G.H.C. Numéro 30 : Septembre 1991 Page 400

NOUS AVONS RECU

      GENEALOGIE : Pratique - Méthode - Recherche
                       Léo Jouniaux
       Arthaud, avril 1991, 416 pages, relié, 220 F

     Que  vous  soyez généalogiste débutant  ou  confirmé, 
vous  trouverez  dans  ce gros et beau  livre  toutes  les 
informations  que  vous pourriez souhaiter,  puisqu'il  se 
veut  "une présentation critique des différentes  possibi- 
lités offertes aux généalogistes dans leur recherche". Est 
inséré  dans  le livre un bel arbre d'ascendance  sur  six 
générations  que  vous vous ferez une joie de  remplir  et 
d'afficher.
     Pour  vous  donner une idée de la richesse du  livre, 
voici un abrégé du sommaire :
Première  partie :  les  premières  recherches,  l'organi- 
sation,  les  lois sur les archives,  la  progression,  la 
mairie, l'état civil et les sources complémentaires.
Deuxième partie :  les archives, cultuelles, des notaires, 
les  recensements,  les  fonds judiciaires,  les  pays  de 
France,  le  générama  (présentation de l'histoire  de  la 
famille).  
Troisième  partie  :  les calendriers,  unités de  mesure, 
cartes et plans; la vie généalogique; les bibliothèques et 
musées; le glossaire; la paléographie.
Quatrième partie : les arbres généalogiques; généalogie et 
pédagogie, démographie, informatique, santé.
Nombreuses  annexes  :   principales  sources  selon   les 
siècles;  dépôts  d'archives  en France et  à  l'étranger; 
classement des Archives nationales;  logiciels et minitel; 
microfilms; archevêchés et évêchés, etc.

           Généalogies des Pyrénées-Atlantiques
  revue du Centre généalogique des Pyrénées-Atlantiques
              2 place de la Libération 64000 Pau
        collection complète depuis le n° 1 (1985)
  (au titre des échanges décidés au Congrès de Bordeaux)

  Nous  y avons relevé plusieurs articles ou  informations 
en rapport avec les Antilles,  en particulier ceux de  J.-
Cl. Paronnaud sur "Marins et passagers souletins au XVIII° 
siècle" (n° 7 et 9),  "Marins béarnais" (n° 10 et 15), "La 
vie  des  marins du Sud-Ouest au XVIII° siècle"  (n°  14), 
"Engagés  et passagers au départ de Bayonne pour la Marti- 
nique" (n° 17).  Et ceux de Renée Thomas sur "l'émigration 
basco-béarnaise",  depuis  le n° 14 (relevé des passeports 
de  la  série  F7 au CARAN,  vers les  pays  et  îles  non 
français d'Amérique,  en 1847) et surtout le n° 20 (relevé 
des  passagers  de la série Colonies F/5b/30 en 1772  vers 
les Antilles). 

de France Calvet :

- L'historique du moulin du Ranquet à Marvejols en Lozère 
qui fut acheté,  le 20 juin 1775, par Messire Pierre AYMAR 
de  JABRUN pour 4.850 livres et revendu 7.000 francs le  4 
août  1817  par  Monsieur  Camille  d'EYMAR,  résident  en 
Guadeloupe,   représentant   les  héritiers   de   Jacques 
Dominique Marie d'EYMAR, son père. 
NDLR  Voir  les volumes de "La vie d'un colon" journal  de 
Pierre  DESSALLES publié par Henri de Frémont (cf GHC page 
263),  et en particulier celui de 1837-1841, page 359-360. 
Camille,   cousin  germain  de  Pierre  DESSALLES,   était 
président du tribunal de Grande-Terre de Guadeloupe.  

