G.H.C. Numéro 32 : Novembre 1991 Page 425
Archives départementales de la Martinique
Monsieur l'Inspecteur Gildas Bernard nous a transmis
la réponse de Madame Liliane Chauleau à la demande faite
par GHC (voir n° 31 page 412). Nous la retranscrivons ci-
après et nous remercions vivement Madame Chauleau de la
rapidité et de la précision de sa réponse. Nous vous
tiendrons au courant des suites concrètes données mais,
d'ores et déjà, nous nous réjouissons de voir notre
demande prise en considération.
***
En ce qui concerne les fonds signalés par "Généalogie
et Histoire de la Caraïbe", je voudrais apporter les
précisons suivantes :
Registres du Conseil Souverain Série B, 1712-1791, ayant
fait l'objet de l'inventaire analytique :
Les registres eux-mêmes (originaux et copies), souvent
fragiles, ne peuvent effectivement être communiqués à
l'extérieur.
Cependant, nous en avons établi des microfilms. Le
premier exemplaire est fait. Dès que les copies pourront
être établies, outre l'envoi à Espeyran, nous programmons,
pour répondre au voeu de "Généalogie et Histoire de la
Caraïbe", l'envoi de copies, l'une au CARAN et l'autre au
Centre des Archives d'Outre-Mer.
Selon le souhait de l'Association de Généalogie, nous
envisageons ensuite, dans la mesure de nos possibilités,
le microfilmages des registres paroissiaux anciens, XVII°-
XVIII° siècle que nous conservons. D'ores et déjà, 5 sur
les 13 registres signalés par l'Association ont été faits.
Dès que le travail pourra être fait, une copie sera
adressée au CARAN, une autre copie à Aix-en-Provence.
A propos des registres concernant la paroisse du
Diamant, des vérifications sont en cours quant à la date
avancée (1976) de leur éventuelle disparition.
Enfin, les registres dits d'individualité, recensant les
nouveaux citoyens, seront, dans la mesure de nos possibi-
lités aussi, tous microfilmés. D'ores et déjà, sur les 17
registres que nous avons recensés à cet égard, 10 ont été
microfilmés.
Avec les moyens dont nous disposons (un atelier de
photographie et de microfilmage actuellement encore exigu,
un seul agent, handicapé cette année par de sérieux ennuis
de santé), nous tâchons de mener à bien une politique de
microfilmage, axée sur les critères de fragilité des
documents d'une part, les besoins de notre public d'autre
part : public où les généalogistes sont de plus en plus
nombreux mais qui compte aussi des demandeurs d'actes pour
prouver un droit. Leur nombre est important à la Marti-
nique où, notamment, les successions se règlent tard, avec
demande assortie de délivrance d'actes d'état civil et
d'hypothèques, établis à partir de registres à mettre en
état ou de microfilms.
Mais bien entendu, désormais, les souhaits exprimés par
"Généalogie et Histoire de la Caraïbe" seront aussi pris
en compte.
Liliane Chauleau
Directeur des Archives départementales de la Martinique
LE MOT DE LA SECRETAIRE
Si vous souhaitez correspondre directement avec un
des lecteurs du bulletin, nous transmettrons bien
volontiers votre courrier. Mais il faut pour cela
respecter certaines règles :
1°) A une question posée dans le bulletin, il faut une
réponse dans le bulletin, comme nous l'avons déjà écrit,
dans l'intérêt de tous. En conséquence, communiquez-nous
aussi les éléments de réponse que vous souhaitez faire
parvenir au questionneur.
2°) Ne nous envoyez pas une enveloppe timbrée fermée à
faire suivre mais une lettre ouverte dans une autre lettre
à GHC, accompagnée de timbres. Nous pourrons ainsi en
extraire éventuellement ce qui fera l'objet d'une réponse
dans le bulletin. Pensez aussi qu'un nombre croissant de
nos lecteurs n'habite pas en France métropolitaine et
calculez large l'envoi des timbres.
Merci à ceux qui respectent déjà spontanément ces
règles et à ceux, de plus en plus nombreux, qui joignent
un ou plusieurs timbres à chaque courrier, même ne
demandant pas de réponse directe ! Sachez que nous
apprécions fort ce soutien.
Révision 26/08/2003