G.H.C. Numéro 34 : Janvier 1992 Page 490
COOPERATION
de Peter J. Frisch : les NADAL de SAINTRAC d'Haïti
(GHC n° 5 pages 34-37 et 9 pages 66-69)
Ernest NADAL de SAINTRAC, fils de Louis Jean Baptiste
Thérèse et de Constance BORNO, est né au Cap Haïtien en
1840 et il a épousé à Saint-Marc (Haïti), le 25 7 1865,
Enéide DAUPHIN, née aux Gonaïves le 10 3 1842, fille de
Richard et de Sidnéide VIAU. C'est donc un autre enfant
que celui prénommé Louis Pierre Joseph Ernest et né au
Port-au-Prince le 23 9 1835.
Je suis maintenant certain que Louis NADAL de SAINTRAC a
épousé, entre 1843 et 1852, Constance BORNO et ainsi
légitimé tous les enfants nés de leur cohabitation.
Toutefois, je n'ai pas réussi à ce jour à retrouver cet
acte de mariage. Louis est décédé à Port-au-Prince le 19 8
1852.
de Nicole Imbert : A propos de "Laboureurs, engagez-vous"
(pages 430)
Il s'agit sûrement de l'habitation VINCE. L'habitation,
rachetée par l'Usine Darboussier, n'est plus qu'un lieu-
dit, entre Arnouville et la rivière Lézarde, à Petit-
Bourg. Elle devait jouxter l'habitation Versailles, toutes
ces habitations faisant partie du Marquisat d'Houëlbourg.
La famille VINCE existe toujours en Guadeloupe, mais
n'habite plus la terre de l'ancêtre. Le premier du nom
arriva en Guadeloupe assez tard, par rapport aux
ascendants de son épouse, Marie Louise DUPRé. Or le père
de celle-ci possédait déjà à cet endroit de nombreuses
terres, puisque son habitation allait jusqu'aux hauteurs
de la Lézarde. Pierre Louis VINCE en a-t-il racheté une
partie ou est-ce un apport de son épouse ? Je ne sais. Il
se maria à Petit-Bourg le 11 janvier 1842, à 32 ans. Il
était natif des Sables-d'Olonne, fils de Pierre-Aimé et de
Marie-Louise ORCHER, domiciliés tous deux ... à Nantes!
de Paul-Henri Gaschignard compléments à la page 450 (les
émigrés de St-Domingue à Philadelphie)
Dans "Les colons de St-Domingue passés à la Jamaïque
(1792-1835)" (Bull. Soc. Hist. de la Guadeloupe n° 26,
1975), G. Debien et Ph. Wright citent plusieurs articles
en américain relatifs aux réfugiés de St-Domingue aux
U.S.A. et, plus particulièrement, à Philadelphie (p. 4) :
- J. Campbell "San Domingo refugees in Philadelphia"
American catholic historical researches, T XXVII, XXIX et
XXX (1917-1919).
- George G. Strubble "French in Pensylvania prior to 1800"
French review XXVII, 1953, p. 50-59.
- Frances Sergeant Childs "French refuge life in the
United States (1790-1800) Institut français de Washington,
Baltimore, Johns Hopkins Press, 1940, in 8°, 222 p.
- Gabriel Debien "Réfugiés de St-Domingue aux Etats-Unis"
Revue de la Société d'Histoire et de Géographie d'Haïti,
juillet 1948 à décembre 1950.
de Guy Ffrench : Caveau CHARROPPIN à Bordeaux (p. 368)
La présence dans ce caveau de "Marie Louise Léonide
d'ORGEMEONT", soeur de ma grand-mère Marie Augustine
Léonie HOUDIN d'ORGEMONT, peut s'expliquer comme suit. Un
bref tableau d'ascendance éclaire cette présence :
1 Léonie Louise (dite Marie Louise Léonide) HOUDIN d'ORG.
2 Marie Augustin Benjamin HOUDIN d'ORGEMONT
o St-Pierre Le Mouillage 8 ventôse XI; transcrit Pointe-
à-Pitre 28 prairial XII
+ Petit-Canal 20 1 (+) 23 1 1876
x Sainte-Anne 15 5 1838
3 Elisabeth Caroline de CASAMAJOR
o Ste-Anne 28 7 d 1 8 1822
+ Petit-Bourg 7 8 1809 (+) ?
4 Marie Dieudonné Benjamin HOUDIN d'ORGEMONT
o Le Moule 23 2 b 16 3 1777
+ Pointe-à-Pitre 19 7 d 7 8 1807
x St-Pirre Le Mouillage 1 6 1802
5 Jeanne Augustine CAILLE
o Pointe-à-Pitre 14 7 b 6 9 1781
+ Bagnères-de-Bigorre 10 6 1855
6 Pierre Jacques de CASAMAJOR
o Bordeaux 5 8 1794
+ Ste-Anne 3 4 1848
x Cm Morne-à-l'Eau 2 2 1818
7 Louise GODEMAR REVERCHON
o Norfolk (USA) 26 6 1801 d Morne-à-l'Eau 8 1 1806
+ ?
Louise GODEMAR REVERCHON avait une soeur, Marie
Augustine (o New ...? Caroline du Nord 2 1 1798, d Morne-
à-l'Eau, en même temps que sa soeur, le 18 1 1806), qui
épousa Pierre Philippe LAFOND-CHARROPPIN; le couple n'eut
pas de postérité. Je n'ai trouvé trace à la Guadeloupe ni
du décès de Marie Augustine, ni de son mari, ni de leur
mariage. Je présume qu'ils eurent lieu à Bordeaux, mais M.
Charroppin pourrait peut-être m'éclairer sur ce point.
Marie Augustine était donc la grand-tante de la
petite Léonie Louise.
Par la tradition familiale, je sais que le couple
Augustin Benjamin HOUDIN d'ORGEMONT, leurs deux filles,
Nelly et ma grand-mère Léonie, ainsi que Jeanne CAILLE
veuve HOUDIN, seraient partis quelques années après la
naissance de Léonie (1851) pour Bagnères-de-Bigorre. C'est
là que mourut et fut enterrée en 1855 Jeanne Augustine
CAILLE.
La famille, qui devait vivre de ses rentes en France,
dut revenir précipitamment à la Guadeloupe, ruinée par son
notaire. On peut supposer qu'elle avait emmené avec elle
le corps de la petite Léonie Louise (+ 1849), avec
l'intention de l'enterrer à Bagnères-de-Bigorre, où elle
comptait se fixer. En attendant, M. CHARROPPIN accueillit
dans le caveau familial le cercueil de l'enfant. Il ne l'a
pas quitté depuis.
J'espère que les listes de passagers (Colonies F/5B)
pour la période 1850-70 pourront m'apporter quelques
renseignements sur ces voyages familiaux.