
Paris, et de Marthe POIRIER) est arrivé en Louisiane en
1747, après un passage à Bicêtre à la demande de ses
parents. Il se marie en 1754/55 avec Marie Perrine
COQUELIN de LA TIOLAIS (o Saint-Malo 5 5 1739, fille d'un
armateur). Leur fils, Alexandre François, est baptisé à La
Mobile le 24 10 1755 (parents mariés; père garde-magasin
au fort des Alibamas; parrain François Césaire BERNAUDY,
garde-magasin pour le roi à La Mobile, marraine dame Marie
Anne BARROIS). La mère n'avait que 16 ans à la naissance.
Comment est-elle venue ? où se sont-ils rencontrés ?
Vers 1762, la France abandonnant la Louisiane, Alexandre
Claude se fait muter à St-Domingue : il est qualifié
d'"habitant du Cap Français, fournisseur général des
troupes de terre et de mer". Il a une habitation dont le
régisseur est M. MACAIRE ou MAGUERRE.
Leur fils Alexandre François se marie à Saint-Malo le 21 9
1785; il est alors premier lieutenant au régiment d'artil-
lerie des colonies, ses parents sont absents et il a comme
témoins des parents de sa mère. Nous avons connaissance de
deux soeurs : Marie x Jacques Antoine SANSON, d'où Marie
qui épousera à Saint-Servan Jean Michel RAFFRAY,
NN x LAMBERT, d'où Sophie + ca 16/17 ans.
Les deux petites-filles, Marie et Sophie, embarquent avec
leurs grands-parents DUPARQUIER quittant St-Domingue à
bord du vaisseau "Le Hardy", le 19 5 1787, arrivent à
Nantes le 30 6 et gagnent Saint-Malo. Elles sont
mentionnées sur le passeport: "créoles du Cap d'environ 10
ans". Seul Jacques Antoine SANSON gagna par la suite
Saint-Malo, les deux filles DUPARQUIER et le gendre
LAMBERT disparaissant très probablement dans les désordres
de St-Domingue : plus aucune nouvelle. Il en est de même
pour le régisseur de l'habitation qui, échappant au
massacre, serait passé à la Nouvelle-Anglaterre.
Alexandre Claude espérait bien retourner dans l'île, mais
les circonstances devaient en décider autrement. Il
deviendra le premier maire républicain de Saint-Servan. Le
26 6 1790, il est élu "à la pluralité absolue de 96 voix".
Il reste maire un mois, étant élu président du district et
le cumul étant interdit. Le 7 8 1792, il refuse de voter
la déchéance du roi, ne s'entend pas avec LE CARPENTIER,
représentant de la Convention, qui arrive à Port-Malo le
17 12 1793 et commence à faire régner la terreur; il
restera simple membre du district, exerçant autant que
faire se peut une action modératrice. Alexandre Claude
meurt à St-Servan, dans sa propriété de la Grande Bellevue
(vendue aux SURCOUF), le 12 3 1796, et son épouse à Paramé
le 5 11 1798. Je recherche des précisions sur son mariage
en Louisiane, et des renseignements sur son passage à St-
Domingue. F. Chatin
NDLR Rien trouvé dans les registres du Cap (1777-1788).