- La  photocopie  des pages consacrées aux  Antilles  dans 
"1790  au jour le jour" publié chez Albin-Michel et établi 
à partir d'articles de journaux de l'époque.  On y trouve, 
outre  des  articles  sur  la  situation  politique,   qui 
présentent les faits vus de France,  un "état d'évaluation 
des  denrées coloniales pour 1790",  dans le  "Journal  de 
Normandie" du 6 avril, un "calcul comparatif des habitants 
de  nos colonies",  dans le même journal,  le 23  mai,  et 
cette  annonce,  publiée dans "Le Courrier de Paris" le 22 
février, que nous copions intégralement :
"Mlle PAYEN,  rue Jean-Pain-Mollet,  n° 31,  au 2° sur  le 
derrière,  tient  l'unique dépôt de l'élixir américain  du 
sieur  de COURCELLES,  spécifique pour toutes les maladies 
particulières  aux femmes,  et notamment pour  celles  qui 
font  des suites de couches.  Les bouteilles,  scellées du 
cachet  de  l'auteur et étiquetées avec  sa  griffe,  sont 
accompagnées  d'un imprimé également revêtu de sa  griffe, 
qui indique les cas où l'on peut employer le remède et  la 
manière dont on doit s'en servir."
NDLR  Ce  sieur  de COURCELLES serait-il  Guillaume  Felix 
CLASSE  COURCELLE,  lieutenant de milice au Moule  (Guade- 
loupe),  marié  en  1766 avec sa  cousine  germaine  Marie 
Claire VAN SCHALKWYCK LEMERCIER ?  Qui aurait connaissance 
de cet "elixir" ?

de Claude Robouam :

  La  photocopie  de  trois articles  de  Gabriel  Debien, 
publiés par la Société Historique des Deux-Sèvres, dans le 
tome 10 (1955-1958) "Profils de colons,  entrepreneurs  de 
constructions  à Port-au-Prince (1750-1800)",  le tome  12 
(1962-1965)  "Profil de petit blanc,  René PIET,  de Niort 
(1675-1705)"  et le tome III (1970) "Les  Saint-Maixentais 
aux Antilles au XVIII° siècle".
  Dans le premier article,  il s'agit de Jérôme  PELLEREAU 
des  PRèS,  fils  de  François-Jean-de-Dieu,  marchand  de 
Niort, et d'une demoiselle BION. Parti pour St-Domingue en 
1712, il s'associe d'abord avec Humbert COBERT dit CONTRY, 
serrurier  à Saint-Louis,  pour exploiter une indigoterie. 
Il s'installe ensuite à Léogane,  puis au Cul de Sac où il 
épouse  Anne  Elisabeth  DELACHAULME,   devient   habitant 
cotonnier  et  capitaine aide-major de milice et meurt  en 
1770.  Leur fils Jérôme,  né en 1732, habitant et officier 
de milice, fait son testament le 16 juillet 1786 en faveur 
des enfants de la mulâtresse libre Marie Charles.   
  Leur   compatriote   Louis   RAGNOS,   entrepreneur   de 
bâtiments,  construisit  une salle de comédie  à  Port-au-
Prince où il était "un des particuliers les plus  riches". 
Il y était encore au temps de DESSALINES. 

  Le deuxième article présente Jean PIET, né à Niort le 12 
août 1675,  septième des neuf enfants de Noël, sieur de LA 
MAISONNEUVE,  notaire royal, et de Marie BERTON. Il épousa 
Jeanne  CHAUVET  (contrat de mariage le  6  novembre  1701 
devant  M°  Marchand  à La Rochelle),  fille  de  Jacques, 
marchand à La Rochelle,  et Marie GARITEAU.  La correspon- 
dance  échangée entre les deux familles laisse  comprendre 
qu'il a des dettes de jeu. Il partit pour le Cap vers 1702 
comme marchand,  en repartit pour France malade et  mourut 
en mer le 27 octobre 1705, 12 jours après s'être embarqué. 
Le  dossier  contient  l'inventaire de ses  biens  sur  le 
bateau et son inventaire après décès, le 11 décembre 1705. 
Il laissait un fils, Antoine.





Page suivante
Retour au sommaire






Révision 26/08/2003